Si vous êtes parent, il n’y a personne au monde de plus précieux à inclure dans votre mariage que vos enfants. Voici quatre façons de les faire participer à ce grand jour !
Bouquetière ou petit page
Ce rôle classique leur donnera l’impression de faire partie intégrante de votre mariage et créera des souvenirs précieux pour les années à venir.
Rituel
Envisagez de faire participer vos enfants à un moment spécial lors de la cérémonie, comme le rituel du sable ou des mains liées. Cela démontrera l’importance de la famille dans votre mariage.
Première danse
Choisissez une chanson significative pour votre famille et préparez un numéro avec vos enfants. Qu’il s’agisse d’une danse lente et émouvante ou amusante et animée, ceux-ci seront ravis de partager cet instant avec vous !
Prise de parole
Encouragez vos enfants à livrer leurs pensées et leurs souhaits au cours de la cérémonie ou de la réception. Une tribune pour exprimer leurs sentiments peut être une expérience touchante et mémorable.
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Mes parents, Simone Lecours et Jules Camiré, se sont mariés le 14 juin 1943, alors que la Seconde Guerre mondiale battait son plein en Europe.
Ils s’étaient rencontrés à l’occasion d’une veillée mortuaire chez le frère de Jules, Émile, et son épouse, Florida, qui venaient de perdre leur fils Fernand, âgé de dix ans et demi. Il s’était noyé dans la rivière Mattawishkwia, derrière l’école Sainte-Thérèse, le 20 novembre 1941. À l’époque, il n’y avait pas de salon funéraire à Hearst, et le corps des défunts était exposé pendant deux ou trois jours dans la maison familiale. Il était de coutume de veiller le mort jour et nuit pour que son âme puisse quitter son enveloppe terrestre accompagnée de pensées positives et de prières des personnes qui lui étaient proches. Chaque heure, on récitait le chapelet. Comme la famille de mes grands-parents connaissait bien la famille Camiré et qu’Émile et Florida habitaient non loin de chez eux, plusieurs membres de la famille Lecours étaient allés témoigner leurs respects. Simone y avait passé une nuit avec sa soeur, Monique, et ses frères Paul et Clément. Mon père s’y trouvait ainsi que certains de ses frères et soeurs. Simone et Jules se connaissaient déjà, car ils se voyaient parfois à la messe et aux soirées de cartes que la paroisse organisait de temps à autre. Toutefois, c’était la première fois qu’ils passaient autant d’heures ensemble, ce qui leur a permis de mieux faire connaissance.
Peu de temps après, ils se sont revus lors d’une partie de cartes de la paroisse et Jules avait demandé à Simone s’il pouvait venir la voir chez elle. C’est ainsi que les fréquentations ont commencé. Ils ne se voyaient pas souvent, car pendant l’hiver, Jules faisait du charroyage pour la compagnie forestière Newaygo à Mead. Il venait en ville, par train, seulement une ou deux fois par mois. De chez lui, il marchait près de cinq milles pour aller voir sa « blonde ». Maman nous disait qu’ils ont rarement été seuls, puisqu’ils veillaient dans la cuisine ou dans la salle à manger ; il y avait toujours des enfants et, souvent, la maman.
Jules a fait sa grande demande au printemps 1942, pour un mariage prévu l’été suivant. Un accident tragique est cependant venu assombrir cet évènement qui aurait dû être heureux. En effet, le vendredi 12 mars 1943, Adrien, l’ainé de la famille Lecours, est décédé de façon tragique à l’âge de 22 ans, sur les chantiers de mon grand-père, à Carey Lake. Comme le mariage était déjà prévu depuis Noël, les fiancés ont quand même convenu d’aller de l’avant, avec l’approbation des parents. Alice, la soeur de Jules, et son fiancé, Raoul Vaillancourt, parlaient également de se marier en juin. Après en avoir discuté tous les quatre, ils ont opté pour un mariage double et ont choisi la date du 14 juin. Ils ont ensuite fait publier les bans.
La célébration s’est donc déroulée dans la sobriété. À cette époque, la période de deuil durait un an. Les adultes portaient du noir à la messe et à l’occasion d’autres sorties. L’habit chez l’homme, la robe chez la femme, les bas, les souliers, les chapeaux, les cravates, tout était noir. Les hommes qui n’avaient pas d’habit noir portaient un brassard noir pour indiquer qu’ils étaient en deuil. Après cette année de noir, le gris était de rigueur toute l’année suivante. Habituellement, il n’y avait pas, sinon peu, de célébrations durant la première année suivant un décès dans la famille.
La cérémonie a eu lieu à 8 h, le lundi 14 juin, dans la première église de Hearst, inaugurée en février 1920. Dans ces années, les mariages étaient célébrés tôt, habituellement avant 9 h, car les prêtres et ceux qui voulaient communier devaient être à jeun, c’est-à-dire qu’ils n’avaient ni mangé ni bu, pas même de l’eau, après minuit. Les mariages avaient lieu tous les jours de la semaine, sauf le dimanche. L’habitude de se marier le samedi est venue plus tard.
Un mariage double n’était pas inhabituel. Ça coutait moins cher aux familles, tant pour l’office religieux que pour le repas qui suivait. La grande majorité des familles avait peu de moyens ; de plus, comme nous étions en temps de guerre, plusieurs articles étaient rationnés, dont le sucre, le beurre et la viande.
Fait inusité : le voyage de noces s’était fait à cinq les deux premiers jours et à six les jours suivants ! Adrienne, 20 ans, soeur de Jules et d’Alice, avait accompagné les deux couples. Comme le budget était limité, Alice et Raoul l’avaient accueillie dans leur chambre, lors de leur première nuit de noces, dans une cabine sur le bord d’un lac à Kenogami. À Montréal, ils avaient rejoint le père de Jules et Léonce, un de ses frères, qui s’y étaient rendus par train. Les six, dont le père, avaient poursuivi leur voyage jusqu’à Saint-Narcisse-de-Beaurivage et la Beauce pour visiter des membres des familles Camiré et Vaillancourt qui y habitaient et où ils ont été logés. Autre temps, autres moeurs.
De gauche à droite : Léonce Camiré, Arthur Lecours, Odilon Camiré, Jules Camiré, Simone Lecours, Raoul Vaillancourt, Alice Camiré, Louis Camiré et Clodomir Vaillancourt
« Mon album est une vraie catastrophe : les angles, l’éclairage, les cadrages, les poses, les couleurs… presque tous les clichés sont décevants. J’aurais donc dû engager un photographe professionnel ! »
Les vidéos de mon mariage sont assez ordinaires…
« Nous avions demandé à un ami de filmer notre mariage avec son cellulaire. Malheureusement, les images sont de qualité discutable, et le son est terrible. J’aurais donc dû faire affaire avec un vrai vidéaste ! »
Le plus beau jour de ma vie a été gâché par des ampoules.
« J’ai commencé à avoir mal aux pieds pendant la cérémonie, et la douleur est devenue
insupportable durant la réception. J’aurais donc dû choisir des chaussures confortables pour mon mariage et prévoir une autre paire pour danser !
À 21 h, la piste de danse était déjà déserte !
« J’avais préparé moi-même une liste de lecture pour la fête, croyant que c’était suffisant.
Résultat ? Une ambiance très moyenne, au point que la plupart des invités sont partis tôt…
J’aurais donc dû engager un DJ pour faire lever le party ! »
En cuisinant tout moi-même, j’ai frôlé l’épuisement.
« J’ai décidé de m’occuper personnellement du repas de noces. Grave erreur! J’ai passé
des heures et des heures à tout préparer et j’étais à bout de souffle le jour J. J’aurais donc dû faire affaire avec un traiteur ! »
Mes fleurs de mariage faisaient un peu pitié…
« Un membre de ma famille bien intentionné s’est occupé des fleurs… Non seulement les bouquets de corsage étaient peu esthétiques, mais celui de la mariée était visiblement flétri. J’aurais donc dû faire appel à un fleuriste d’expérience ! »
J’avais l’air de me rendre à une fête costumée !
« Une bonne amie a offert de me faire une beauté pour mon mariage. Mais quand j’ai vu mon reflet dans le miroir, j’ai réalisé ma bévue… J’aurais donc dû effectuer des essais avant le grand jour, et surtout prendre rendez-vous avec des experts ! »
Mon agenda était pire que celui d’un premier ministre !
« Recherche d’une salle, réservation d’équipements, sélection du traiteur, etc. : ces démarches ont grugé des dizaines d’heures dans mon horaire déjà chargé. J’aurais donc dû recourir
à un service d’organisation de mariage ! »