Séance d’information virtuelle pour les étudiants postsecondaire
Séance d’information virtuelle en français pour les étudiants postsecondaire. Viens découvrir l’Université de l’EMNO!
Séance d’information virtuelle en français pour les étudiants postsecondaire. Viens découvrir l’Université de l’EMNO!
L’administration de l’Hôpital Notre-Dame de Hearst a complété le dernier exercice financier se terminant le 31 mars avec un surplus de 864 535 $. Les opérations du centre hospitalier ont couté 18 974 506 $ en 2021-2022, soit une augmentation de 923 228 $ comparativement à l’année précédente.
L’hôpital local est géré comme un organisme sans but lucratif. Au cours du dernier exercice financier, soit du 1er avril 2021 au 31 mars 2022, les revenus ont été à la hauteur de 19 839 041 $. La principale entrée d’argent provient du gouvernement de l’Ontario via le RLISS, le Réseau local d’intégration des services de santé du Nord-Est, qui a injecté 14 759 893 $.
La différence provient, entre autres, de financement ponctuel, d’Action Cancer Ontario, du recouvrement de dépenses ou des frais reliés aux patients. « Les frais reliés aux patients sont souvent par rapport au transport pour les soigner à l’extérieur », précise Liza Fortier, directrice générale de l’Hôpital Notre-Dame de Hearst. « Toutefois, l’hôpital et les patients sauvent énormément d’argent depuis que nous avons notre CT Scan directement dans nos murs. »
Au niveau des dépenses, c’est sans surprise que près de la moitié du budget passe dans les salaires accordés aux employés. Les salaires totalisent 9 842 847 $, la rémunération du personnel médical s’élève à 864 120 $ et il faut ajouter 2 976 296 $ pour les avantages sociaux. Par la suite viennent les fournitures avec 3 202 505 $ ainsi que les médicaments, fournitures médicales et chirurgicales correspondant à 930 292 $, qui sont les principales dépenses.
On peut dire que l’Hôpital Notre-Dame est en excellente situation financière grâce à un bas de laine de 4 930 735 $. « C’est un travail de plusieurs années. Les employés font une job tellement extraordinaire que nous pouvons compter sur une bonne situation financière. Depuis des années, notre institution n’a jamais été dans le rouge. On est probablement le seul hôpital de l’Ontario à pouvoir se vanter de cette situation. »
Profitant d’une subvention de la Fondation de l’Association médicale canadienne par l’intermédiaire du Fonds COVID-19 d’aide aux hôpitaux commu- nautaires, l’Hôpital Notre-Dame Hospital a acheté un mannequin pour la formation, un nouveau ventilateur, de l’équipement pour la salle d’opération et une machine pour vérifier l’étanchéité des masques en plus de couvrir les frais de l’entrainement pour le personnel. « Nous nous sommes assurés d’aider le personnel des autres organismes en ville grâce à notre machine pour vérifier l’étanchéité des masques. Nous sommes toujours ouverts à travailler avec les autres », ajoute Mme Fortier.
Conseil d’administration
Michel Brière a laissé la présidence du conseil d’administration de l’Hôpital Notre-Dame. Joëlle Zorzetto a pris la relève, secondée par la vice-présidente, Nadia Boissonneault-Alary. La tréso-rerie est tenue par Josée Dallaire. Dr Martin Papineau succède au Dr Richard Claveau à titre de médecin-chef, et Dre Marjolaine Talbot-Lemaire remplace Dre Lianne Gauvin comme présidente du bureau médical. Les administrateurs sont Isabelle Chouinard-Roy, Louis Corbeil, Josée Ringuette, Daniel Grenier, Manon Therrien-Pinto et Ruby Brunet qui a été acceptée à la table le 16 juin dernier. « Il est très difficile de trouver des personnes pour siéger au conseil d’administration. Nous devons souvent faire des recherches et on se fait souvent dire “ peut-être l’année prochaine ”. Le monde n’a pas le temps », constate la directrice générale.
À court de solutions, la directrice générale de l’Hôpital Notre-Dame de Hearst n’aura peut-être pas d’autre choix que de fermer l’urgence dans trois semaines. Aucun médecin n’est en mesure de se présenter au travail à des périodes précises de l’été. Le problème de l’hôpital de Hearst n’est pas unique en Ontario.
Il était minuit moins une l’été dernier avant que la direction de l’Hôpital Notre-Dame de Hearst soit dans l’obligation de fermer l’urgence. Cette situation semble vouloir se répéter cette année puisqu’il est impossible de trouver ne serait-ce qu’un médecin pour assurer la garde de l’urgence dans trois semaines.
Le nombre de médecins à Hearst est insuffisant, le recrutement est impossible et les remplacements sont de plus en plus rares. « Nos médecins sont à bout à Hearst », indique la directrice générale, Liza Fortier. « L’année dernière, à moins de 48 heures d’une fermeture de l’urgence, un médecin de Kapuskasing avait accepté de venir nous rendre service. Pour l’instant, nous n’avons pas d’option. »
Selon Mme Fortier, le ministère est bel et bien au courant de la problématique, mais impuissant devant la situation. Seule bonne nouvelle : le recrutement de médecins à la clinique LOCUM s’améliore et l’équipe est en mesure de combler plusieurs plages horaires.
La fermeture d’une urgence ne se fait pas seulement en barrant la porte. Selon la DG, il y a près de quatre pages de procédures à suivre pour aboutir à une fermeture selon les règles. Entre autres, elle doit s’assurer que toutes les affiches et les pancartes indiquant l’hôpital soient cachées. De même, les « H » désignant un hôpital non loin doivent complètement disparaitre.
COVID-19
À peine quelques minutes avant l’entrevue accordée au journal Le Nord, la directrice générale recevait une note annonçant la fin de l’aide financière pour contrer les dépenses reliées à la COVID-19 de la part du gouvernement, et ce, à compter du 1er juillet.
Le milieu de la santé est lourdement affecté par la pandémie. Le manque de médecins est directement relié aux nombreux professionnels de la santé ayant préféré devancer le jour de la retraite. De plus, la COVID-19 a poussé beaucoup de médecins à l’épuisement professionnel.
Solutions
Malgré les nombreux défis, Liza Fortier tente de garder la tête haute, d’être positive et à l’affut de toutes solutions. « On a une très bonne équipe, le temps arrange les choses. Je suis persuadée que nous serons en mesure de passer à travers et de régler les problèmes », souligne dignement la directrice générale.
L’Hôpital Notre-Dame de Hearst demande à la Municipalité une contribution financière afin de payer les services d’une infirmière praticienne, une stratégie à court terme pour exploiter la clinique de médecins suppléants jusqu’en 2022. Le conseil municipal de Hearst s’engage à contribuer 127 040 $ au budget d’exploitation 2022, soit la moitié du budget de la clinique.
Il n’est pas possible d’avoir recours à un financement provincial en vue de subventionner les services d’une infirmière praticienne.
À long terme, l’Hôpital Notre-Dame poursuit son processus de recrutement pour trouver trois médecins qui pourront soigner les 3 000 résidents de la région qui sont sans médecins de famille.
Stationnement pour véhicules lourds
La Commission des services de police de Hearst suggère au conseil de créer des stationnements supplémentaires accessibles aux camionneurs routiers afin de libérer la rue Front lors des fermetures de route. Dans de tels cas, il arrive que bon nombre de véhicules lourds s’immobilisent le long de la rue Front, ce qui occasionne des problèmes de circulation.
Le maire de Hearst, Roger Sigouin, apportera le sujet à trois tables de discussion pour vérifier si l’enjeu existe ailleurs dans le Nord de l’Ontario. Le maire communiquera avec l’Association des municipalités de l’Ontario pour savoir si la Ville peut avoir son appui afin d’obtenir un financement.
Statut vaccinal
La politique de vaccination contre la COVID-19 de la Corporation de la Ville de Hearst n’a pas été adoptée mardi. Le dossier a été remis à la prochaine rencontre du conseil qui aura lieu le 7 décembre. Après avoir reçu des avis légaux, le comité de travail a décidé qu’il faut examiner davantage la politique de vaccination avant de la mettre en vigueur.
Ladite politique serait appliquée aux employés, bénévoles, sous-traitants et élus. Les personnes qui ne souhaitent pas se faire vacciner auront l’option de passer un test rapide une fois par semaine, qui devra être payé de leur poche.
Parc des Nations
L’appellation du « parc des cultures » au centre-ville a changé de nom et est désormais appelé le « parc des nations ». Le comité organisateur du 100e de la Ville de Hearst a trouvé plus approprié d’employer le terme « nation », soit un ensemble d’êtres humains sur le même territoire qui partagent histoire, tradition et langue, au lieu de « culture », qui désigne un groupe partageant les mêmes connaissances par des exercices intellectuels.