Électronique

Lors de la dernière rencontre du conseil municipal de Mattice- Val Côté, les élus ont évalué la possibilité de se permettre de participer aux rencontres de manière électronique. Bien que la province l’accepte maintenant, le conseil a dû se rendre à l’évidence, la force du service Internet de la Municipalité ne permet pas d’offrir cet avantage.

Lors de cette rencontre présentée hier (mercredi 28 juin), le maire Marc Dupuis n’était justement pas à son poste puisque son emploi de chauffeur d’autobus l’apporte aux quatre coins du pays et il était à l’extérieur de la communauté lors de cette rencontre.

Actuellement, la seule façon électronique permise est une réunion virtuelle par Zoom, enregistrée, à laquelle prennent part tous les membres du conseil en cas d’urgence uniquement. Et, cette manière de faire ne changera pas. « Comme on n’est pas équipé pour la bimodalité, les gens, les conseillers, conseillères et maire pourraient techniquement se brancher, mais juste pour écouter et sans droit de vote puisque la discussion ne serait pas tout entendue », explique la conseillère municipale Sophie Gagnon. « Le Zoom reste en cas de force majeure seulement, comme pendant la covid, par exemple. »

La technologie présentement à la disposition de la Ville fait en sorte que la participation d’une autre personne via le téléphone, Messenger ou Zoom est pénible autant pour elle que pour les gens dans la salle, en raison d’un manque d’équipement efficace pour bien capter le son et les paroles, et le vote par procuration n’est pas actuellement permis.

Même si la Loi sur les municipalités permet dorénavant un vote par anticipation ou d’assister à une rencontre de manière électronique, chaque municipalité a le droit d’accepter ou non d’offrir cette opportunité. C’est au conseil de déterminer ce qui est permis, le nombre de participations, la méthode, si le membre compte pour le quorum, le droit de participer aux sessions à huis clos, etc.