Place St-Paul : un problème d’écureuils crée la zizanie entre les locataires et la Corporation

La Corporation de logements sans but lucratif de Hearst demande la collaboration des locataires de la résidence Place St-Paul afin de régler un problème d’écureuils, sinon ils pourraient être tenus responsables de payer. Les résidents s’opposent aux directives imposées par la Corporation et se sentent humiliés.

Dans une lettre envoyée aux résidents, il est indiqué que la direction et les employés de la Corporation de logement sans but lucratif de Hearst ont constaté un problème d’écureuils à la résidence Place St-Paul puisque certains locataires auraient pris l’habitude de nourrir ces animaux qui ont élu résidence dans la bâtisse. L’un des rongeurs se serait même laissé prendre en photo sur un balcon du deuxième étage.

Pour la Corporation, ces petits animaux à quatre pattes peuvent causer des dommages considérables à l’infrastructure s’ils décident de s’installer à l’intérieur. Pour cette raison, une lettre a été envoyée à tous les locataires demandant de cesser immédiatement de nourrir et d’attirer les écureuils vers la bâtisse.

Les employés ont retiré les mangeoires à oiseaux qui avaient été placées sur le terrain de la résidence. La lettre demande aux locataires d’enlever les mangeoires à oiseaux et les pots à fleurs des balcons. Puisque ces petits mammifères peuvent également faire leur nid dans les pots à fleurs, la direction exige que les pots à fleurs doivent être placés à l’intérieur le temps que les bêtes trouvent un autre endroit comme logis.

Un avertissement était également dans la lettre. « Les locataires qui continueront de nourrir ces animaux et d’ignorer notre demande seront tenus personnellement responsables de tous les dommages et dégâts qu’ils pourraient causer à notre bâtisse et tous les frais encourus pour s’en défaire seront à leurs propres frais, car un exterminateur pourrait être appelé.

Huit résidents affectés par les nouvelles directives estiment que les ordres sont exagérés et enfantins. Conrad Duguay, Carmen Pelletier, Margot Gingras, Yolande Cowie, Françoise Moreau et Alphonse Thériault ont signé une pétition afin de s’opposer à ces consignes et décidé de rendre l’affaire publique. L’une des résidentes a indiqué ne même pas être capable d’entrer son pot à fleurs puisqu’il est trop lourd et qu’il s’agissait d’un cadeau de son fils.

Le groupe de locataires trouve important de se rallier et de démontrer publiquement comment la Corporation a agi avec des retraités locaux. La pilule n’a vraiment pas passé au sein des résidents.

Photo/LeNord