Chaque année, la Fédération des transporteurs par autobus lance la campagne « M’as-tu vu ? » pour rappeler aux écoliers, aux parents, aux usagers de la route et aux conducteurs d’autobus combien la sécurité des enfants est l’affaire de tous. Du 30 janvier au 10 février 2023, joignez-vous à la Fédération et contribuez à sensibiliser la population sur les bons comportements à avoir pour assurer la sécurité des écoliers. Voici un aide-mémoire de ceux que les automobilistes doivent adopter à proximité d’un autobus ou dans une zone scolaire.
Près d’un autobus
Lorsque les feux jaunes d’avertissement d’un autobus clignotent, vous devez ralentir. Dès que ceux-ci deviennent rouges ou que le panneau d’arrêt de l’autobus se déploie, vous avez l’obligation de vous immobiliser à une distance d’au moins cinq mètres.
Cette règle s’applique que vous soyez derrière l’autobus ou en circulation inverse. Si vous êtes de l’autre côté d’un terre-plein, vous pouvez cependant poursuivre votre chemin. Cela n’est toutefois pas le cas si celui-ci est interrompu.
Si vous vous retrouvez à une intersection, vous n’avez pas à vous arrêter si vous circulez perpendiculairement à l’autobus ou si vous êtes en sens inverse et que vous faites un virage à droite. Dans toutes les autres situations, vous devez rester immobile jusqu’à ce que le conducteur rétracte son panneau.
Dans une zone scolaire
Divers panneaux de signalisation vous indiquent que vous vous situez dans une zone scolaire ou que vous vous en approchez. Ceux-ci sont accompagnés de limites de vitesse (30 ou 50 km/h) qu’il vous faut impérativement respecter durant les périodes d’activité scolaire.
Si votre route croise celle d’un panneau annonçant un passage pour écoliers ou pour piétons, vous devez céder le passage à ceux qui traversent la rue.
Pour plus d’informations sur la campagne « M’as-tu vu ? », visitez le mastuvu.info.
De nouvelles lumières jaunes seront installées au fil de l’été sur les autobus scolaires en Ontario. Ces lumières clignotantes annonceront que l’autobus scolaire est sur le point de s’arrêter, donnant ainsi aux conducteurs un avertissement plus long qu’ils doivent s’arrêter.
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Philippe Mathieu – IJL – Réseau.Presse – Le Voyageur
La modification trouve son origine dans le Nipissing. « Il y a environ un an, nous avons lancé une pétition dans la ville de North Bay et la région de Mattawa pour inciter le gouvernement à apporter ces changements, dit le directeur de la campagne Let’s Remember Adam, Pierre Ranger. Nous avons remis cette pétition à Vic Fedeli qui l’a ensuite transmise [au député] Mike Harris. »
Le projet de loi 246 pour des autobus scolaires plus sécuritaires a été proposé par le député de Kitchener-Conestoga, Mike Harris, puis sanctionné le 12 mai 2021.
« J’étais très heureuse d’entendre les nouvelles. Ça fait des années qu’on essaie de démontrer l’importance de ces lumières-là », dit la directrice générale du Consortium de services aux élèves de Sudbury.
Dorénavant, chaque autobus aura deux lumières rouges et deux lumières jaunes à l’avant et à l’arrière. Le ministère des Transports exige que chaque autobus acheté en Ontario après le 1er janvier 2005 ait huit feux de signalisation au plafond.
« Ça va faire une grande différence pour les automobilistes et les jeunes qui traversent la route », souligne Mme Boucher. On estime que la modification des lumières va affecter environ 400 autobus dans le Grand Sudbury.
La province de l’Ontario est la dernière province au Canada à exiger l’installation des lumières jaunes. «Nous sommes super contents de savoir que ces autobus vont rejoindre le reste de l’Amérique du Nord et qu’ils seront plus sécuritaires pour tous», dit Pierre Ranger.
Selon l’organisme Let’s Remember Adam, environ 30 000 véhicules dépassent illégalement un autobus scolaire chaque jour de l’année scolaire en Ontario. Cela peut se traduire par une amende de 400 $ à 2000 $ et six points d’inaptitude pour une première infraction.
Let’s Remember Adam continue à demander un plus haut niveau de sécurité pour les autobus scolaires de l’Ontario. Leur site internet affiche présentement un campagne qui demande l’installation de caméras sur le bras d’arrêt des autobus scolaires. Ces caméras permettraient d’identifier les conducteurs fautifs et ont un effet dissuasif.
Peu importe la température, l’enseignement aura lieu. Depuis le 25 mars 2022, les élèves au niveau secondaire du Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières (CSCDGR) suivent leurs cours en ligne à la suite de l’annulation du transport scolaire lors d’une journée d’intempérie. Le conseil scolaire déclare que l’enseignement se fera uniquement en virtuel dans le cas où une intempérie est annoncée, et que la présence sera obligatoire.
Cette décision a été prise pour l’ensemble des élèves du secondaire, sauf pour les jeunes avec de grands besoins nécessitant de suivre les cours en présentiel qui fréquentent une école du CSCDGR. « Sachez que l’enseignement à distance lors d’une journée d’intempérie facilitera la continuité des apprentissages », déclare Nancy Lacroix, directrice de l’École secondaire catholique de Hearst, via un communiqué daté du 25 mars.
La présence est obligatoire pour tous les élèves et la secrétaire de l’école fera un suivi pour toute absence lors d’une journée d’intempérie. Les élèves devront se joindre à la classe par l’intermédiaire de la plateforme TEAMS et le personnel enseignant aura la tâche de transmettre les informations requises afin d’y accéder.
Les familles avec une faible connexion à Internet devront communiquer avec l’école en vue de trouver une solution pour suivre les cours à distance.
Première expériencenon concluante
Hier, le mercredi 30 mars, la première journée d’intempéries depuis l’implantation de cette nouvelle règlementation, est survenue. La radio CINN 91,1 a annoncé l’annulation du transport scolaire, donc les étudiants devaient se brancher en ligne afin de suivre leurs cours.
Une personne de l’équipe des Médias de l’épinette noire a été témoin de la surcharge de travail de l’équipe du secrétariat de l’École secondaire catholique de Hearst puisque la majorité des étudiants ne se seraient pas branchés à leur ordinateur. Une série de communications avec les parents aurait permis de conscientiser tout le monde à cette nouvelle manière de procéder.
Depuis le retour de la période des Fêtes, les élèves ont manqué énormément de classe due à la température, ce qui retarde l’éducation imposée par le ministère de l’Éduction de l’Ontario.
C’est un drôle de véhicule bleu turquoise à l’allure futuriste que les habitants de West Rouge, à l’Est de Scarborough, voient passer devant leurs fenêtres depuis le mois de septembre. La TTC, Metrolinx et la Ville de Toronto y testent actuellement une navette autonome, sans chauffeur, en conditions réelles.
Olli, c’est son petit nom, pourra embarquer 8 passagers à une vitesse maximale de 20 km/h. Pour le moment, un technicien est aux commandes pour cartographier et programmer l’itinéraire. Il faudra donc patienter jusqu’en novembre pour se laisser gratuitement transporter par ce véhicule pas comme les autres.
En raison de la covid, on n’embarquera pour l’instant que 4 passagers, tous du même foyer, qui devront réserver leur place en ligne. Au début, un agent sera présent à bord pour reprendre le contrôle du véhicule si besoin.
Désenclaver un quartier
Cette «petite boîte» de 2 mètres sur 4 mètres reliera la gare de Rouge Hill au quartier de West Rouge, en empruntant l’avenue Lawrence Est. À noter que l’itinéraire sera raccourci en fin de semaine.
Circulant aux heures de pointe, avec des horaires calibrés sur ceux des trains GO, cet essai a été pensé pour combler les lacunes actuelles du système de transport en commun. Le quartier se situe en effet hors de la zone de desserte de la TTC, soit un rayon de 400 mètres.
L’idée est d’inciter les habitants à délaisser leur voiture pour se rendre à la gare.
Les caractéristiques du quartier, compatibles avec les limites techniques d’Olli, y ont rendu l’essai possible. Faible densité de circulation. Absence de passages à niveau et d’écoles. Espaces aménageables ou déjà disponibles pour l’embarquement. Désembarquement des passagers. Stationnement du véhicule. Recharge de ses batteries.
Transports autonomes, transports du futur?
Électrique, accessible aux personnes handicapées via une rampe dépliante et des annonces sonores et visuelles, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur… Cette navette répond aux préoccupations politiques d’aujourd’hui. Mais s’agit-il d’une technologie suffisamment mature? Quel est son potentiel pour les transports en commun de demain?
«Les navettes automatiques sont une technologie toute nouvelle. Ici, il s’agit seulement d’une seule application de la conduite autonome. Elle pourrait être mise en œuvre à l’avenir pour les transports publics», explique Eric Holmes, porte-parole de la TTC.
La TTC l’assure, l’objectif de cette expérimentation est de mieux comprendre le fonctionnement de cette technologie, son potentiel pour des utilisations futures… Mais aussi les changements requis pour l’intégrer au système de transport public existant.
Dans l’immédiat, il n’est pas question de rendre ce service permanent, ou de l’étendre davantage.
Olli à l’épreuve de l’hiver
Comment les conditions hivernales les plus rigoureuses affecteront-elles les performances d’Olli? Il s’agit de l’une des questions les plus importantes à laquelle cet essai devra répondre.
L’équipe du projet se montre plutôt confiante à cet égard. Les connaissances actuelles suggèrent qu’Olli peut fonctionner dans des conditions météorologiques variées, même sous la neige.
Cependant, «les fortes pluies, la neige abondante et le brouillard pourraient impacter l’efficacité des radars et LiDars (mesure de la distance par lasers), rendant impossible la conduite autonome». Ce risque semble être pris très au sérieux. «La météo sera surveillée de très près. La navette pourrait être mise hors service si les conditions climatiques sont jugées dangereuses», assure M. Holmes. De son côté, le froid impactera très probablement les batteries du véhicule. «Nous savons que l’autonomie des batteries peut être réduite à cause des basses températures. Pour atténuer ce problème, l’entrepôt de stockage d’Olli est chauffé. Néanmoins, le rayon d’action de la navette sera peut-être limité quand les températures descendront en-dessous de zéro», avertit l’équipe.
Faire adopter la navette autonome
Cependant, les obstacles pour étendre l’usage de cette technologie de transport autonome ne sont pas que techniques. Par exemple, un autre défi se dresse sur le parcours d’Olli. La présence de l’engin dans les rues de West Rouge ne fait pas tout à fait l’unanimité.
Le projet a suscité un mélange de curiosité et d’appréhension dans le quartier. Comme le montre le sondage issu de la consultation publique de 2019, si 78% des répondants supportaient le projet, 44% avaient tout de même des préoccupations quant à l’aspect sécuritaire du véhicule. Pas assez rapide, ni suffisamment efficace pour délaisser la voiture, d’une lenteur susceptible de causer des embouteillages aux heures de pointe… Les plus sceptiques ne voient pas Olli d’un très bon œil. Pour certains, cette expérimentation serait même un gaspillage d’argent public.
La TCC dit entendre ces critiques. Elle argue en retour que l’essai permettra justement de mieux cerner ces préoccupations et d’identifier le niveau de performance requis pour exploiter de ce type de transport autonome à l’avenir. La perception publique d’Olli, que ce soit pour ses utilisateurs ou pour les autres usagers de la route, sera prise en considération à l’issue de l’essai.
L’expérimentation sur route se poursuivra jusqu’en février 2022… à moins que la météo n’en décide autrement.