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Les enfants qui ont participé au camp d’arts visuels du Conseil des Arts de Hearst ont créé de toute pièce une murale en dessous du pont de la rivière Mattawishkwia, sur la 9e Rue. Le Club Rotary de Hearst a décidé de participer à cette initiative avec son programme pour la jeunesse et a remis un chèque d’une valeur de 1700 $ au CAH. 

Le Club Rotary de Hearst a décidé de participer à cette initiative avec son programme pour la jeunesse et a remis un chèque d’une valeur de 1700 $ au CAH. Avec les enjeux de financements de l’organisme artistique, c’est une année difficile pour le Conseil des Arts, donc ce don limite quelques dépenses et il est très apprécié du personnel. Photo : Maurice Lepage

Le camp d’arts visuel du CAH a eu lieu la semaine dernière ; 20 enfants de 6 à 11 ans étaient inscrits. Les artistes en herbe ont suivi des ateliers de création pour connaitre les étapes nécessaires dans ce processus. « Le groupe était divisé en deux : les 6 à 8 ans ensemble et les 9 à 11 ans pour l’autre groupe. Les plus vieux, je leur ai tous remis un cahier de bord, ils sont tous partis de zéro puis je les ai guidés à trouver des idées, faire des toiles d’araignée, des choses comme ça pour pouvoir développer leurs idées », explique Pascal Roy. 

Par la suite, les ateliers ont été créés par M. Roy et ils ont été donnés en collaboration avec l’artiste locale Kariane Lachance ainsi que les étudiants David, Myriam et Justine. Les enfants plus vieux étaient chargés de trouver le sujet de la murale ensemble. Ils l’ont ensuite présenté à la Ville de Hearst. 

Pascal explique que ses collègues et lui caressaient l’idée de réaliser ce projet depuis un bon bout puisque les gens avaient recommencé à peindre des graffitis à cet endroit. « Au début, nous planifiions faire la murale à nos frais, mais lorsque j’ai approché la Ville à ce sujet, c’est eux qui m’ont conseillé de contacter le Club Rotary, car ils avaient eu une idée de projet semblable il y a quelques années, mais celui-ci n’avait pas abouti. Puisque le camp servait à enrichir les connaissances des enfants pour les appliquer sur le projet de la murale, leur contribution a permis de financer le camp et la murale. » 

Avec les enjeux de financements de l’organisme artistique, c’est une année difficile pour le Conseil des Arts, donc ce don limite quelques dépenses et il est très apprécié du personnel. De plus, ils ont fait affaire avec une personne membre du Club Rotary qui a accordé des tarifs préférentiels dans l’achat des matériaux. 

Pascal Roy a toujours aimé l’art et il a étudié dans ce domaine après le secondaire. Ce sont surtout ses cours avec Mme Rheault à l’École secondaire catholique de Hearst qui lui servent encore à ce jour, car c’est grâce à elle qu’il a internalisé plusieurs concepts de base, guidant les ateliers de création avec les 9 à 11 ans, puisqu’ils étaient à la base de toutes les décisions du projet. Ces jeunes avaient des ateliers séparés de l’autre groupe où ils apprenaient à propos du processus de création. « Il y avait l’étape de choisir l’idée, l’étape de faire l’exploration de l’idée comme décider les couleurs et les thèmes qu’ils voulaient avoir dedans. » 

Les enfants ont appris en grand groupe la signification des couleurs comme les couleurs chaudes et les couleurs froides, et où les utiliser. « Ils ont aussi appris à mélanger les couleurs. Il y avait un atelier sur les différents types de lignes et ces ateliers-là, ce sont tous les enfants qui y ont participé. Ensuite, le groupe chargé du projet a fait les croquis qui ont été présentés à la Municipalité avant de transposer le croquis sur le mur. » 

La jeune artiste Heidi Baillargeon était du lot, étant donné que ses oeuvres sont toujours en exposition. L’un des ateliers de Pascal consistait à y amener les groupes et faire ressortir les thèmes illustrés dans chaque oeuvre. 

Tous les enfants du camp ont participé à la murale. Les plus jeunes étaient jumelés avec les plus vieux ; ils les ont guidés dans ce qui devait être accompli. Pascal Roy était ravi que les enfants terminent le projet, et ce, même en moins de temps que prévu. Ce qui est intéressant de la murale, c’est que même en passant à grande vitesse à vélo les points centraux sont faciles à identifier.

 

Photo : Pascal Roy