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Depuis plusieurs années, les Orléanais se sentent délaissés par le système de transport de la ville d’Ottawa. Avec une croissance démographique marquée ces dernières années, les résidents de l’est d’Ottawa sont confrontés à de nombreux défis, notamment l’augmentation du temps passé dans les embouteillages, le peu d’options en transport en commun et le manque de fiabilité du réseau qui dessert ce secteur de la ville.

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Isabelle Beaudoin – IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais

 Alors que la première partie du Plan directeur des transports (PDT) de la ville d’Ottawa a été approuvée le 26 avril dernier, il est essentiel de se demander quelle place est accordée à la situation d’Orléans dans cette révision globale. Le PDT présente les politiques qui guideront la prise des décisions sur le réseau de transport d’Ottawa au cours des deux prochaines décennies, et portent principalement sur la croissance et la densification, les changements climatiques, la technologie et la nouvelle mobilité, la sécurité routière et les rues complètes, les rues et communautés saines, de même que l’abordabilité.

Interrogée sur les enjeux de transport dans son quartier, la conseillère municipale Catherine Kitts, dénonce ouvertement les options de transport en commun pour le sud d’Orléans qu’elle qualifie de « totalement inadéquates ». « Nous avons atteint le point de basculement où nos routes deviennent dangereuses », ajoute-t-elle.

Madame Kitts redouble d’efforts pour que la Ville considère sérieusement et rapidement les « problèmes urgents » à Orléans-Sud. Dans le cadre de la première phase du PDT, elle a tout de même réussi à faire adopter trois motions au conseil, qui visent notamment à ajouter un tronçon manquant du réseau de pistes cyclables Crosstown pour desservir Bradley Estates, Trailsedge et Chapel Hill Sud; à ajouter un libellé dans le plan pour s’assurer que les déficits de mobilité et la croissance seront une considération clé dans la partie 2 du plan; et à utiliser les examens financiers en cours pour obtenir un financement supplémentaire pour les grands projets d’infrastructure dans les zones de développement important à travers la ville.

Le directeur par intérim de la Planification des transports d’Ottawa, Frank McKinney, est bien conscient de la croissance importante et des nouveaux projets d’aménagements dans les secteurs en banlieue d’Ottawa, comme Orléans-Sud.

Il confirme que certaines actions concrètes sont envisagées pour améliorer les conditions routières de ce secteur, notamment la « modification de l’intersection du chemin Innes et de l’avenue Lamarche, la conception d’une intersection avec feux de circulation à l’angle du chemin Mer-Bleue et de la promenade Decoeur, l’aménagement d’un carrefour giratoire à l’angle du boulevard Portobello et de la rue Valin et une étude de faisabilité de la circulation pour le chemin Tenth Line et le boulevard Brian Coburn. »

Enfin, la conseillère Kitts appelle les résidents d’Orléans-Sud à participer aux consultations sur la deuxième partie du Plan directeur des transports, qui devraient avoir lieu en 2024. C’est là que les détails concernant les projets de transport en commun et les projets routiers seront présentés, et les commentaires des résidents seront pris en compte dans le processus de prise de décision. Il est possible d’en savoir plus en visitant le participons.ottawa.ca/plan-directeur-des-transports.

La participation communautaire permettra afin d’assurer que les décisions prises reflètent les besoins et les souhaits de la communauté.