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Le 29 octobre 2022, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario annonçait l’élection de son nouveau président, Fabien Hébert. Après six mois en poste, le Hearstéen a besoin d’un nouvel ensemble de pneus pour son véhicule, mais il semble vraiment heureux du travail accompli jusqu’à maintenant.

Le 21e président de l’AFO trace déjà un bilan positif de sa nouvelle carrière. « C’est ce que je m’attendais, mais en plus gros », indique Fabien Hébert. « J’avais été interpelé à me présenter à la présidence pour mes expertises en santé, donc j’avais en tête que j’allais travailler en santé et j’avais un peu moins une bonne compréhension de l’ensemble de tous les autres dossiers. J’avais quand même fait un peu de recherches avant de me présenter, mais j’ai réalisé qu’il y a d’autres gros dossiers et c’est très intéressant, j’adore ça. »

En seulement six mois, il est assez difficile de faire bouger de manière radicale les dossiers de l’AFO puisqu’ils impliquent les gouvernements. À ce niveau, il faut s’adapter au rythme des politiciens. « En politique, il y a beaucoup de discussions, beaucoup d’échanges et les changements se font très très lentement. Par contre, pourvu qu’il y ait du mouvement, que ça avance et que ça s’en va dans la bonne direction, je pense que c’est positif. »

Le poste de président de l’AFO est rémunéré puisqu’il implique plusieurs responsabilités et déplacements. « C’est un poste à temps partiel, mais je ne dirais pas que c’est un poste à mi-temps. Je dirais que je mets en moyenne 25 à 30 heures par semaine », avoue M. Hébert.

La mission

L’Assemblée se donne comme mission d’être le porte-parole, mais aussi un organisme provincial rassembleur pour les Franco- Ontariens. Pour accomplir cette mission, la présidence est appelée à se rendre aux quatre coins de l’Ontario, mais surtout être visible aux deux paliers de gouvernement, soit à Queen’s Park à Toronto et à la Chambre des communes à Ottawa.

Pour une personne qui vit à Hearst, les deux principales destinations sont à plus de 10 heures en auto. « J’ai besoin de nouveaux pneus sur mon camion », mentionne-t-il en riant. « Je me suis déplacé facilement deux fois par mois. Mais, ce n’est pas comme si c’était une surprise, je le savais d’avance. »

Le principal intéressé avoue utiliser l’avion à certaines occasions, toutefois il n’y a pas une énorme économie de temps. « On doit conduire près de trois heures pour aller prendre l’avion à Timmins. Depuis quelque temps, l’avion part à 7 h le matin, donc tu dois aller coucher à Timmins la veille parce qu’avec nos routes, on ne sait jamais quand c’est bloqué. Une fois à Toronto, il faut attendre pour le transfert à Ottawa ! Donc, il n’y a pas vraiment d’économie de temps en plus de te ramasser à pied lorsque tu arrives à destination. »

À l’instar de la population de Hearst, les déplacements en voiture ne lui font pas peur. « C’est intéressant parce que je mélange le travail et le plaisir ; ça me donne le temps d’aller voir ma famille à Ottawa, mes deux frères sont là. »

Au micro de l’émission L’info sous la loupe sur les ondes de CINN 91,1, Fabien Hébert a indiqué sans hésitation qu’il ne regrettait rien : si c’était à refaire, il prendrait la même décision.

L’entrevue complète de 36 minutes avec Fabien Hébert est disponible sur le site Web de la radio, cinn911.com, dans la section podcast.

Le président de l’AFO, Fabien Hébert (à gauche), prend la pose avec le directeur général de l’AFO, Peter Hominuk