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La gestion de l’aéroport municipal René-Fontaine de Hearst était remise à forfait depuis de nombreuses années à Luc Lanoix. Alors que celui-ci se dirige vers la retraite, la Ville n’a eu d’autre choix que de reprendre la gestion des installations aéro­portuaires et profiter de l’expérience de M. Lanoix pour former la relève. La Ville utilisera cette période pour ajouter de l’équipement afin de faciliter, entre autres, l’atterrissage de l’avion-ambulance dans n’importe quelle condition.

La gestion d’un aéroport est très particulière. La personne attitrée nécessite des connaissances accrues au sujet des lois fédérales de l’aviation et de divers aspects spécifiques à l’aviation. La Ville de Hearst profitera des dernières années de travail de son entrepreneur responsable de l’aéroport pour apporter des modifications et former une relève. « Ça prend des personnes d’expérience dans l’aviation. Tu ne peux pas juste mettre n’importe qui », assure Roger Sigouin. « C’est très complexe être gérant de l’aéroport et il a un très grand rôle à jouer. »

Le contrat actuel sur la gestion de l’aéroport local se termine le 31 décembre 2022. Le gestionnaire avait déjà mentionné qu’il ne souhaitait pas prolonger son contrat sous la forme actuelle. Il souhaite alléger ses responsabilités et réduire ses obligations puisqu’à la lecture de l’entente, on remarque que la personne responsable doit être de garde 24 heures sur 24, sept jours sur sept.

La Ville de Hearst a donc décidé de reprendre le collier et d’embaucher des employés municipaux. La méthode choisie consiste à engager un directeur des services aéroportuaires et des préposés à l’aéroport.

D’ici sa retraite, l’actuel gérant occupera le poste de directeur et procèdera à la gestion et à la formation du personnel. « On est chanceux d’avoir un Luc Lanoix qui a ça à coeur », explique Roger Sigouin, maire de Hearst.

Deux postes de préposés seront créés, soit l’un à temps plein et le second à temps partiel. L’employé à mi-temps sera responsable de la gestion des opérations courantes, comme les travaux de conciergerie, d’entre­tien et de ravitaillement.

La Ville estime également que le directeur aura plus de temps pour soumettre diverses demandes de subventions con­cernant les projets de l’aéroport et travailler sur le projet touchant le développement économique.

Reprendre le contrôle des opérations de l’aéroport coutera 166 822 $ de plus annuellement à la Ville. Quelques dépenses s’ajouteront également, par exemple l’achat d’une camion­nette avec des capteurs spéciaux pour effectuer des essais de la piste, en plus de l’achat d’un nou­veau réservoir de carburant pour ravitailler les avions sur le lac.

Histoire

L’aéroport assure les vols de fret et d’aviation générale, y compris l’ambulance aérienne. Les services des incendies de forêt l’utilisent constamment pour effectuer la maintenance des aéronefs. L’aéroport est capa­ble de supporter à la fois ce qu’on appelle des vols à vue et des vols aux instruments. Encore dernièrement, la Ville tentait d’obtenir une subvention pour d’autres instruments plus performants et plus modernes.