Skip to content

Cette année, l’évènement de réseautage est organisé par le Département de développement économique de Hearst en partenariat avec le Centre Partenaires pour l’emploi (CPE). L’activité aura lieu le jeudi 22 décembre au Centre Inovo, après une absence de quatre ans.

La 9e édition de Destination Hearst est de retour au calendrier municipal après avoir été organisé la dernière fois en 2018. Pour Mélissa Larose, directrice du Développement économique, la relance de l’évènement se cadre dans la crise du manque de main-d’oeuvre. « Ce qu’on a pu entendre dans les années passées, c’est que ce fut un grand succès », raconte-t-elle. « On a été capable de retrouver des anciens qui sont revenus à Hearst, à cause de Destination Hearst. »

Selon Mme Larose, il est facile de voir que depuis la pandémie, il y a plusieurs familles qui sont revenues vivre à Hearst. Avec l’activité, l’objectif serait d’établir encore plus de foyers. « Une famille, ce sont des enfants dans nos écoles et partout dans la communauté. Ça crée une grosse retombée économique. »

Pour ce faire, la Ville a décidé de s’associer avec le Centre Partenaires pour l’emploi afin d’organiser l’évènement. « L’idée est d’aller chercher nos experts pour organiser les divers évènements », explique Mme Larose.

Une pratique que la Ville examine de plus en plus, c’est celle de créer des partenariats avec différents experts de la communauté allégeant ainsi les charges organisationnelles.

Dans ce cas, la Ville compte sur le réseau déjà établi par le CPE avec les différentes entreprises. « Nous, on a de bonnes relations avec les employeurs, donc on est déjà en contact », explique Stéphanie Lacombe, du Centre Partenaires pour l’emploi. « Ça faisait juste du gros bon sens. »

Pour les organisateurs, l’activité de recrutement permet aux employeurs de la région de « vendre leur salade » auprès de la jeunesse, surtout aux étudiants universitaires ou collégiaux, locaux ou à l’extérieur de la ville de Hearst. « Le but de Destination Hearst est de trouver des postes [de travail] nécessitant du postsecondaire », souligne-t-elle. « Donc, des employeurs qui ont des postes disponibles qui demandent un baccalauréat, un diplôme ou un apprentissage. »

Cette année, les jeunes des écoles secondaires sont aussi invités à venir questionner et se renseigner sur les entreprises locales afin de mieux connaitre les exigences nécessaires aux différents domaines. Pour les étudiants encore indécis par rapport à leurs futures études, Mme Lacombe souligne la présence du Collège Boréal et de l’Université de Hearst à l’évènement.