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L’inauguration d’une première salle d’inclusion au sein du Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières (CSCDGR) a eu lieu à Cochrane, territoire traditionnel des Anishinaabe, plus particulièrement de la Première Nation crie de Taykwa Tagamou ainsi que du Traité no 9, jeudi dernier le 22 février, au gymnase de l’École secondaire catholique Nouveau-Regard. 

La responsable des communications du CSCDGR, Catherine Mongenais, et son équipe ont détaillé l’initiative par courriel et répondu aux questions qui leur avaient été posées. 

Sur le site Web du CSCDGR, on peut lire qu’il y a un Comité d’éducation autochtone et c’est lors de leurs rencontres que les membres proposent des idées qui seront par la suite suggérées au Conseil. « Le plan d’action de l’éducation autochtone tient compte de quatre axes prioritaires : soutenir les élèves, soutenir le personnel scolaire, accroitre l’engagement et la sensibilisation, utiliser les données pour soutenir le rendement des élèves. » 

Ce sont deux anciens élèves membres du Comité d’éducation autochtone qui ont entamé une discussion avec les autres membres. Dans leur établissement postsecondaire, on retrouve une salle d’inclusion. « Ils ont expliqué avoir senti leur fierté et leur estime de soi augmenter énormément grâce à cette salle. Ils se sentaient bien accueillis et sentaient qu’ils faisaient partie de la famille de cette institution scolaire. Le comité a reconnu l’importance de ces témoignages en mettant de l’avant cette initiative d’avoir une salle d’inclusion dans chacune de nos écoles secondaires ». 

La responsable du dossier des Premières Nations, Métis et Inuit, Angèle Beaudry, souligne l’importance de cette inauguration : « Je suis tout à fait convaincue que cette belle salle d’inclusion sera un soutien pour de nombreux élèves et membres du personnel. C’est un moment fort d’inclusion que nous avons pu vivre ensemble par cette inauguration. » 

D’autres salles d’inclusion seront éventuellement intégrées à chacune des écoles secondaires du CSCDGR et malgré le fait que cette salle se trouve dans une école secondaire, elle peut être utilisée par tous nos élèves et des membres de la communauté. 

Un de ces élèves était présent lors de l’inauguration la semaine dernière, Logan Daoust, diplômé de l’École secondaire catholique Thériault et représentant des jeunes autochtones au Comité d’éducation autochtone. Voici un extrait de son témoignage lors de la soirée : « La salle d’inclusion est bien plus que la création d’un lieu physique. C’est un symbole de reconnaissance, de respect et un pas vers la guérison. Depuis des années, j’ai rêvé d’un sanctuaire au sein de nos écoles où les élèves autochtones pourraient se reconnecter à notre héritage, trouver du réconfort et s’éloigner d’un monde qui a, pendant trop longtemps, négligé notre douleur et notre histoire. » Pour Logan Daoust, cette initiative est un rappel puissant de ce que nous pouvons accomplir quand nous nous écoutons et travaillons ensemble vers un but commun. 

Selon les réponses de l’équipe de gestion des communications du CSCDGR, les Premières Nations, Métis et Inuit sont accueillis depuis longtemps à titre d’invités dans les écoles. Ils partagent des enseignements authentiques, des cérémonies et des activités ; il y a maintenant un endroit pour vivre ces expériences dans un lieu inclusif rempli de référents culturels. 

Le financement de ces salles découle du budget du dossier d’éducation autochtone du CSCDGR. C’est du financement qui est octroyé au Conseil scolaire par le ministère de l’Éducation. 

Et pour ce qui est de l’École secondaire catholique de Hearst, le CSCDGR dit vouloir attendre que les rénovations soient complétées avant de pouvoir y entamer ce beau projet. 

Photos : Conseil scolaire catholique de district des Grandes Rivières