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Le plus gros du bouleversement de la pandémie de la COVID-19 semble derrière nous, toutefois plusieurs petites et moyennes entreprises (PME) ne sont pas sorties du bois. Au même moment, la date limite pour le remboursement du prêt du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) est jeudi prochain, le 18 janvier. La députée d’Algoma-Manitoulin-Kapuskasing, Carol Hughes, s’inquiète grandement pour les PME de son comté. 

Afin d’aider les entreprises canadiennes à passer à travers la pandémie de COVID-19 et du même coup s’assurer une certaine stabilité économique, le gouvernement du Canada a octroyé des prêts de 30 000 $ à 60 000 $ avec une date d’échéance pour profiter du prêt sans intérêt. Également, si les remboursements sont appliqués avant la date butoir, les PME sont en mesure de conserver une somme de 10 000 $ à 20 000 $. 

Selon Mme Hughes, 250 000 PME pourraient faire faillite cette année à cause de ce remboursement. Elle se dit très inquiète du sort des petites entreprises locales qui doivent également composer avec l’économie canadienne, et même mondiale, marquée par l’inflation ainsi que l’accès plus difficile au crédit et au capital. 

Les entreprises incapables de rembourser le prêt à temps ne pourront profiter du pourcentage radié et commenceront à payer de l’intérêt sur le montant restant. Certaines entreprises demandent des prêts bancaires pour éliminer la dette au gouvernement. De cette façon, à titre d’exemple, sur le prêt de 30 000 $ du gouvernement, elle peut conserver une somme de 10 000 $.