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Dans les années 50, il y avait deux magasins pour les enfants : A. C. Smith et Freeman Smith. Les deux frères qui avaient leurs magasins situés sur la rue George – A. C. Smith près de l’Hôtel Queen’s et Freeman Smith en face du théâtre Cartier (à peu près). Les deux magasins vendaient des bonbons, des cartes de hockey, des comics, de la crème glacée, des barres de chocolat, des cigarettes, etc. En plus, ils vendaient des disques 45, 33 et 78 tours, ainsi que des machines à boules. Il y avait aussi des machines à boules (pin-ball) à la salle de billard de M. Giroux.

On y trouvait des chips Krispak, Hostess, Ruffles, des Hickory Sticks en plus du maïs soufflé Crackerjack et Pink Elephant. Chacun coutait de 5 à 10 cennes. Comme bonbons, il y avait des cigares et des pipes en réglisse, des bonbons bananes et arachides, des framboises sucrées, des jujubes, des petits paquets de pastilles en bonbon, des caramels, des réglisses All Sorts, des gommes ballounes Bazooka entre autres, des Life Savers, de la gomme Juicy Fruit, Spearmint et Doublemint, des petits cœurs sucrés, des jelly beans, des menthes, des cigarettes en bonbons, des cigares en cire contenant un jus, de la gomme Chicklets, des colliers en bonbons, des Certs, des Fizzies, de grosses lèvres en cire, des cornets de crème glacée en bonbon, des bonbons moelleux sucrés de toutes les couleurs, des bonbons durs et bien d’autres.

Il y avait aussi des barres de chocolat Jersey Milk, Oh Henry, Sweet Marie, Dairy Milk, Coffee Crisp, Crispy Crunch, Cherry Blossom, Eat More, Rolo, AERO, Bounty, Chunks, Butterfinger, Wunderbar ainsi que des Smarties, des Glossettes Raisins et Peanuts parmi tant d’autres. De plus, ill y avait une variété de produits gelés tels les Polar Bar, Popsicle, Drumstick, Fudgesicle, Cream Bar et Ice cream Sandwich. Chez les boissons gazeuses, on retrouvait par exemple le Coca-Cola, le Pepsi, le 7-Up, l’Orange Crush, la Root Beer, le Ginger Ale et le Crème Soda rouge ou blanc. Les prix variaient généralement entre 10 cennes et quatre pour une cenne (oui, les cennes existaient encore dans le temps). J’ai déjà raconté mes expériences avec les cartes de hockey et la vente de bouteilles vides, alors je passe au prochain sujet.

Dans le temps, tous les dépanneurs, restaurants, théâtres, hôtels ainsi que les confiseries vendaient des cigarettes à environ 33 cents du paquet. Il y avait des Players, Du Maurier, Export, Matinee, Lucky Strike, Gîtanes, Sweet Caporal, Camels, Malboros, Buckingham et autres. Les machines à boules (pin-ball machines) étaient aussi populaires. Pour cinq cennes, on pouvait jouer une partie. Tu avais cinq boules et tu devais amasser un certain nombre de points pour avoir une partie gratuite. Les machines étaient souvent hors service parce que les plus grands avaient tendance à soulever la machine pour contrôler le trajet de la boule et cela faisait arrêter (ou tilter) la machine. Ces magasins étaient aussi très populaires auprès des adolescents puisqu’on y vendait aussi des disques 45 tours (une chanson), 33 tours (plusieurs chansons) et 78 tours (disques d’une chanson réservée surtout pour la musique populaire, les hit). Les deux frères Smith étaient très gentils avec les jeunes. Il en était ainsi pour leurs épouses, nées Kniprath et Lecours. J’imagine que les deux couples auraient des histoires très intéressantes à raconter s’ils étaient encore avec nous.

Quelques commentaires des lecteurs

Pauline : J’avais toute une collection de 45 tours.

France : Mme Smith nous faisait jouer les nouveautés, et nous pouvions commander nos propres sélections que nous découvrions à la radio CFCL, et la nuit sur d’autres postes de radio.

Pierrette : On gardait des enfants pour 25 cennes l’heure pour acheter un 45 tours à un dollar. Nous étions fières de nos achats. Julienne : Mon premier emploi d’été comme étudiante a été au magasin de Freeman et Marie-Ange Smith. La spécialité était les cornets de crème glacée de toutes les saveurs possibles (une boule ou deux boules) et Mme Smith était bien fière de dire qu’elle avait les meilleurs et les plus belles boites de chocolat pour toutes les occasions. J’ai travaillé deux étés pour eux. Ça ramène de beaux souvenirs !

Denise : Moi j’y ai acheté mes premiers vinyles, 33 et 45 tours, et je les ai encore… lol. J’ai toujours une table tournante aussi, cassettes et joueuse de cassettes. Soit que j’aime la vieille musique, où je suis ramasseuse de cochonneries.

Pierre : Et il y avait des pétards à mèche et ceux qu’on m’était dans les pistolets.

Jacqueline : Et ils vendaient aussi des lunes de miel, c’était donc bon. J’en cherche encore… lol.

Ben : Les parties de pin-ball coutaient 5 cennes. Pour nous, les plus jeunes, de temps à autre M. Smith levait le couvert derrière la machine et nous donnait des parties gratuites. Wow, que ça ramène de bons souvenirs.

Kevin (traduction) : J’me souviens du magasin de A. C. Smith. Cet homme avait toujours un sourire aux lèvres. J’me souviens de la glacière 7-Up pour les boissons gazeuses. Les bouteilles étaient suspendues dans un grand basin dans laquelle circulait l’eau froide. Lorsque tu y mettais ton 10 cennes, la grille ouvrait et tu pouvais sortir ta bouteille de la machine.

Patrice : Moi aussi j’ai acheté mes premiers 45 tours là. Je pense que Downtown de Petula Clark en était un.