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L’Université de Hearst ne cesse d’innover depuis son autonomie, et ce ne sont pas les projets qui manquent. Dans les prochains mois, l’intérieur du bâtiment de Hearst se refera une beauté et sera modernisé pour être en symbiose avec la nouvelle philosophie d’enseignement que l’institution postsecondaire souhaite projeter pour faciliter et mousser le recrutement.

Trois-millions de dollars seront investis pour quelques changements au deuxième étage, mais pour carrément tout refaire le troisième. « Au deuxième étage, on a nos salles de classe qui ont été construites en 1959, ça commence à être un petit peu dépassé. Premièrement, la taille parce qu’on a de petites classes et on a une grande salle qui avait été rénovée dans les années 2000, donc cette classe-là est parfaite pour le modèle qu’on a », indique le recteur, Luc Bussières.

C’est avec un pincement au coeur que la décision d’abolir la résidence étudiante du dernier étage a été prise. « On détruit complètement le troisième étage et on va construire quatre ou cinq classes modernes avec des murs sur lesquels ont écrit, des téléviseurs, l’éclairage, le son, tout va être ultra moderne avec des possibilités d’avoir des gens qui sont en vidéoconférence en même temps. Mais, on avait un dilemme parce qu’on a vraiment un problème de logement pour nos étudiants », avoue le recteur.

La résidence actuelle peut accueillir 16 personnes. Si l’Université a été dans l’obligation de changer la structure éducationnelle pour en arriver aux cours en bloc, c’est parce qu’il n’y avait plus assez d’étudiants pour justifier la continuité. Aujourd’hui, ce n’est plus une question d’inscription, mais de logement pour accueillir tous ses étudiants. « Un jour, on pourra accueillir plus d’étudiants, mais non, parce qu’on n’aura pas de place pour les loger. »

Pour la construction de résidences, il n’y a aucune possibilité de financement provincial, ni pour rénover, ni pour construire. La direction tentera de trouver un partenaire au privé pour contrer ce problème.

Cet investissement offrira des espaces au gout du jour. L’Université de Hearst se positionne pour être vraiment une alternative à l’éducation traditionnelle. « Notre nouvelle philosophie en enseignement, c’est très interactif. Donc, on ne veut pas nécessairement d’un prof en avant avec 25 élèves qui écoutent silencieusement. On fait souvent travailler les gens en équipe », ajoute M. Bussières.

Photo : journal Le Nord