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La fierté communautaire selon un citoyen

Pierre Brochu et le Club Action : pour le bien de la communauté

Parfois, ça ne prend pas le prestige d’une grande ville pour être heureux de sa communauté. Pour Pierre Brochu, président du Club Action Hearst, son sens de fierté communautaire se révèle par son temps donné à l’organisme éponyme.

Organisme angulaire du mode de vie des ainés de la région, le Club Action Hearst cherche à offrir des activités de tout genre pour le bienêtre de la population vieillissante de Hearst. Le club a vu le jour en 2008 grâce à la fusion du Club Soleil des ainés et de l’Atelier des pionniers. « Le Club Action c’est mon bébé parce que j’ai mis beaucoup de temps pour réunir ces deux entités », explique-t-il. « On a regroupé les deux organismes et on a bâti le Club Action. »

Pour Pierre Brochu, le centre est devenu un peu son havre de paix. Il dit passer une grande partie de son temps à la menuiserie du club. « Moi, mes loisirs, je les passe à la menuiserie. C’est une place tranquille et c’est un passe-temps que j’adore », dit-il. Le plus récent projet de M. Brochu s’adonne à être la fabrication de portes pour l’église Notre-Dame de l’Assomption. Les confections artisanales lui permettent aussi de créer des meubles ménagers et diverses œuvres décoratives ; tout est fait à base de bois. Les créations artisanales du Club Action Hearst ne s’arrêtent pas au bois. L’organisme offre aussi des ateliers de courtepointe et de broderie, entre autres. À la fois des ateliers passe-temps pour les membres du club, les créations peuvent aussi être mises en vente, ce qui aide à la sensibilisation envers l’achat local.

« Moi je fais pratiquement tous, je dirais à 95 %, mes achats localement », raconte M. Brochu. Outre le fait de privilégier son organisme, pour Pierre Brochu, vivre à Hearst comporte son lot de bienfaits, contrairement aux grandes métropoles comme Toronto et Ottawa. « Les loyers sont bien moins chers. Peut-être qu’on n’a pas accès à tous les services qui sont offerts dans les grandes villes, mais une personne peut très bien vivre dans la région. Contrairement à elles [les grandes villes], Hearst offre de grands espaces de jeu et d’exploration. Une personne ne peut pas s’ennuyer. » Reste que cette liberté individuelle apporte aussi son lot de conséquences, reconnait le Hearstéen. La région vit présentement une pénurie de loyers et de personnel médical. « Si ces deux situations pouvaient être remédiées, ça aiderait beaucoup la situation de Hearst », espère-t-il.