On nivèle par le bas solide en 2023

Pourquoi, j’ai l’impression que nous n’avançons plus dans ce monde de huit-milliards d’humains sur terre. Nous avons vraiment tout ce qu’il faut pour vieillir et grandir dans un monde meilleur et nous frappons constamment les mêmes murs. Que ce soit dans les sports, dans l’éducation, la politique, etc.

Avant de prendre des vacances, dernièrement, j’étais vraiment découragé de la vie. En tant que Médias, je mentionne toujours à l’équipe que nous devons être des créateurs de bonheur dans cette période de la vie un peu plus maussade. Mais, malheureusement, nous devons aussi parler des vraies affaires.

Alors que nos politiciens municipaux se sont fait aller le clapet lors de la dernière campagne électorale sur le fait que la Ville devait être plus transparente, il a suffi de cinq petits mois pour démontrer que les bottines ne suivent pas les babines. Un choix controversé concernant l’achat d’un système téléphonique fait à Sudbury et voilà que les élus ne veulent pas venir défendre leur décision. Pire, dans une conversation téléphonique, un conseiller m’a personnellement menacé de me poursuivre.

Hockey

Plusieurs joueurs et joueuses de hockey complétaient leur saison dernièrement. Alors que cet évènement devrait être positif, ce n’est pas le cas pour tout le monde. J’ai seulement 198 amis sur ma page Facebook provenant des quatre coins du Canada, et j’ai lu facilement près de dix parents indignés par le comportement des entraineurs laissant une partie de l’équipe sur le banc lors des matchs.

C’est vraiment déplorable qu’en 2023 il y ait encore des jeunes qui restent sur le banc prétextant qu’ils sont dans une équipe élite ou double lettre. Si l’équipe d’entraineurs n’a pas confiance à un joueur lors des parties, la plupart du temps c’est parce qu’ils sont de mauvais entraineurs. Ils sont incapables d’apporter le jeune plus loin.

Débat sur les genres

Est-ce moi ou ça va trop loin les histoires de genre LGBTQIA2S+ ? Il y a des lettres et des chiffres qui s’ajoutent aux six mois ! Bientôt, on aura droit à un happy face et une aubergine. La démonstration des genres ne m’a jamais dérangé, mais le problème est la difficulté de suivre le bal.

Certains groupes plus radicaux militent pour faire changer l’orthographe. Par exemple, pour parler d’une personne transgenre, on ne doit pas utiliser « il » ou « elle », mais bien « iel ». Si tout ça est accepté par l’Office de la langue française, j’abandonne le journalisme ! Souvent, on perd beaucoup de temps à seulement argumenter sur le masculin et le féminin… s’il faut en ajouter, je ne veux plus faire partie des débats.

Personnellement, j’estime que les groupes de genre divisent davantage la population au lieu de l’unir. La langue française est tellement compliquée et riche en même temps que je donne toujours l’exemple : les gars allez faire du vélo et les filles allez faire de la bicyclette.

S’identifier comme un chat

Le comble de l’absurde est la nouvelle mode permettant aux jeunes à s’identifier comme un chat ou un chien. Ça s’appelle des furries. Il s’agit d’élèves qui se déguisent en animaux, en chat ou en chien, pendant la journée d’école. Cette pratique semble acceptée dans certaines écoles.

Woke

On dit d’un woke que c’est un être conscient des problèmes liés à la justice sociale et à l’égalité raciale. Au fil du temps, le terme est devenu une expression fourretout utilisée pour dénigrer des idées progressistes, souvent centrées sur la défense des droits de groupes minoritaires et portées par des courants universitaires. Encore un groupe qui divise le peuple ; ce n’est pas en critiquant ou en faisant la morale qu’on arrivera à un monde meilleur.

C’est frustrant de constater la division de la population à notre époque. Et, malheureusement, tout le monde contribue à cette mouvance. J’espère que nous connaitrons des jours meilleurs au cours des prochaines années. Pour ce faire, n’oublions pas que savoir parler est important, mais savoir écouter l’est tout autant.