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Vétérinaire

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Hearst se dote d’un incitatif financier pour attirer un vétérinaire et un optométriste

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Depuis 2000, la Ville de Hearst accorde des bourses et des prêts aux étudiants en médecine qui choisissent d’établir une pratique médicale à Hearst après l’obtention du diplôme ou pour des médecins souhaitant s’établir dans la communauté. De plus, le conseil municipal s’est engagé à verser un incitatif financier de 35 000 $ aux prochains six à huit médecins qui établiront une pratique médicale à Hearst pour une durée minimale de cinq ans, et de placer une allocation budgétaire annuelle de ce montant au budget municipal.

Depuis quelques années, d’autres professions sont en manque dans la communauté. À la suite d’une demande d’incitatif financier pour des études en optométrie, le personnel de la Ville de Hearst a été exhorté à évaluer la possibilité d’instaurer un programme d’incitatif pour optométristes. Dernièrement, une délégation du Comité des services vétérinaires a demandé d’évaluer également la possibilité d’instaurer un programme d’incitatif financier pour le recrutement d’un vétérinaire. En ce moment, la Ville offre aux médecins une bourse financière de 35 000 $ et un prêt de 25 000 $ remboursable sur cinq ans. Pour accéder à ces incitatifs, un médecin doit signer une entente comprenant certaines conditions, soit établir une pratique à Hearst, maintenir une pratique pour un minimum de cinq ans, ainsi que des spécifications sur le nombre de patients et d’heures de pratique.

En comparant le cheminement d’études des trois professions, un tableau de comparaison a été établi démontrant le nombre estimatif d’années d’études et le cout approximatif des droits de scolarité, excluant les couts pour exigence de prérequis. En utilisant comme exemple le programme d’incitatif pour médecin, un programme d’incitatif pour vétérinaire et pour optométriste peut être créé en utilisant les mêmes standards et mêmes conditions d’accessibilité. Ces nouveaux incitatifs seraient offerts sous les mêmes principes que pour les médecins, soit un optométriste ou vétérinaire prêt à ouvrir une pratique dans la communauté pour une période d’au moins cinq ans, ou un étudiant de 2e année dans l’une de ces professions qui s’engage à ouvrir une pratique à la fin de ses études, pour une période d’au moins cinq ans.

Implication financière

Dans l’éventualité qu’un professionnel exprime le désir de s’engager avec la Ville, les deux nouveaux programmes d’incitatif pour optométristes et vétérinaires ne sont pas au budget opérationnel de 2023, donc la Ville pourrait éventuellement puiser dans les réserves non utilisées des dernières années pour la santé.

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Aide du gouvernement pour recruter des vétérinaires

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La ville de Hearst n’a plus de service vétérinaire depuis janvier 2023 et le seul docteur pour animaux de la route 11, de Cochrane à Longlac, se retirera dans les deux prochaines années. Puisque cette situation n’est pas unique au comté de Cochrane, le gouvernement de l’Ontario a annoncé une somme de 15 millions de dollars pour contrer la pénurie de vétérinaires dans les collectivités rurales et nordiques. L’aide financière sera utilisée pour établir un nouveau programme coopératif de doctorat en médecine vétérinaire avec l’Université de Guelph et l’Université Lakehead afin de former davantage de vétérinaires. Le gouvernement offre également des subventions aux nouveaux diplômés vétérinaires comme mesure incitative pour travailler dans les régions sous-desservies de la province. « L’accès à des soins vétérinaires pour les agriculteurs et les propriétaires d’animaux de l’ensemble de la province est essentiel pour garantir un système agroalimentaire sécuritaire et stable », a déclaré Lisa Thompson, ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales. « Il faut s’assurer que les agriculteurs ontariens des régions rurales et nordiques ont les ressources nécessaires pour réussir dans les années à venir. » Le nouveau programme coopératif entre les universités de Guelph et Lakehead permettra à 20 étudiants vétérinaires supplémentaires par année, ayant pour résultat jusqu’à 80 nouveaux postes au doctorat en médecine vétérinaire au total d’ici 2028.

Le gouvernement lance par ailleurs le Programme d’incitatifs pour les vétérinaires afin d’encourager les vétérinaires récemment diplômés à exercer dans les collectivités sous-desservies et nordiques. Cet investissement de 900 000 $ sur trois ans offrira aux participants du programme des subventions annuelles totalisant jusqu’à 50 000 $ sous réserve qu’ils continuent d’exercer auprès des grands animaux dans ces collectivités.

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Daniel Lemaire, mandaté par le Conseil municipal

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Le Conseil municipal de la Ville a mandaté le conseiller Daniel Lemaire à titre de représentant au Comité des services vétérinaires de Hearst. Le Comité en avait fait la demande lors d’une récente délégation devant les élus pour attirer un vétérinaire dans la région pour remplacer Dr Ramkumar qui ne vient plus à Hearst depuis le début de l’année 2023 et prendra prochainement sa retraire ce qui aura comme effet que la clinique fermera aussi à Kapuskasing. C’est un retour d’un élu à ce comité puisqu’avant 2018, un élu était toujours appointé à ce comité

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Service vétérinaire de Hearst

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La Ville a informé le Comité des services vétérinaires de Hearst que le conseil municipal étudiera la demande d’aide financière lorsque plus d’informations seront disponibles concernant l’incitatif financier souhaité pour le recrutement d’un vétérinaire. Le 7 février dernier, Chantal Boutin avait parlé au nom du Comité des services vétérinaires pour aviser la Ville que le Dr Ramkumar, vétérinaire desservant la ville de Hearst, ne travaillait plus dans la communauté depuis le 13 décembre 2022 et qu’il fermerait son bureau de Kapuskasing d’ici les deux prochaines années, puisqu’il veut prendre sa retraite. Le Comité des services vétérinaires demandait la nomination d’un membre du conseil au Comité des services vétérinaires de Hearst et une contribution financière de la Ville pour la création d’incitatifs financiers ayant pour but de recruter un vétérinaire à Hearst. La Ville offre actuellement un programme d’incitatifs destiné aux médecins qui établissent une pratique médicale dans la communauté, mais aucun programme n’est établi pour les vétérinaires.

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Terminé, le service de vétérinaire à Hearst, dès janvier prochain

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À l’instar du tiers de la population de Hearst qui se retrouve sans médecin de famille, voilà que les animaux de compagnie seront également sans vétérinaire. Depuis plusieurs années, le docteur Ramasurian Ramkumar vient à Hearst une journée par semaine pour combler le manque de spécialistes de ce domaine. Cette situation était loin d’être suffisante et voilà qu’il ne viendra plus à la clinique locale à partir de 2023.

Mieux connu sous le nom de Dr Ram, le vétérinaire est tout près de la retraite, et la relève ne semble pas être au rendez-vous. Le Comité vétérinaire de Hearst tente depuis près de vingt ans d’attirer un docteur pour les animaux. Même la Ville a placé cette spécialité comme un important besoin à combler pour l’économie locale.

En janvier prochain, les propriétaires d’animaux de compagnie devront se rendre à Kapuskasing pour obtenir des soins. La clinique locale sera déserte jusqu’au moment de trouver de la relève. « On a un urgent besoin de vétérinaire », indique Marie-Josée Boucher, présidente de l’organisme Retrouvailles d’animaux de Hearst. « Les vétérinaires de Timmins ne prennent plus de nouveaux patients. Dr Ram venait une fois par semaine et ce n’était pas suffisant, il y aurait du travail pour un poste à temps plein. Il va falloir y penser à deux fois avant d’avoir un animal. »

À Kapuskasing, il y a déjà eu trois cliniques vétérinaires et voilà que la seule clinique pourrait fermer si Dr Ram prend sa retraite bientôt. Un comité local travaille déjà depuis quelques mois pour recruter un nouveau vétérinaire.

Pénurie de professionnels

Comme dans tous les domaines, le Canada connait une véritable pénurie de vétérinaires. C’est long former une personne en médecine animale et seulement cinq écoles offrent cette formation au pays. Selon les statistiques, 450 nouveaux vétérinaires sortent des bancs d’école annuellement, ce qui n’est pas suffisant pour combler les départs à la retraite.

Toujours selon les statistiques, 50 % des diplômés se dirigent vers le bétail, tandis que l’autre moitié se lancent en clinique pour chiens et chats.