Séance de vaccination mixte grippe saisonnière et COVID-19
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« Le rôle des médias sociaux pour nourrir la dissémination de l’hésitation vaccinale et les conséquences de mieux en mieux documentées sur la santé, ne sauraient être surestimés », écrivent trois chercheurs en médecine et en épidémiologie dans une recherche publiée le 7 juillet par le New England Journal of Medicine.
Et le point de départ de leur article n’est pas la série d’inquiétudes des deux dernières années face au vaccin contre la COVID, mais la série d’inquiétudes face à celui contre la grippe H1N1, en 2009. Ils rappellent que déjà, à ce moment, une rencontre de l’Organisation mondiale de la santé avait prévenu que « le manque de confiance du public dans les vaccins risque de miner la volonté politique nécessaire pour réagir rapidement à une pandémie de grippe plus sévère dans le futur. »
Il est normal, rappellent tout d’abord les trois auteurs, que chaque campagne de vaccination soit accompagnée de hauts et de bas dans les périodes d’indécision: les « pics » peuvent être alimentés par un événement inattendu dans l’actualité, un reportage, une déclaration malavisée d’un politicien, un groupe extrémiste bruyant, etc.
Mais ce qui est moins normal, c’est l’accélération de ces hauts et de ces bas depuis le début des années 1990, une accélération qu’ils associent à l’arrivée d’Internet et, dans les 10 dernières années, aux médias sociaux. Ce changement de paradigme nécessite, écrivent-ils, des ajustements dans les façons de communiquer et de répondre aux inquiétudes face aux vaccins: « l’acceptation vaccinale peut être augmentée, mais la réponse aux préoccupations émergentes est la clef ».
L’hésitation, rappellent-ils, ne doit pas être confondue avec l’antivaccination: « la période d’hésitation et d’indécision est un moment de vulnérabilité, autant que d’opportunité. Les sentiments sur le fait de se faire ou non vacciner peuvent changer, et changer plus d’une fois, comme l’ ont montré de multiples enquêtes. »
Il faut donc être attentif à ces « préoccupations émergentes », et pour cela, il faut suivre leur évolution. C’est un des projets auxquels s’emploie la première auteure de l’article, l’anthropologue Heidi Larson, qui est directrice fondatrice du Vaccine Confidence Project. On lui doit aussi un livre de vulgarisation au titre révélateur, Stuck: How Vaccine Rumors Start and Why They Don’t Go Away (2020).
Les médias sociaux ayant les qualités de leurs défauts, ils peuvent être cet endroit où récolter des données en temps réel. Des expériences en ce sens sont en cours depuis le début de la pandémie, notamment sur Facebook et Twitter. Bien que les usagers de ces plateformes ne soient pas nécessairement représentatifs de la population, les premières données récoltées vont dans le même sens que les sondages effectués sur ces sujets. Et surtout, « le grand volume de données sur l’hésitation vaccinale » ainsi récolté fournit quelque chose d’inédit: une carte géographique de l’hésitation vaccinale à travers les États-Unis. De quoi penser à des réponses à ces « préoccupations émergentes », mais à des réponses qui, en plus, seraient ajustées régionalement, en utilisant les ressources locales ou communautaires —comme plusieurs l’ont recommandé pendant la pandémie.
Ce sera d’autant plus important dans le futur que, « considérant la nature changeante et dynamique de l’hésitation vaccinale », « garder la conversation ouverte sera essentiel pour identifier tôt ces préoccupations émergentes ».
Photo : Agence Science-Presse
Une passionnée du bénévolat s’est trouvé une autre tâche ! Claire Forcier donne un coup de main régulièrement aux cliniques de vaccination contre la COVID-19 du Bureau de santé Porcupine (BSP). Elle s’implique régulièrement depuis avril 2021, lorsqu’elle a reçu sa première dose.
C’est à ce moment qu’un membre du BSP lui a demandé si elle voudrait faire du bénévolat pour eux. « J’ai dit oui tout de suite », affirme Mme Forcier.
Elle adore faire partie de l’équipe de bénévoles, expliquant que son temps dans les cliniques de vaccination lui permet de s’impliquer et de rencontrer d’autres personnes.
« Au commencement, j’aimais beaucoup, beaucoup ça parce que j’avais le droit de voir plein de monde, et c’était légal », déclare la bénévole. Elle aime particulièrement voir les gens aux cliniques, heureux d’y être, certains remerciant le personnel ainsi que les bénévoles sur place qui fournissent le service.
Elle constate que la plupart des gens se présentent de plein gré, mais que d’autres y sont par obligation. « La grosse majorité est là parce que ce sont des gens qui veulent recevoir le vaccin pour qu’on puisse se sortir de cette pandémie-là un jour », dit-elle.
Lorsqu’elle donne son temps, Mme Forcier et ses collègues bénévoles s’occupent surtout des « tâches du ménage » nécessaires afin de garder le milieu salubre : désinfecter les chaises et les surfaces touchées. Il faut également accueillir les gens et les diriger vers les diverses stations.
Mme Forcier confesse que les jours où il n’y a pas assez de bénévoles, il lui arrive de faire le double du travail pour accomplir la tâche.
Elle invite les personnes souhaitant suivre son exemple à appeler le BSP directement, afin de faire parvenir leurs informations et joindre l’équipe de bénévoles des cliniques de vaccination.
Photo de courtoisie
Quand ça vient à la vaccination, il y a plus qu’une option. Déjà bien impliqués dans les efforts de vaccination communautaires depuis le début, les membres de l’Équipe de santé familiale Nord-Aski mettent de l’avant une nouvelle initiative, soit un service de vaccination plus personnalisé pour les personnes préférant ne pas aller à une clinique de vaccination du Bureau de santé Porcupine (BSP).
« On a décidé de vacciner des gens directement à l’Équipe de santé familiale, si ces gens-là préfèrent procéder de cette façon-là », annonce Jacques Doucet, directeur général de l’Équipe de santé familiale Nord-Aski.
« Donc, en nous appelant, en donnant leur nom, ils pourraient obtenir leur vaccin ici si c’est plus accommodant pour eux, plutôt que d’aller à la clinique communautaire du bureau de santé. »
Il n’y aura jamais assez d’efforts de vaccination, selon le directeur général. Il faut donc des services supplémentaires à la mobilisation actuelle du BSP.
Afin de fixer un rendez-vous, il suffit d’appeler l’Équipe de santé familiale Nord-Aski et laisser son nom.
« Lorsque nous aurons une liste suffisamment grande pour organiser des bonnes sessions de vaccination, on va rappeler les gens, on va leur donner leur rendez-vous et on va organiser le tout », dit M. Doucet.
Peu importe si la personne cherche à recevoir sa première, deuxième ou troisième dose, tout le monde est bienvenu, informe le directeur général.
Les cliniques de vaccination annulées lundi en Ontario en raison des importantes tempêtes de neige qui ont sévi à travers la province sont de retour, mardi, alors que la santé publique fait état d’un peu plus de 7000 nouveaux cas de COVID-19.
Santé publique Ottawa (SPO) a fait savoir mardi que les cliniques de vaccination contre la COVID-19 sont rouvertes, mardi, et invite les résidents à consulter son site web pour connaître les heures d’ouverture.
La Ville de Toronto, qui a vécu lundi une tempête de neige historique, a aussi annoncé mardi la réouverture des cliniques de vaccination de masse.
Plus de 5000 personnes ont un rendez-vous mardi dans ces cliniques de la Ville Reine.
Lundi, à peine 40 000 doses des vaccins contre la COVID-19 ont été administrées à travers l’Ontario, alors que les régions les plus touchées par les conditions hivernales ont dû annuler plusieurs rendez-vous.
En province, plus de 29,6 millions de doses ont été administrées jusqu’à présent.
Parmi les Ontariens admissibles, soit ceux âgés de cinq ans ou plus, 88,2% ont reçu leur première dose et 82,4 % en ont reçu deux. On compte aussi 5,6 millions d’Ontariens qui ont reçu une troisième dose du vaccin contre la COVID-19.
Proportion des Ontariens vaccinés
La santé publique de l’Ontario fait état, mardi, de 7086 nouvelles infections au coronavirus.
Or, le nombre réel de cas de COVID-19 en Ontario est bien plus élevé, puisque le bilan quotidien de la santé publique ne comprend pas les résultats aux tests antigéniques rapides et les infections non diagnostiquées.
En Ontario, seuls les communautés vulnérables et certains travailleurs essentiels peuvent recevoir un test de dépistage auprès de la province.
Lundi, 31 355 tests de dépistage ont été effectués par la province, et 31 645 sont toujours en attente d’analyse.
Actuellement en Ontario, on observe un taux de positivité qui se situe à 24,5 %.
La province déplore mardi 37 nouveaux décès liés à la COVID-19, portant le bilan à 10 666 décès.
On compte actuellement 4183 hospitalisations liées à la COVID-19 en Ontario.
Parmi ces individus, 53,5 % ont été admis en raison de la COVID-19 et 46,5 % ont reçu un diagnostic de COVID-19 à leur arrivée à l’hôpital.
Aux soins intensifs, 580 patients sont atteints de la COVID-19. Parmi eux, 82,1 % ont été admis en raison de la COVID-19 et 17,9 % ont été admis pour une raison autre que ce virus, mais ont reçu un résultat positif à leur arrivée dans l’unité.
Les entreprises qui ont dû fermer leurs portes ou réduire leur capacité en raison du confinement imposé par la province peuvent demander une compensation.
Ces entreprises peuvent maintenant présenter une demande dans le cadre du Programme ontarien de remise pour les coûts à l’intention des entreprises.
Le gouvernement accordera aux entreprises admissibles un paiement de remise qui peut aller jusqu’à 100 % des coûts associés aux impôts fonciers et à l’énergie qui ont été engagés pendant leur fermeture.
Les entreprises comme les gymnases et les restaurants qui ont dû cesser toutes leurs activités intérieures pourraient recevoir un paiement de remise équivalant à 100 % de leurs coûts, et celles qui ont dû réduire leur capacité à 50 % pourront recevoir un paiement équivalent à 50 % de leurs coûts.
Les propriétaires doivent présenter une demande au Programme via le portail en ligne. C’est aussi sur ce portail qu’il est possible d’obtenir la liste complète des entreprises admissibles.
ÉMILIE PELLETIER
Initiative de journalisme local — Le Droit
Le nombre de nouveaux cas de COVID-19 rapporté par la santé publique de l’Ontario est de retour sous la barre des 10 000, lundi, pour la première fois depuis près de deux semaines. Le nombre d’hospitalisations poursuit toutefois sa croissance.
Le bilan épidémiologique de la santé publique ontarienne fait état, lundi, de 9706 nouvelles infections au coronavirus.
C’est la première fois depuis le 28 décembre que le nombre d’infections quotidiennes rapportées est sous la barre des 10 000.
Toutefois, les données sont toujours sous-estimées: le dépistage provincial n’est effectué qu’auprès des communautés vulnérables et des travailleurs de la santé. Le grand public n’y a pas droit actuellement.
Ainsi, 40 692 tests de dépistage ont été effectués en Ontario, dimanche, et plus de 95 000 sont toujours en cours d’analyse.
Le taux de positivité se situe officiellement à 26,7 % en province.
On observe en Ontario une augmentation constante du nombre de personnes atteintes de la COVID-19 à l’hôpital.
Lundi, la santé publique a rapporté 2467 hospitalisations, ce qui représente une hausse de 48 patients, comparativement à la veille.
Pourtant, seulement 10 % des hôpitaux ontariens rapportent leurs données d’occupation des lits à la province lors des fins de semaine.
On compte actuellement 438 patients aux soins intensifs en raison d’une maladie grave causée par la COVID-19 et 234 patients qui ont besoin d’un respirateur pour rester en vie.
En Ontario, plus de 28,5 millions de doses des vaccins contre la COVID-19 ont été administrées jusqu’à présent, dont 93 741, dimanche.
Parmi les Ontariens admissibles, soit ceux âgés de cinq ans ou plus, 87,7 % ont reçu une première dose, et 81,9 % en ont reçu deux.
On compte plus de 4,7 millions d’Ontariens ayant reçu leur troisième dose.
Vaccination des enfants : un cadeau à leur donner
Selon les chiffres de la Santé publique Ottawa, depuis novembre 2021, près de 60 % des jeunes résidents de 5 à 11 ans de la capitale canadienne ont été vaccinés. Pour le virologue de l’Hôpital Monfort, Hugues Loemba, il ne s’agit pas de baisser les bras, ni pour les enfants ni pour les parents.
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André Magny
IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais
« Au Canada, tout est répertorié. Il y a une surveillance tacite de tous les vaccins », assure le médecin. Pour les parents qui auraient quelques doutes, le Dr Loemba tient à préciser que des milliers d’enfants à Ottawa ont eu jusqu’à maintenant leur première dose et qu’il n’y a pas eu d’incidents majeurs à signaler.
Le médecin souligne que dans un pays comme les États-Unis, la vaccination pour les enfants a débuté environ un mois et demi avant le Canada. Il n’y a pas eu là-bas, non plus, d’incidents regrettables qui ont été constatés. En général, « il y a beaucoup moins d’effets indésirables signalés chez les enfants à la suite du vaccin que par rapport aux adultes », rappelle le médecin de Montfort.
Omicron, transmission
À ceux et celles qui pointent le peu d’effets secondaires de la COVID-19 sur les enfants pour retarder leur vaccination, Hugues Loemba rappelle que, peu importe le variant, les enfants continuent d’être des vecteurs de transmission et qu’ils peuvent subir des séquelles sérieuses à la suite de la COVID. Est-il besoin de rappeler le décès à la mi-décembre d’un poupon de deux mois à l’Hôpital Ste-Justine de Montréal à la suite de la contamination par le virus de la COVID-19 ?
Pour le Dr Loemba, il ne fait pas de doute que la vaccination chez les enfants évite des éclosions dans les écoles et qu’elle apporte à l’enfant des gains personnels : « Il peut continuer d’être scolarisé, de voir ses amis et de protéger sa communauté », mentionne le scientifique.
Du côté des écoles
Au Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO) comme à celui du Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE), on s’accorde pour dire que ce sont les bureaux de Santé publique Ottawa qui gèrent les cliniques de vaccination dans les écoles.
Il faut donc se tourner vers elle pour en savoir davantage sur la vaccination en milieu scolaire.
Bien que la Santé publique fasse la récolte des données sociodémographiques des résidents selon leurs quartiers, il n’y a cependant pas de données enregistrées concernant l’école fréquentée par l’enfant ou à quel conseil scolaire il ou elle appartient.
En ce qui concerne la division des vaccins entre les enfants francophones ou anglophones, « le temps permettant, nous allons étudier nos données pour potentiellement pouvoir déterminer la réception des vaccins entre les populations francophones et anglophones », précise le service des communications de Santé publique Ottawa. Mais pour l’heure, l’organisme sanitaire étant débordé, il n’y a pas encore de données disponibles.
De l’espoir ?
Dans l’histoire de l’humanité, est-ce fréquent que des pandémies durent deux ans, voire davantage ? Les historiens font état de plusieurs années, même parfois de dizaines d’années à propos des variantes de la peste. Toutefois, en ce qui concerne la COVID-19, d’après le Dr Loemba, « nous sommes victimes de la mondialisation. Comment se fait-il qu’un variant de l’Afrique du Sud se retrouve quelques jours plus tard chez nous? Au temps de la grippe espagnole, en 1918, il n’y avait pas autant de vols en avion. »
Si l’espoir est toujours là en ce qui concerne le virologue de Montfort, il faut toutefois continuer de ne pas prendre de risques. Danser sans masque apparaît une aberration pour le médecin avec tout ce qu’on connaît du virus. Il faut donc aller chercher sa 3e dose, ventiler régulièrement son domicile, faire des tests rapides et continuer d’être masqué. « Et même d’être doublement masqué à l’intérieur », compte tenu de la virulence d’Omicron de conclure Hugues Loemba.
Crédit photo : Courtoisie du Dr Hughes Loemba
ÉMILIE PELLETIER
Initiative de journalisme local — Le Droit
Parmi les 162 patients qui se sont retrouvés lundi aux soins intensifs en raison d’une maladie grave causée par la COVID-19, en Ontario, 131 ne sont pas vaccinés ou ont un statut de vaccination inconnu, et seulement 31 sont pleinement vaccinés.
À travers la province, 385 personnes atteintes de la COVID-19 étaient à l’hôpital, lundi, et 300 d’entre elles ne sont pas pleinement vaccinées ou ont un statut vaccinal non identifié.
Mardi, la santé publique de l’Ontario a fait état de 1429 nouveaux cas de COVID-19, répertoriés la veille.
On compte, parmi ces infections, 236 nouveaux cas du variant Delta et 15 nouveaux cas du variant Omicron.
En tout, depuis le 31 octobre 2021, 12 015 cas du variant delta et 95 cas du variant Omicron ont été confirmés par les autorités sanitaires.
Les travailleurs de la santé de l’Ontario ont administré plus de 24,5 millions de doses des vaccins contre la COVID-19, dont près de 100 000, lundi.
Parmi les Ontariens admissibles, soit ceux âgés de cinq ans et plus, 86 % ont reçu au moins une dose du vaccin contre la COVID-19, et 81% ont reçu leurs deux doses.
Photo : https://www.medplushealth.ca/blog/the-history-of-the-hospital-beds-and-their-development/
Les Ontariens âgés de 50 ans et plus et les personnes à risque élevé seront admissibles à une troisième dose d’un vaccin contre la COVID-19 autour de la mi-décembre.
Le médecin hygiéniste en chef de l’Ontario, le Dr Kieran Moore, a annoncé lundi que la découverte du variant Omicron a poussé la province à réviser sa stratégie de prévention contre la COVID-19.
À partir du 13 décembre à 8 h, les gens admissibles pourront prendre rendez-vous afin de recevoir la dose de rappel.
Les rendez-vous pourront être fixés environ six mois (168 jours) suivant l’administration d’une deuxième dose de vaccin.
L’admissibilité aux doses de rappel sera élargie à d’autres catégories de la population à partir de janvier.
Ces gens qui souhaitent se faire vacciner pourront recevoir leur troisième dose six à huit mois après la deuxième.
Négociations avec optométristes
L’Association des optométristes de l’Ontario (AOO) se joindra à la table de discussion avec le gouvernement Ford afin de reprendre les négociations en ce qui concerne les services de santé oculaire anciennement couverts par l’assurance-santé, a annoncé lundi la ministre de la Santé, Christine Elliott. Les services pouvaient reprendre à compter du 23 novembre si les deux parties arrivaient à une entente.
Dépistage hivernal
Étant donné que la saison hivernale qui arrive à grands pas, le gouvernement Ford se prépare en conséquence. La stratégie de dépistage ontarienne, présentée jeudi, comprend diverses initiatives pour améliorer le dépistage pendant le temps des Fêtes et les mois d’hiver, dont un total de onze millions de tests rapides qui seront distribués aux élèves des écoles financées par des fonds publics.
« Chaque élève emportera chez lui un paquet de cinq tests de dépistage antigénique rapide qu’il pourra utiliser pendant les vacances et lors de la reprise de l’enseignement en présentiel », est-il écrit dans un communiqué de la province.
En date du 23 décembre, les élèves qui souhaitent y participer pourront passer un test antigénique rapide tous les trois à quatre jours. L’Ontario précise que le dépistage en question n’est pas obligatoire pour retourner à l’école après le temps des Fêtes. Les Ontariens symptomatiques auront accès aux tests PCR qui seront offerts dans 600 pharmacies. La province planifie doubler ce nombre éventuellement.
Vaccination des enfants
À la suite de l’annonce la semaine dernière de l’approbation par Santé Canada du vaccin pédiatrique de Pfizer-BioNtech contre la COVID-19, l’Ontario confirme que les enfants âgés de cinq à onze ans peuvent dorénavant obtenir un rendez-vous afin de recevoir leur première dose du vaccin. La ministre de la Santé, Christine Elliott, déclare que la province recevra plus d’un million de doses.
Le Bureau de santé Porcupine (BSP) se prépare à distribuer le vaccin en collaboration avec ses partenaires communautaires. Il est impératif d’avoir le consentement d’un parent ou tuteur, et le BSP ne vaccinera pas un enfant qui n’est pas accompagné d’un adulte.
Vols directs vers le Sud
La compagnie Sunwing a été dans l’obligation d’annuler les départs cet hiver de Sudbury et de North Bay vers les pays du sud, dont Cuba et la République dominicaine. Les aéroports de Windsor et London étaient auparavant des arrêts douaniers pour les vols à partir de Sudbury. Toutefois, les deux aéroports du sud de l’Ontario n’apparaissent pas sur la liste des aéroports canadiens où les vols internationaux sont autorisés, en date du 30 novembre.
École élémentaire Pope Francis
Une éclosion de COVID-19 a été déclarée à l’École élémentaire Pope Francis, à Timmins, le 21 novembre par le Bureau de santé Porcupine (BSP). Les cohortes affectées par l’éclosion sont priées de respecter les directives en matière de surveillance, d’isolement et de dépistage.