L’équipe des Médias de l’épinette noire a accueilli l’attaquant des Jacks, Riley Klugerman, qui porte le chandail avec la commandite de CINN 91,1 et Le Nord. Le numéro 13 en est à sa deuxième saison avec l’équipe. L’année dernière, il avait terminé la saison avec un cumulatif de 50 points en 44 rencontres. Cette année, sa fiche est de 35 points en 44 sorties. Originaire de l’Alberta, le joueur de 20 ans s’est inscrit dans une université états-unienne pour devenir thérapeute sportif. Riley est accompagné de Marcel Marcotte et Gérard Payeur.
La Ligue de hockey junior du Nord de l’Ontario a annoncé mardi dernier le calendrier des séries éliminatoires de fin de saison qui débutera le 24 mars et se terminera au plus tard le 2 mai. Le championnat national aura lieu cette année à Portage la Prairie au Manitoba. Sur les 12 équipes de la ligue, les quatre meilleures de chaque division feront partie des séries de fin de saison pour mettre la main sur la Coupe Copeland et le Trophée Mc Namara.
Actuellement, les Lumberjacks, le Rock de Timmins et les Voodoos de Powassan sont déjà assurés de prendre part aux séries dans la division Est tandis que seule l’équipe du Grand Sudbury est qualifiée dans la division Ouest. La première ronde sera réservée aux demi-finales de division. La meilleure équipe affrontera la formation en quatrième position et les équipes de deuxième et troisième positions au classement s’opposeront. Cette ronde 4 de 7 débutera le 24 mars et se terminera au plus tard le 4 avril. La deuxième ronde sera composée des finales de chaque division. Une fois de plus, la formule 4 de 7 est retenue et commencera le 7 avril pour se terminer le 18 avril si nécessaire.
Les formations championnes de chaque division se rencontreront en duel pour une série 4 de 7 afin de couronner l’équipe qui représentera le Nord de l’Ontario au national. Cette série débutera le 21 avril pour se terminer au plus tard le 2 mai. Le Championnat national junior A de la Coupe du centenaire aura lieu à Portage la Pr
Dans le cadre de l’Assemblée générale annuelle des Médias de l’épinette noire, l’équipe de direction a procédé au lancement officiel du livre Fais partie de la gang détaillant l’aventure de la radio communautaire de Hearst, CINN 91,1. L’auteure, Lucie Paquin, a pris le temps de scruter toute la documentation qui existait en plus de parler à plusieurs personnes ayant travaillé de près ou de loin dans ce média de Hearst.
Un groupe de visionnaires s’était donné comme défi dans les années 80 de mettre sur pied une radio francophone pour la population de la région de Hearst. Lucie Paquin faisait partie de ce groupe et a accepté d’écrire un livre pour souligner les 35 ans de la radio de l’épinette noire en ondes.
Des animateurs, employés et administrateurs ont accepté de raconter leurs meilleurs moments au sein de l’équipe de CINN. Plusieurs photos d’archives ont également été utilisées. Le lancement du livre devait avoir lieu bien avant la pandémie, mais toutes sortes de défis ont fait que la présentation finale du bouquin eut lieu dans le cadre de la journée internationale de la radio, le 13 février dernier. Plusieurs personnes ont collaboré bénévolement pour assurer la réussite de ce projet. Le livre se vend 25 $ taxe incluse, ce qui est pratiquement le cout d’impression. Il était important pour l’équipe des Médias que 100 % de la création de ce livre soit locale, donc il a été imprimé aux Ateliers Nord-Est.
Ce livre de 80 pages a été imprimé en quantité limitée et est disponible uniquement aux bureaux des Médias de l’épinette noire.
La Ville de Hearst a obtenu ses cinq minutes de gloire à Radio-Canada Ontario pour terminer l’année 2022. Dans un sketch de la revue de fin d’année ImprotОine expose 2022, le groupe d’improvisation présente une relation tendue entre Claude Giroux et sa ville natale.
L’intérêt derrière le sketch était en lien avec l’absence du natif de Hearst aux célébrations du 100e de la Ville. Selon le groupe, avec l’échange de Claude Giroux aux Sénateurs d’Ottawa, il était impensable que ce dernier ne soit pas impliqué d’une quelconque façon dans les cérémonies. « Personne ne veut nous dire ce qui se passe entre Hearst et Claude Giroux, alors j’ai décidé de me rendre moi-même sur place pour comprendre », peut-on entendre de la bouche d’Oliver Nadon dans l’émission.
Sur un fond d’humour, le membre d’Improtéine part à la rencontre d’une employée de la Municipalité, fictive, qui raconte que la relation entre Hearst et le joueur de hockey est tendue en raison des besoins de changement de la fameuse pancarte Ville natale de Claude Giroux avec l’évolution de sa carrière.
Depuis son recrutement avec les Flyers de Philadelphie, cette affiche aura été sujette à cinq mises à jour. L’avant-dernière, celle qui aurait représenté le joueur avec les Panthères de la Floride, n’aura été que de passage.
On comprend dans le sketch que la fausse employée de la Ville de Hearst est responsable de l’affiche Ville natale de Claude Giroux. « Sais-tu combien ça coute une grosse pancarte de même ? Il signe avec les Flyers, on met une pancarte; il devient capitaine, change la pancarte; se fait pousser la barbe, une autre pancarte. Là monsieur décide de se faire échanger en Floride. On est pour installer la nouvelle pancarte, puis il signe pour Ottawa. Monsieur, quand y change d’équipe, il nous appelle tu pour savoir si Nord-Est Printing a de l’encre rouge en stock ? NON », lance l’intervenante.
Improtéine expose
Depuis quelques années, Improtéine propose une revue de l’année à propos d’évènements marquants de l’Ontario, et surtout franco-ontariens, qui ont fait la manchette au cours de la dernière année. Le groupe indique : « Ce sont nos artistes, nos politiciens, nos scandales, nos réussites et surtout nos échecs qui sont mis en valeur ! »
Le nouveau livre Histoire de CINN 91,1 La radio de Hearst permet au lecteur de découvrir et de garder en mémoire les efforts que les bénévoles et les employés ont fournis pour faire évoluer la radio communautaire à Hearst. Il retrace les hauts et les bas que la radio a connus pendant ses 35 ans au service de cette communauté francophone. Il a été lancé le 19 décembre.
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Venant Nshimyumurwa – IJL – Réseau.Presse – Le Voyageur
Arrivé en poste en 2013, l’actuel directeur général des Médias de l’épinette noire, Steve Mclnnis, a découvert que les archives de la radio étaient éparpillées. « Il n’y avait rien qui parlait de la radio du début jusqu’à aujourd’hui », dit-il.
Il y a cinq ans, il a approché Lucie Paquin pour écrire quelque chose sur cette histoire. Elle avait non seulement une expérience en écriture, mais elle et son mari ont beaucoup travaillé pour qu’une radio communautaire s’implante dans la région de Hearst dans les années 1980.
Photo : Courtoisie
« J’ai estimé que c’était la personne idéale pour raconter ce qui s’est fait dans les 35 années. Les employés futurs de la radio ainsi que les prochaines générations allaient ainsi avoir quelque chose de tangible, dans leur main, pour lire et connaitre la radio. Je trouvais que c’était un bon legs à offrir à la population », explique Steve Mclnnis.
Lucie Paquin s’est alors mise à la besogne. Elle est d’abord partie de sa propre connaissance sur les débuts de la radio communautaire, mais elle a aussi fouillé toutes les archives, les caisses de la comptabilité. Elle a parlé à beaucoup de personnes, elle a tout mis ensemble.
Le gout d’écrire
Lucie Paquin a commencé à écrire des nouvelles en 2014 dans le cadre du concours Écrire pour se raconter, des éditions David. « J’ai écrit deux nouvelles pour ces éditions-là. Ça m’a donné le gout d’écrire. Ensuite j’ai écrit un livre pour enfants. Celui-ci a été publié en 2020. Entre temps en 2018, j’avais commencé à ramasser de l’information pour l’écriture sur l’histoire de la radio », raconte Lucie Paquin.
Le livre Histoire de CINN 91,1 La radio de Hearst contient plusieurs chapitres décrivant la vie de la radio communautaire dès ses débuts jusqu’à aujourd’hui. « La radio a connu un début difficile financièrement. Pour qu’elle devienne viable financièrement, ça a pris plusieurs années », fait savoir le directeur général des Médias de l’épinette noire, Steve Mclnnis.
Lucie Paquin se rappelle aussi qu’avec le financement fédéral, il fallait envoyer les factures et les employés étaient payés après que les factures eurent été envoyées et vérifiées par le fédéral. « Je raconte dans le livre que c’était difficile au début, mais que les gens ont pu passer au travers par la suite. Celui qui lit le livre trouve que la radio communautaire est une entreprise qui a eu des finances qui montaient et descendaient. Il trouve qu’il y a eu quelquefois des mésententes avec certains employés, comme dans toutes les entreprises, mais que finalement, c’est une entreprise qui est soutenue par sa communauté », dit-elle.
L’autrice souligne que l’ouvrage s’adresse à tous les gens de Hearst qui veulent soutenir la radio et ceux qui veulent savoir comment une entreprise radiophonique francophone a pu émerger du travail des membres de la communauté.
Militantisme pour une radio communautaire
Lucie Paquin est arrivée à Hearst dans les années 1980. Elle a vite commencé à s’impliquer avec la radio communautaire avec son conjoint qui, lui, faisait aussi partie d’autres organismes francophones, dont le Comité de la Saint-Jean et autres.
« On a travaillé fort pour que la radio puisse voir le jour. L’idée de mettre en place une radio communautaire était là et nous nous sommes impliqués. Nous avons commencé les démarches pour l’obtenir. On faisait venir les artistes francophones dans la région. On voulait que les gens puissent les connaitre. La radio, c’était un bon médium pour avoir accès à cette musique », souligne l’autrice du livre Histoire de CINN 91,1 La radio de Hearst.
À la naissance de la radio en 1988, Lucie en fut présidente et restera membre du Conseil d’administration pendant plusieurs années.
L’impact de l’épinette noire
Pour le directeur général des Médias de l’épinette noire, l’impact de la radio communautaire de Hearst est énorme dans la communauté. « La radio a joué un rôle important dans la diversification de l’économie. Elle a aidé la communauté à avancer. Quand il y a urgence à Hearst, la radio est toujours impliquée pour informer la population », raconte-t-il.
Lucie Paquin ajoute que pendant ses 35 ans, la radio a été active avec le Carnaval et plusieurs autres activités. « La radio a permis que les gens participent en français dans leur communauté », félicite-t-elle.
La radio a grandi. Il y a 6 ans, l’épinette noire a acheté le journal Le Nord. « Au lieu que ça soit vendu à des intérêts de l’extérieur de la ville de Hearst, la radio a décidé d’acheter ce journal et de le rendre communautaire », confie Steve Mclnnis.
Il est fier que la population ait toujours été fidèle à sa radio. « Depuis qu’elle est en numérique, la radio a énormément d’auditeurs qui l’écoutent via l’internet. Les statistiques de bonnes cotes d’écoute montrent que beaucoup d’anciens de Hearst vivant actuellement dans l’Est ontarien (Ottawa) continuent de nous écouter et nous suivent », se réjouit Steve Mclnnis.
Le livre Histoire de CINN 91,1 La radio de Hearst est disponible au cout de 25 $.
Le livre Histoire de CINN 91,1 La radio de Hearst — Photo : Courtoisie des Médias de l’épinette noire