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Projet

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Un projet de maison des jeunes refait surface !

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(Par Pierre Floréa et Steve Mc Innis)

Un projet de maison des jeunes a été discuté entre une délégation jeunesse et les élus de la Ville de Hearst. Deux étudiantes de l’école Clayton Brown High School et du Hearst High School ont fait une présentation devant le conseil municipal afin de demander du financement pour la création d’un centre jeunesse.

Lors de cette présentation, les deux étudiantes ont parlé du programme Child Base Learning qui consiste en la création de projets. Un groupe de 15 jeunes souhaiteraient mettre en place un centre jeunesse permettant aux jeunes des différentes écoles de la municipalité de se côtoyer dans un endroit sécuritaire et sous supervision.

Le conseiller Joël Lauzon a indiqué que ce type de centre jeunesse a déjà existé dans le passé à Hearst sous le nom La Limite, au deuxième étage du Centre récréatif Claude-Larose. Il ajoute que la Ville tentait de relancer l’intérêt des jeunes avec des activités présentées sporadiquement. Il a ajouté que le Pavillon pourrait par exemple être utilisé en saison estivale.

Les adolescentes chargées de la présentation seront invitées prochainement à rencontrer les responsables de ce département à la Ville afin de discuter d’une telle possibilité.

La conseillère Josée Vachon a demandé aux étudiantes de faire une présentation par écrit avec le plus de détails possible.

Lors de cette rencontre, des emplacements comme des gymnases, courts de tennis, les terrains de baseball ont été nommés comme des endroits potentiellement intéressants.

Les deux élèves ont conclu qu’un centre de jeunesse profiterait aux jeunes de 12 à 17 ans. Depuis la fermeture de La Limite, plusieurs présentations de ce genre ont été faites auprès des élus sans pour autant se conclure avec une solution pour faciliter les activités des adolescents.

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Grand projet de murale à l’ÉSCH avec Yuk-Sem Won

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En partenariat avec le Conseil des Arts de l’Ontario, les élèves de l’École secondaire catholique de Hearst bénéficient d’une subvention afin de réaliser divers projets dans le cours d’arts plastiques. L’enseignante en arts, Rachel Mercier, est à l’origine de deux projets cette année : le premier en musique et le deuxième via l’art visuel.

Avant la période des Fêtes, le premier volet a permis de composer une musique qui est devenue l’hymne de l’école, et une autre chanson pour les finissants qui sera présentée lors de la remise des diplômes.

L’auteur, compositeur, interprète et producteur, le musicien franco-ontarien Dayv Poulin était l’artiste invité pour cette portion du projet.

Pour les arts visuels, l’école souhaitait créer une murale aux couleurs de Hearst, et rattachée à l’histoire de la ville. Après plusieurs semaines à rechercher l’artiste idéal(e) pour pondre ce projet avec les élèves, Mme Mercier a finalement pensé à l’artiste peintre originaire de Hearst, Yuk-Sem Won. « J’ai été très transparente avec Yuk-Sem… pour une raison que je ne connais pas, on n’a pas pensé tout de suite à elle », s’excuse l’organisatrice du projet.

Mme Won a accepté sans hésiter. « J’ai passé tout mon secondaire ici à Hearst, donc de revenir travailler avec les étudiants, c’est quelque chose que j’aime beaucoup. Je suis enseignante moi aussi à Thunder Bay, mais de revenir au bercail pour laisser une trace, et surtout où je ne me ferai pas suspendre pour avoir peinturé sur les murs, c’est fantastique ! »

Une fois les arrangements terminés, la création d’un comité d’élèves responsable de faire toutes les démarches et de participer à la création de la murale était la première étape.

Le groupe s’est rencontré une fois par semaine afin de partager des idées de ce qui pouvait être fait et choisir une thématique. Le comité s’est arrêté sur des éléments entourant la ville de Hearst. Cinq thèmes ont été exploités : l’industrie forestière, les transports, les pavillons, la religion, la culture et la francophonie. « Nous avons choisi le phénix puisque c’est l’emblème du drapeau de Hearst et que selon différentes mythologies, il signifie la renaissance, la recréation et représente la seconde chance », explique Miguel Brault, étudiant membre du comité. « Ça nous remémore aussi les temps difficiles de la covid et qu’on est capable de renaitre et de revenir de nos cendres. »

Les élèves participants ont fait beaucoup de recherches à l’Écomusée et à l’Hôtel de Ville afin de mettre la main sur des images pour développer l’inspiration du comité par rapport à ce qu’est Hearst. « Ce n’était pas juste artistique, il y avait un processus que je voulais que les jeunes comprennent. Quand tu fais une oeuvre d’art, que ce soit une toile ou une murale, ce n’est pas juste ce que tu peintures. Je voulais qu’ils comprennent la démarche pour en arriver à un résultat vraiment spécial », explique Mme Won.

L’artiste est arrivée à l’école avec des croquis qu’elle a montrés aux élèves du comité. Ceux-ci ont débattu dans le but de trouver le croquis final qui allait être peint et immortalisé sur un mur intérieur de l’école.

Une centaine d’étudiants ont participé à ce projet qui se voulait également rassembleur.

 

Photos : courtoisie de l’ÉSCH

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Le projet de réfection des réservoirs

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La Ville embauche la firme Aegus Inc pour le projet de réfection des réservoirs de l’usine de traitement de l’eau potable de Hearst. Cette entreprise a été la seule à déposer une soumission en bonne et due forme avant la date butoir du 17 mars dernier. La soumission remise par cette firme est de 925 500 $ plus une somme de 92 550 $ en frais potentiels de dépassement de cout pour un total de 1 018 050 $ avant les taxes. À cette somme, s’ajoutent les couts professionnels estimés à 106 820 $.

Le cout de la réfection des réservoirs devrait totaliser 1 124 870 $. Les couts du projet avaient été estimés à 1 364 400 $, incluant un montant de 227 400 $ en contingences. La Ville a obtenu une subvention provinciale d’une valeur maximale de 454 754 $ représentant 33,3 % du projet, une subvention fédérale maximale de 545 760 $ représentant 40 % du projet, et la contribution municipale représente 26,7 % du projet alors qu’une partie sera financée à partir de l’allocation pour l’infrastructure communautaire soit 204 000 $. La balance du montant proviendra du budget d’eau et égout municipal soit 159 886 $.

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Monument de la Francophonie : le projet avance à Alfred

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Le comité organisateur du Monument de la francophonie d’Alfred a profité de la Journée internationale de la Francophonie pour partager les plus récents avancements de son projet, autant financier qu’esthétique, le 20 mars dernier.

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Noé Cloutier – IJL – Réseau.Presse – Le Régional

« Le comité organisateur est très fier d’avoir atteint un montant de 225 000$ afin de créer un monument qui symbolisera toute la fierté de la francophonie de notre région », a indiqué France Lamarche, présidente du comité, dans le cadre de ce qui est aussi le 20e jour du Mois de la Francophonie.

Près de six mois plus tôt, lors de la Journée des Franco-Ontariens du 25 septembre dernier, le comité avait indiqué avoir amassé 150 000 $ de son objectif de 250 000 $. Cette célébration avait d’ailleurs eu lieu au parc Larocque d’Alfred, soit l’endroit où son inauguration est visée en septembre prochain.

Monument(s)

À seulement 25 000 $ de l’atteinte de l’objectif, tout semble être dans les temps pour que le projet arrive à bon port cet automne. Le Monument sera le 18e érigé dans la francophonie ontarienne. Plus encore, il sera en fait composé de… plusieurs monuments comme l’explique la présidente du comité en étant responsable.

« Il y aura quatre monuments illuminés de six à sept pieds en granite gris, noir et vert. Quatre bancs gris et vert sur une plateforme de 24 pieds sur 30 pieds. Un mât de 80 pieds de hauteur, un drapeau de 15 pieds sur 30 pieds. Un poteau indicateur avec une girouette avec les villages environnants d’Alfred… et notre point d’identification national, entre Ottawa et Montréal ! », énumère-t-elle, alors que le comité a aussi fourni une photo du plan de son futur ouvrage afin d’imager le tout.

Un travail à achever

France Lamarche, qui était aussi présidente du comité responsable du 150e anniversaire d’Alfred, ajoute aussi que le nom des partenaires du Monument sera gravé sur ses plaques de granite d’ici à juin.

De ce fait, que du temps demeurait toujours pour d’autres partenaires; autant citoyens, familles et entreprises, d’inscrire leur nom au monument en faisant un don. Qui plus est, la présidente du comité tenait à expressément témoigner de sa reconnaissance à ceux qui ont déjà donné à la cause.

« Je tiens à remercier toutes les personnes impliquées dans ce beau projet et tous nos partenaires. Grâce à l’implication de tous et toutes, ce projet se concrétise et les Francophones et Francophiles de notre région auront un endroit à eux où se rassembler autour d’un symbole fort, qui est notre drapeau franco-ontarien! », a-t-elle exprimé.

Cela étant dit, d’ici à l’inauguration, l’objectif du comité est toujours de 250 000 $ « ou plus ». Quiconque désirant de l’information supplémentaire sur le projet peut donc entrer en contact avec le comité par courriel à l’adresse [email protected], ou encore par téléphone au (613)677-2561. Pour suivre sa campagne de financement et ses activités, finalement, le comité a aussi une page Facebook, nommée « Monument de la francophonie d’Alfred et de la région ».

Photos

Titre : JournéeFranco_MonumentAlfred

Légende : Représentation d’artiste du Monument de la Francophonie d’Alfred.

Crédit : Photo gracieuseté Canton d’Alfred-Plantegenet

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Projet de pont pour piétons et cyclistes sur la Mattawishkwia

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Le conseiller Gaëtan Baillargeon examine le projet de construction d’un pont qui traverserait la rivière Mattawishkwia pour joindre les deux pistes cyclables. Les élus ont demandé au personnel de la Ville de vérifier le financement disponible pour ce genre de projet. Selon l’avis de motion proposé par le conseiller Baillargeon, la construction d’un tel pont audessus de la rivière Mattawishkwia optimiserait l’expérience pédestre et cycliste des résidents et des touristes. Des recherches seront effectuées prochainement afin de connaitre les possibilités de financement pour la construction d’un pont ou autre structure connectant les pistes piétonnières et cyclables municipales existantes.

Le Fonds pour le transport actif d’Infrastructure Canada soutient la Stratégie nationale de transport actif lancée en juillet 2021, qui vise à promouvoir la construction et l’utilisation de sentiers, de pistes et de voies cyclables à travers le Canada. Ce programme fédéral est offert aux municipalités, aux gouvernements locaux, régionaux, provinciaux et territoriaux pour financer la planification ou la réalisation de projets qui encouragent un mode de vie actif. L’enveloppe budgétaire peut couvrir jusqu’à 60 % des couts du projet.      Il s’agit d’un projet que la Ville explore depuis plusieurs années. Cependant, en raison des couts considérables, il n’a jamais été proposé officiellement

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Les enfants pourront se rafraichir avec un nouveau parc d’eau à Mattice

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Mattice aura droit à son parc d’eau lors de la prochaine saison estivale. La demande déposée par la Municipalité auprès de la Fondation Trillium Ontario a permis d’obtenir une somme de 149 700 $ pour la construction de l’espace aquatique.

Ainsi une aire de jets d’eau au parc Brisson permettra à la population et aux visiteurs de s’y rafraichir. La réalisation de ce projet devrait débuter au début de l’été.

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Nouveau projet à l’étude : la création d’un terrain de squash

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Le Département des loisirs et des sports de la Ville a reçu une demande pour la création d’un terrain de squash. Cette proposi­tion n’a pas été rejetée, mais pour l’instant un tel projet n’est pas réalisable en raison des travaux majeurs en cours au centre récréatif. D’autre part, l’obtention d’un fond gouvernemental ne sera pas disponible pour un certain temps.

Le personnel débutera quand même l’étude des couts d’un tel projet en plus de regarder les possibilités de subventions et de commandites. L’équipe devra également trouver un endroit propice pour la construction d’un tel terrain. Une fois l’évaluation des couts terminée, le projet pourrait se retrouver sur le budget capital de dix ans de la Municipalité.

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L’Écomusée a le vent dans les voiles avec ses nombreux projets

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L’Écomusée de Hearst a connu des années plus difficiles avec la COVID-19, mais il semble que les activités du 100e anniversaire de la Ville de Hearst ont permis à l’organisme sans but lucratif de se remettre en avant-plan.

Lors de la présentation de la dernière assemblée générale annuelle de l’Écomusée tenue en décembre dernier, le conseil d’administration semblait très satisfait des dernières réalisa­tions. « L’année du centenaire de la Ville de Hearst et le retour à la normale après deux ans de pandémie ont été salutaires pour le musée. La Maison patrimoniale Blais a pu à nouveau accueillir plus d’une centaine de visiteurs cet été, et ce, grâce à une étudiante hors pair qui s’est démarquée par son autonomie, son entregent et son intérêt pour l’histoire de la communauté », indiquait Mélissa Vernier, prési­dente de l’Écomusée de Hearst.

L’écomusée peut également se réjouir d’avoir lancé le livre du centenaire : Cent regards sur 100 ans d’histoire, Hearst 1922-2022. Même que tous les exemplaires ont été vendus très rapidement. Les 400 copies ont trouvé preneur en seulement deux semaines.

Le comité du 100e a été dans l’obligation d’en élaborer une deuxième série puisque plus de 150 autres personnes ont réservé une copie.

Plusieurs projets sont sur la table pour l’année 2023, certains d’entre eux sont déjà entamés. On souhaite lancer un jeu- questionnaire sur l’histoire du lotissement de la ville de Hearst, organiser un tour pédestre du quartier historique, présenter les archives à voix haute, entreposer certains objets du musée afin de faire de la place à de nouvelles expositions, présenter l’exposi­tion slovaque à l’église du Lac Ste-Thérèse et embaucher une direction générale.

Financièrement, l’année s’est terminée avec un surplus comparativement à l’année 2021 qui avait fini avec un déficit de 5 216 $. Avec un budget de 32 732 $ provenant de dons et subventions, l’année 2022 s’est conclue avec un surplus de 12 912 $ au 31 mars dernier.

Les principales dépenses de la dernière année se retrouvent au niveau des salaires, des assurances, ainsi que du chauffage et de l’électricité.

Les membres du conseil d’administration de l’Écomusée de Hearst sont Mélissa Vernier, Laurent Vaillancourt, Marie LeBel, Stéphane Lapointe, Diane Picard, Marc Johnson et Émilie Tremblay.

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Nouveaux projets pour notre aventurière locale dernièrement honorée

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Les choses s’enchainent pour Mylène Coulombe-Gratton, la jeune entrepreneuse de Hearst, qui ajoute des cordes à son arc avec de nouveaux projets. Le journal Le Nord l’a donc rencontrée pour en parler un peu.

Récipiendaire du prix Young Entrepreur of the Year lors du 36e Northern Ontario Business Award pour son entreprise Follow Her North, la jeune femme a terminé ses études avec un diplôme en Business Fondamentals et désire se concentrer sur ses projets.

Un peu plus tôt cette année, Mylène a acheté l’ancien magasin général du Lac Ste-Thérèse, une propriété qui appartenait depuis plusieurs années à Omer Cantin. « Depuis le mois de septembre, j’ai arrêté un peu les aventures pour focuser sur mon Bed and Breakfast. C’est en rénovation, mais j’ai mes cabanes à pêche et mes expériences de pêche sur la glace qui commencent dans les prochaines semaines. Évidemment, je ferai mes tours en motoneige et éventuellement louerai des chambres ici au magasin », dit-elle.

Avec l’aide d’un ouvrier, l’aventurière est en train de rénover toutes les pièces de la maison-magasin pour en faire la location en 2023. Lorsque son conjoint, Alexis Hébert, aura terminé ses études à son tour, il sera disponible pour aider Mylène avec la gestion du Bed and Breakfast.

Son concept est la location de chambres avec un petit-déjeuner continental inclus. Chaque chambre aura sa salle de bain privée et les clients auront accès à une salle commune.

Elle aura sur place des raquettes, des skis et des patins que les clients pourront utiliser gratuitement en louant une chambre, et ils pourront louer sa cabane à pêche. « Au mois de février, j’ai des chambres de louées déjà, c’est une famille du sud de l’Ontario qui vient passer des vacances à Hearst pendant une semaine. Ils m’ont demandé de leur faire un petit PowerPoint avec toutes les activités qu’il y a à faire à Hearst » explique Mylène.

Elle aura un total de quatre chambres à louer. Elle a aussi un appartement de l’autre côté avec une chambre et la cuisine servant à préparer la nourriture pour ses clients et ses aventures.

Pour ceux qui loueront une chambre dans son établissement, Mylène étudie les possibilités d’inclure plus que seulement le déjeuner. « Je suis dans le processus de trouver des idées qui pourraient fonctionner, comme des arrangements avec des restaurants ou bien des repas congelés qui pourraient être servis à mes clients. Je veux avoir un petit four à convection sur le comptoir avec un micro-ondes et toutes ces choses-là qui peuvent servir aux autres repas. Ils vont pouvoir utiliser la vaisselle et tout, mais pour moi de servir plusieurs repas par jour à mes clients ça ne fonctionnerait juste pas avec mon mode de vie », dit-elle.

Cet hiver, Mylène a plus de six expéditions en motoneige de planifiées avec son père et des touristes. Ils se sont associés avec d’autres compagnies qui offrent des tours guidés, ce qui leur a permis d’avoir plus de clients cette année pour aller jusqu’à la baie James. Là-bas, ils logent avec un couple propriétaire d’un chalet en bois rond qui s’occupe de cuisiner pour le groupe.

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Conrad Morin croit que le projet de loi C-21 s’attaque aux chasseurs légaux

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Le projet de loi C-21 est actuellement en comité parlementaire à Ottawa avant d’être mis en place en 2023. Ce projet de loi a pour but de resserrer les lois sur les armes au Canada afin de contrer la violence liée aux armes à feu. D’après Conrad Morin, cette nouvelle stratégie du gouvernement canadien brime directement les chasseurs de la région et ne règlera en rien les problèmes actuels.

Conrad Morin défend depuis longtemps le port d’arme. Il est, entre autres, président du Club de tir de Hearst et possède une collection de différents calibres pour le plaisir de tirer. Lors de son passage à L’info sous la loupe sur les ondes de CINN 91,1 vendredi dernier, il ajoutait que le projet de loi C-21 n’empêcherait aucunement les tueries au Canada.

La semaine dernière, le Hearstéen a été de nouveau surpris d’apprendre que les libéraux apportaient un amendement à ce projet de loi. Le gouvernement souhaite interdire les armes à feu avec une cartouchière comprenant plus de cinq balles. « De la manière que je l’ai compris, ça va bannir tous les fusils semi-automatiques. Mes recherches m’indiquent qu’il y a deux-millions de Canadiens qui ont ce genre de fusil là. Beaucoup de gens chassent dans la région avec un semi-automatique », avance M. Morin.

Depuis les premières discussions touchant ce projet de loi, les chasseurs, les lobbyistes en armes à feu au Canada et même certains corps policiers sont d’avis que ce projet de loi ne règlera en rien les problèmes d’armes au pays. « C’est complètement stupide, ils s’acharnent encore sur les gens qui sont légaux et qui suivent les règlements. Écoutez, cet automne lors de la première semaine de chasse en Ontario, il y avait en moyenne 125 000 chasseurs par jour qui se promenaient avec des fusils chargés et on n’a compté aucun accident, aucun meurtre, aucun massacre, même pas un blessé ! Le gouvernement Trudeau ne s’attaque pas aux bonnes personnes », déplore avec stupéfaction notre invité.

M. Morin revient sur le fait que ce sont davantage des armes obtenues illégalement qui sont utilisées dans les tueries, guerres de gang et règlements de compte. « Une carabine, ce n’est pas facile à cacher, c’est encombrant et c’est difficile à tirer. »

Il estime qu’il serait préférable de mettre ces argents dans les forces policières et les services sociaux. « Le problème, c’est lorsque quelqu’un fait un crime avec une arme à feu, il reçoit une tape sur les mains et le lendemain, ils ont une autre arme à feu dans les mains au lieu d’être en prison et de jeter la clé dans le lac. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas quelque part dans le système », s’exprime-t-il.

Il ajoute que la sécurité frontalière devrait être endurcie. « Je lisais dernièrement qu’ils ont capturé un drone qui transportait 45 armes à feu entre les États-Unis et le Canada, 45 armes de poings. Il est là le problème. Si je veux une arme à feu, j’ai juste à aller dans les rues à Toronto et je vais en avoir une en une demi-heure », déplore-t-il.

Une opposition non consultée

Carol Hughes, la députée d’Algoma-Manitoulin- Kapuskasing indique que les partis de l’opposition à Ottawa ont été pris par surprise. Ils n’ont pas été avisés de ce changement. Elle demandera des explications. « C’est une modification considérable que le gouvernement a faite, ce n’est pas une modification que les députés ont pu discuter en Chambre. Je partage les préoccupations des chasseurs et c’est certain que c’est un point que j’apporterai à notre prochain caucus parce que ce n’est pas quelque chose qu’on a su d’avance. On va tenter de faire repousser ça pour les chasseurs, mais aussi les fermiers qui utilisent des armes pour protéger leur troupeau », affirme-t-elle.

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