Défi relevé avec brio

 Lorsque Joël Lauzon, archiviste adjoint au Centre d’archives de la Grande Zone argileuse, et Mélissa Vernier, professeure à l’Université de Hearst, archiviste à temps partiel au Centre d’archives et présidente de l’Écomusée de Hearst, sont allés à L’info sous la loupe le vendredi 20 octobre et qu’ils ont parlé du jeu d’évasion que le Centre d’archives organisait en collaboration avec l’Écomusée, je me suis dit qu’il serait très intéressant d’y participer. Steve Mc Innis, directeur général des Médias de l’épinette noire, a accepté de relever leur défi et a inscrit deux équipes des Médias. Notre équipe était formée de deux employées, Francine Lacroix et Anouck Guay, ainsi que moi-même, membre du conseil d’administration. L’autre équipe réunissait Ellie Pelletier Mc Innis, Julie Pelletier, Claire Forcier et Claudine Locqueville. 

Le jeudi 26 octobre, nous nous rendons donc au Centre d’archives, point de départ du jeu. Joël nous accueille et nous recommande d’être attentives, car il pourrait y avoir certains indices pertinents pour le jeu d’évasion qui se poursuivra à l’Écomusée, situé tout près. 

Il nous fait visiter les lieux et nous tentons de mémoriser tous les renseignements qu’il nous fournit, car nous savons que tout un défi nous attend après. La visite est très intéressante. Nous voyons une personne en train de faire de la recherche généalogique, des photos anciennes accrochées sur les murs ainsi que quelques vieux objets. Nous visitons l’endroit où les documents créés dans la région sont conservés ainsi que la collection contenant toutes les éditions du journal Le Nord. Assez impressionnant ! Notre guide nous parle également du processus de donation, raconte en quoi consistent les fondations (documents donnés par les familles) et explique la différence entre l’Écomusée et le Centre d’archives. 

Avant d’aller à l’Écomusée, Joël nous met au défi de trouver des documents d’archives parce qu’il y a une entente avec l’Écomusée qui donne la permission au Centre d’aller chercher des documents au sous-sol de la maison patrimoniale Blais, en l’occurrence l’Écomusée. 

Chemin faisant, Joël nous dit que c’est monsieur Adélard Blais qui a bâti cette maison en 1919. Mais comme il la construisait en même temps que le couvent Saint-Joseph et que les religieuses avaient besoin d’un local pour accueillir leurs élèves, sa maison a servi d’école pendant deux ans. 

En arrivant à l’Écomusée, on se familiarise avec la maison en visitant les différentes pièces. Ensuite, Joël nous conduit au sous-sol, endroit sombre et étroit, afin de trouver les documents d’archives qui manquent pour compléter la collection de l’Écomusée. C’est là que notre défi commence : terminer le jeu d’évasion en quarante-cinq minutes ou moins ! Nous mettons immédiatement notre cerveau à l’oeuvre. C’est tout un travail d’équipe. Il s’agit de résoudre les différentes énigmes et de les agencer afin de pouvoir s’évader du musée hanté avant que le temps soit écoulé. Les dernières minutes sont très stressantes, mais nous gardons espoir de réussir. Lorsque toutes les pièces demandées sont enfin trouvées, nous poussons un grand soupir de soulagement, car il ne restait que quatre minutes ! 

J’ai adoré mon expérience et je vous encourage fortement à participer aux prochains jeux d’évasion, peu importe l’organisme qui s’en occupe. Le cout par équipe de trois ou de quatre personnes est généralement minime ; cet argent sert à payer les dépenses encourues. Du plaisir garanti !