ÉSCH
L’ÉSCH honore les étudiants les plus performants de 2021-2022
Le personnel de l’École secondaire catholique de Hearst procédait à la remise des prix de reconnaissance annuelle lors d’une soirée présentée juste avant le congé de la période des Fêtes. Cette année, Gabrielle Corriveau s’est démarquée de ses pairs avec l’obtention de deux prix.
La Médaille académique de la Gouverneure générale a été créée en 1873 en reconnaissance à une ou un élève qui a eu la plus haute moyenne académique. Au nom de l’honorable Mary Simon, la reconnaissance de la dernière cohorte d’étudiants de l’École secondaire catholique de Hearst a été remise à Gabrielle Corriveau qui a maintenu une moyenne de 93,9 % dans ses cours de 11e et 12e années.
Gabrielle a également remporté le trophée Richelieu remis annuellement à l’élève qui a le plus contribué à l’enrichissement de la culture française, tant par son travail en classe que sa participation aux activités culturelles de l’école ou à l’extérieur.
Bénévolat
Cet honneur décerné aux bénévoles reconnait les élèves qui continuent de donner pleinement de leur temps et de leur énergie pour ajouter à l’esprit de l’école et celle de la communauté. Arielle Morrissette s’est vu remettre cette reconnaissance puisqu’elle a travaillé à concilier les travaux scolaires, l’organisation des activités du Parlement étudiant pendant les heures de diner, le travail après l’école et la fin de semaine, et les heures de bénévolat aux différents organismes de la communauté. Elle a également consacré de nombreuses heures au Camp Ongrandi et à l’Écomusée.
Trophée Rotary
Le trophée Rotary a été remis à Patrice Villeneuve. Cette distinction va à l’étudiant le plus complet et engagé de l’école dans les domaines suivants : la vie sportive, la vie culturelle, la vie politique et la vie sociale.
Trophée Martin Michaud
Ellie Mc Innis a reçu le trophée Martin Michaud des mains de Victor Granholm. Cette récompense est remise à une personne parmi la population étudiante qui est passionnée par la musique et qui participe aux multiples activités musicales à l’école et dans la communauté.
Le nom d’Ellie apparaitra sur la guitare non loin de celui de sa mère, Julie Pelletier, qui a remporté ce même prix en 1999 et de son cousin, Danick Pelletier, en 2016.
François Blais, un entrepreneur chevronné récipiendaire de la Lettre H
Lors du Gala du mérite scolaire qui s’est déroulé en décembre pour honorer les étudiants, enseignants et personnalités de la communauté, le personnel de l’ÉSCH a remis la Lettre H 2022 à François Blais, propriétaire de l’entreprise BC Automation. Ce prix est remis chaque année à une personne qui s’est consacrée à la cause de l’éducation, que ce soit dans le milieu scolaire ou dans la communauté.
BC Automation oeuvre dans le domaine de l’électricité, se concentrant dans le secteur industriel et commercial, mais se spécialise également dans l’installation de panneaux solaires. Cette entreprise est très impliquée dans la communauté : elle appuie plusieurs organismes communautaires comme le Club Rotary, le Samaritain du Nord, le Conseil des Arts de Hearst, les Lumberjacks, etc. Il n’est pas rare que le propriétaire aide des gens dans l’anonymat. Ses proches le décrivent comme un homme généreux, humble et discret.
François Blais a aussi beaucoup aidé le Camp Source de Vie pendant la construction des salles de bain, et le Camp peut également compter sur lui pour ses prochains projets. Lors de son hommage, il a été décrit comme étant un employeur qui laisse son équipe prendre des initiatives. Le fait de responsabiliser ses apprentis donne à ceux-ci un sentiment d’appartenance tout en développant leur confiance.
M. Blais a été sélectionné pour son cheminement en tant qu’employeur depuis plus de 25 ans et pour avoir formé une cinquantaine d’apprentis, dont la plupart sont devenus des électriciens toujours dans le métier ou travaillant dans un domaine relié. « C’est très flatteur de recevoir ce prix-là et dans le fin fond je ne m’étais jamais arrêté à compter tout le monde que nous avions formé », explique-t-il.
Former autant de gens demande de la patience, du temps, de l’énergie et même de l’argent afin que les apprentis reçoivent la meilleure formation possible. « On essaye de prendre des gens pour l’apprentissage qui ont déjà travaillé pour un autre entrepreneur, qui est plus dans notre domaine, qui est plus industriel que résidentiel », continue-t-il.
Son équipe est composée de jeunes électriciens, malgré qu’un de ses employés ait plus de 20 ans d’ancienneté. Les travailleurs ayant été formés par l’équipe de BC Automation estiment avoir une longueur d’avance sur les autres.
Pour l’entrepreneur, permettre aux apprentis de cumuler des heures dans son entreprise est d’une certaine façon un roulement naturel. « Une fois qu’ils ont leur licence, bien souvent ils vont aller travailler ailleurs. Il y a tellement d’opportunités partout. J’ai pour mon dire que si les gars ont donné du bon temps pendant leur apprentissage et que j’ai pu leur montrer à travailler comme il faut, c’est une situation gagnante des deux côtés. »