Environnement
Pour un terrain qui fera l’envie de vos voisins, engagez des professionnels !
Vous aimeriez profiter d’un terrain attrayant qui ferait votre fierté cet été ? Pour ce faire, sachez que toutes les raisons sont bonnes de recourir aux services d’une entreprise spécialisée en aménagement paysager de votre région. Voyez par vous-même !
D’abord, les professionnels ont tout l’équipement et les produits nécessaires (ex. : engrais, paillis) pour rendre votre pelouse verte et dense à souhait et votre terrain, esthétique et en santé. Le cas échéant, vous n’avez donc pas besoin de vous équiper en outils et accessoires de jardinage encombrants.
Mais ce n’est pas tout ! Les pros de la pelouse et de l’aménagement paysager sont en mesure de prévenir — ou de régler ! — les problèmes en tous genres, comme la présence de nuisibles (ex. : vers blancs) ou de maladies. Enfin, les experts sont bien au fait des règlements de votre municipalité, et ils s’assurent d’utiliser des produits conformes aux normes environnementales en vigueur. Bref, pourquoi s’en passer ?
Conférence de la FONOM
Par Steve Mc Innis et Pierre Floréa
Le maire de Hearst, Roger Sigouin, participait à la conférence de la Fédération des municipalités du nord de l’Ontario (FONOM) qui se tenait à Parry Sound. Outre le dossier des routes 11 et 17 pour lequel le premier magistrat a constaté qu’une forte pression de l’assemblée a été exercée sur la ministre des Transports, Caroline Mulroney, pour qu’elle intervienne, le discours du ministre Greg Rickford a rappelé l’importance du développement pour les communautés du nord de l’Ontario. Le maire de Hearst a aussi parlé du dossier des espèces en danger comme le caribou forestier, en critiquant le ministre fédéral de l’Environnement, Steven Guilbeault, au passage. Plus de détails dans le journal Le Nord de la semaine prochaine.
Découvrez les avantages des engrais à base d’algues !
Depuis quelques années, la durabilité environnementale occupe une place importante en agriculture. Ainsi, pour remplacer les engrais chimiques aux effets néfastes, les algues sont apparues comme une solution sûre et efficace !
En effet, les algues, en tant qu’organismes vivants, sont riches en macronutriments, en micronutriments et en régulateurs de croissance. Profitables pour les plantes et le sol, ces nutriments contribuent à améliorer la croissance et le rendement de diverses cultures. Les algues brunes et rouges, par exemple, regorgent de potassium, ce qui favorise la croissance des racines et l’absorption d’eau par les plantes.
Les algues sont également une excellente source de matière organique. En se décomposant, elles se mélangent au sol, améliorant du coup des caractéristiques comme la teneur en carbone et la fixation de l’azote. Elles peuvent en outre contribuer à lier le sol et à augmenter sa capacité de rétention de l’eau.
Bref, les biofertilisants tels que les algues jouent un rôle essentiel dans l’évolution de l’agriculture vers des pratiques de production alimentaire plus durables.
Minimalisme, 6 types d’endroits à fréquenter pour éviter de s’encombrer
L’adoption d’un style de vie plus minimaliste fait partie des solutions possibles pour réduire votre impact sur l’environnement en diminuant, entre autres, votre empreinte carbone. Pour vous désencombrer au quotidien, voici quelques endroits parfaits pour ne conserver que le nécessaire !
- Les magasins d’articles d’occasion
Vous avez des objets, des meubles ou des vêtements dont vous ne trouvez plus d’utilité ? Vous pouvez vous en départir auprès de magasins d’articles usagés — ou d’organismes de bienfaisance — afin de leur donner une seconde vie !
- Les bibliothèques
Regroupant sous un seul toit une multitude de livres, de CD, de films, de jeux vidéo et de jeux de société, notamment, les bibliothèques constituent des endroits de choix pour pouvoir vous adonner à vos loisirs favoris sans accumuler des objets à la maison. Le cas échéant, vous pouvez même accéder à un ordinateur, à des imprimantes et à des photocopieurs. Pratique !
- Les lieux de divertissement
Plusieurs établissements vous permettent de vous amuser sans vous encombrer. Les pubs ludiques réduisent votre besoin d’acheter des jeux de société, les bars sportifs vous évitent d’acquérir un écran géant pour regarder les matchs, les arcades vous permettent de mettre à l’épreuve vos talents de gamer sans multiplier les consoles et les salles de billard sont parfaites pour rivaliser avec vos amis sans investir dans une table imposante.
- Les piscines municipales
Qu’elles soient intérieures ou extérieures, elles n’affectent pas l’espace disponible dans votre cour arrière et proposent plusieurs accessoires (planches, ballons, flotteurs, etc.) que vous pouvez utiliser pour vous amuser pendant des heures !
- Les commerces de location d’outils
Vous pouvez y trouver un vaste choix d’outils de toutes tailles pour réaliser vos travaux de rénovation. En prime, leurs employés peuvent vous apporter leurs conseils grâce à leur expertise.
- Les centres d’entraînement
Nul besoin d’investir dans des appareils encombrants ou des accessoires pour vous entraîner. La plupart des gyms, par exemple, possèdent tout ce dont vous avez besoin au même endroit et vous permettent de varier vos entraînements selon vos envies.
Informez-vous auprès de votre municipalité pour connaître d’autres établissements propices au désencombrement !
Les plantes qui gravissent les montagnes
Réchauffement aidant, certaines plantes qui vivent à flanc de montagne ont commencé depuis longtemps à gagner de l’altitude, à la recherche de températures plus fraîches. Mais des biologistes commencent à mesurer à quel point certains végétaux sont de meilleurs grimpeurs que d’autres.
67 mètres par décennie : c’est la performance moyenne étonnante qui vient d’être attribuée à la couverture végétale de neuf chaînes de montagnes de l’ouest nord-américain, du Mexique jusqu’au Canada.
Comme il s’agit de la vitesse moyenne à laquelle progresse la végétation en général, cela signifie que toutes les espèces n’ont pas la même chance. Or, pour les plus lentes, des recherches passées ont déjà établi que leur progression vers les plus hautes altitudes ne suffira pas pour compenser la hausse des températures. Et sur ce plan, les arbres souffrent d’un gros désavantage : il leur faut plus de temps qu’aux plantes annuelles pour « avancer » d’une génération à l’autre.
Une équipe dirigée par l’écologiste James Kellner, de l’Université Brown (Rhode Island) a essayé de mesurer ces différentes « vitesses » en comparant des photos satellites de neuf chaînes de montagnes de l’ouest du continent, entre 1984 et 2011 et en observant, littéralement, la progression des « zones vertes ». La moyenne de 67 mètres de plus vers le haut par décennie représente quatre fois mieux que ce qui avait été précédemment estimé. Et c’est au Nouveau-Mexique qu’a été « enregistré » un record de vitesse: 112,8 mètres par décennie. L’étude est parue le 15 février dans la revue PLoS Climate.
La force de cette étude est en même temps sa faiblesse : les écologistes n’avaient pas fait jusqu’ici d’analyses comparatives sur des périodes de temps aussi longues et, comme l’écrivent les chercheurs, la constance de ces progressions, malgré la disparité des environnements, est « remarquable ». Mais en contrepartie, cette analyse ne dit rien sur la progression, espèce par espèce. Or, on sait que beaucoup d’espèces sont vulnérables, parce que dépendantes de conditions particulières de température et d’humidité, ou dépendantes d’interactions avec des animaux qui, eux aussi, sont en train de déménager.
C’est un « signal d’alarme », commente la biologiste suisse Sabine Rumpf, à l’effet que, déjà, les impacts du réchauffement se font sentir sur la végétation, tout autour de nous.
Photo: le mont Wheeler, le plus haut sommet du Nouveau-Mexique, de plus en plus gagné par la végétation. / Davishan99 / CC 3.0
Avantages et désavantages de l’élevage en liberté
Certaines entreprises agricoles affichent fièrement sur leurs produits (ex. : œufs, lait, viande) qu’ils proviennent d’animaux élevés en liberté. Découvrez les avantages et les désavantages de cette solution de rechange aux cages et enclos classiques !
Avantages
Ce type d’élevage, apprécié des consommateurs, présente de nombreux points positifs, dont ceux-ci :
- Les animaux sont libres de pouvoir interagir;
- Ils ont plus d’espace pour faire de l’exercice et ainsi solidifier leurs muscles;
- Ils ont facilement accès à de la nourriture et à de l’eau;
- Ils peuvent adopter un comportement plus naturel.
Désavantages
En limitant les contraintes imposées aux animaux, ce type d’élevage entraîne divers inconvénients, tels que les suivants :
- L’entretien de l’ensemble des installations demande plus de temps en comparaison des systèmes traditionnels;
- Il importe de conditionner les poules, par exemple, afin qu’elles puissent pondre au bon endroit;
- La disposition des éléments (nids, grillages, etc.) peut complexifier le travail des employés pour effectuer leurs diverses tâches;
- Les animaux qui s’activent plus mangent davantage, ce qui augmente les coûts de production;
- L’environnement est moins sain chez les poules, notamment parce qu’elles font leurs besoins un peu partout et que leur agitation fait remonter la poussière;
- Les bêtes en liberté peuvent se blesser en se confrontant;
- Le rendement des animaux (œufs, lait) peut diminuer.
Le bien-être animal vous importe ? Informez-vous sur les fermes de votre région et encouragez celles qui partagent vos valeurs !
L’environnement en 2022 : souffler le chaud et le froid
Des records de chaleur de plus en plus fréquents et de plus en plus inquiétants, mais aussi des percées politiques encourageantes. L’année 2022 a permis d’envisager l’horizon 2030 ou 2050 avec de nouvelles informations.
1- Financement, le mot-clef…
Il y avait 30 ans que, dans les conférences annuelles sur le climat, on évoquait le concept de compensations aux pays les plus pauvres —et les plus vulnérables. Cette année à la COP27 en novembre, pour la première fois, le concept de « pertes et dommages » a été introduit —ce qui veut dire que les pays qui ont envoyé le plus de gaz à effet de serre dans l’atmosphère depuis un siècle ont commencé à admettre leur responsabilité. Et comme quoi le fruit était mûr, un mois plus tard, lors de la conférence annuelle sur la biodiversité, contre toute attente, des promesses chiffrées ont été mises sur la table pour des investissements dans la protection de la biodiversité et la restauration d’écosystèmes.
Est-ce que les résultats seront à la hauteur des promesses dans quelques années, personne ne peut le garantir. Mais c’est peut-être un signe que les plaques tectoniques sont en train de bouger.
2- … mais pas de sortie des carburants fossiles en vue
Par contre, l’accord signé au terme de la COP sur le climat ne mentionne pas la sortie des carburants fossiles. La mollesse de la présidence égyptienne, qui accueillait la rencontre, l’omniprésence des lobbyistes du gaz et du pétrole sur le plancher, la crise de l’énergie déclenchée par l’invasion de l’Ukraine: beaucoup de blâmes ont éré évoqués, mais au final, le résultat est le même, aucun progrès sur les efforts à faire pour se désengager de la dépendance aux énergies fossiles. Plusieurs pays, dont le Canada, ont aussi été blâmés pour n’avoir même pas proposé de cibles de réduction des gaz à effet de serre plus ambitieuses aux horizons 2030 ou 2050.
3- On pointe des subventions « nuisibles »…
En contrepartie, les pays ont inscrit dans l’accord de Montréal que le financement de la biodiversité viendra en partie de coupes majeures, d’ici 2030, dans les subventions qualifiées de « nuisibles » à la biodiversité (on évoque des coupes de 500 milliards$). C’est une première. Sont rangées sous ce terme, entre autres: les subventions à l’extraction des ressources naturelles, à la construction de routes et de pipelines, ou à des projets industriels, qui ont en commun de mettre en péril l’habitat d’espèces comme le caribou, le saumon et d’autres espèces menacées.
4- … et les assureurs mettent de la pression
En octobre 2022, Munich Re, la plus grosse firme d’assurances du monde, a annoncé qu’à partir d’avril prochain, elle n’assurera plus de nouveaux gisements gaziers ou pétroliers. Elle avait déjà annoncé en 2018 qu’elle cessait d’assurer les mines de charbon et leurs centrales. Plus récemment, elle a affiché des cibles de réduction des gaz à effet de serre (GES), pour les projets qu’elle assure dans le gaz et le pétrole.
Ii y a quelques années déjà que les banques et les firmes d’investissements se dégagent lentement des carburants fossiles. Mais les assureurs étaient passés sous le radar, en dépit de leur grande influence: ils ont la capacité de bloquer des projets d’exploitation des carburants fossiles, dès qu’ils choisissent de ne pas les assurer.
En mars 2022, l’Agence internationale de l’énergie avait lancé un appel « urgent » à cesser d’ouvrir de nouvelles mines de charbon ou de nouveaux forages gaziers ou pétroliers.
5- Des records interconnectés…
Il n’y a pas que les records de chaleur qu’il faut regarder. Le rapport de mai 2022 de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) l’a rappelé, en pointant quatre indicateurs-clefs qui, tous, ont battu de nouveaux records en 2021: concentration des GES dans l’atmosphère, hausse du niveau des eaux, température des océans et acidification des océans. Cette dernière, dont on parle beaucoup moins souvent, a augmenté de 30% depuis la révolution industrielle du 19e siècle. L’acidification vient du fait que les océans absorbent environ le quart de nos émissions de GES : l’avantage est que ça fait moins de ces gaz qui s’accumulent dans l’atmosphère. Mais en contrepartie, ça limite la capacité du plancton à se renouveler, ça affaiblit les coraux et ça perturbe la biodiversité marine, donc les pêches, donc la sécurité alimentaire des humains.
On a vu un autre exemple d’interconnexions avec l’extrême canicule qui a frappé la Chine cet été. Outre les records de chaleur, les précipitations ont été si faibles que des dizaines de cours d’eau se sont retrouvés à la fin de l’été à leurs plus bas niveaux, et 66 ont été complètement asséchés. En certains endroits, le plus important fleuve de Chine (et le troisième du monde), le Yangtze, a vu son débit descendre à son plus bas niveau depuis 1865.
6- … y compris des records locaux…
Même un record local peut être révélateur de quelque chose de plus global. Le Golfe du Maine, selon une compilation des données publiée en mars, se réchauffe plus vite que 99% des milieux marins du monde. Une partie de l’explication : ce golfe est peu profond, et le courant chaud provenant du sud a ralenti, ce qui permet aux eaux plus chaudes de rester plus longtemps dans les parties intérieures du golfe. Cette compilation de données révélait par ailleurs qu’en 2021, il avait battu un nouveau record de température.
On peut aussi penser à l’Inde: la chaleur extrême qui a frappé la région n’a pas juste été extrême, elle a été inhabituellement hâtive (ça avait commencé au mois de mars), et elle a duré inhabituellement longtemps.
Ou on peut penser à l’Europe: pendant 33 mois, d’avril 2018 à décembre 2020, elle a connu des précipitations très maigres et des températures assez élevées pour qu’on puisse parler d’un état de sécheresse. Une analyse des données parue cette année conclut qu’il s’agissait de la pire sécheresse en 250 ans.
7- … mais des carburants fossiles toujours en hausse
En attendant, si la tendance se maintient, les émissions mondiales de CO2 devraient atteindre 37,5 millions de tonnes cette année —une hausse de seulement 1% par rapport à l’an dernier, mais une hausse tout de même, qui marque un nouveau record.
La guerre en Ukraine y a contribué: les coupes dans les importations européennes de gaz russe ont obligé notamment l’Allemagne à revenir au charbon —le plus polluant de tous les carburants fossiles. Et la volonté d’importer davantage de gaz naturel liquéfié des États-Unis et du Moyen-Orient pourrait se traduire par davantage de fuites de méthane.
8- Un coup de pouce des États-Unis…
En contrepartie, une contribution longtemps attendue des États-Unis a été finalement adoptée cet été: la loi dite « de réduction de l’inflation » contient les plus gros investissements publics jamais votés dans ce pays pour le climat: 369 milliards$ sur 10 ans dans l’éolien et le solaire, les véhicules électriques et la réduction des émissions industrielles, entre autres.
9- … et une transition énergétique grâce à la guerre en Ukraine
Parallèlement, les pays qui ont soudain découvert qu’ils étaient trop dépendants du gaz et du pétrole russe, ont accéléré leurs plans de transition énergétiques immédiatement après l’invasion de l’Ukraine. Au final, constatait en octobre l’Agence internationale de l’énergie dans son rapport annuel (World Energy Outlook), les nouvelles dépenses dans les énergies renouvelables pourraient augmenter d’au moins 50% dans la prochaine décennie. Au point où la hausse de la consommation de charbon de 2022 pourrait bientôt devenir un mauvais souvenir.
10- L’année de la science de l’atttribution
Si la question des compensations financières à accorder aux pays pauvres s’est retrouvée pour la première fois à l’ordre du jour, c’est en partie parce que la science du climat a suffisamment progressé depuis 10 ans pour fournir des outils permettant de calculer ces compensations. Plus précisément, une sous-discipline encore jeune, la science de l’attribution. Grâce à des modèles climatiques qui se raffinent, des climatologues comme ceux du World Weather Attribution calculent dans des délais très courts la probabilité qu’un épisode de météo extrême soit ou non attribuable au dérèglement climatique.
Plus de 500 études d’attribution publiées à ce jour, dont près des deux tiers depuis 2017, ont conclu en majorité que les catastrophes météorologiques de la dernière décennie étaient plus probables ou plus intenses à cause des changements climatiques causés par l’humain.
Par exemple, en octobre, leur analyse des méga-sécheresses de 2022 (Chine, Europe, États-Unis) concluait que le réchauffement climatique les avait rendues 5 fois plus à risque de se produire, et jusqu’à 20 fois plus à risque pour ce qu’on appelle la sécheresse du sol racinaire.
Les CUPR pourraient venir en aide aux propriétaires de forêts
Les Comtés unis de Prescott-Russell (CUPR) pourraient fournir une aide financière aux propriétaires de petites forêts victimes de la tempête Derecho. Boisé Est, qui regroupe les propriétaires de forêts, a relancé les CUPR pour une aide concrète. Certains conseillers sont enclins à les appuyer, mais à certaines conditions.
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Charles Fontaine – IJL – Réseau.Presse –Le Droit
Les propriétaires de terrains boisés de l’Est ontarien n’ont toujours pas reçu d’aide financière d’aucun palier gouvernemental six mois après la tempête Derecho. Le vice-président de Boisé Est, Jean Saint-Pierre, a présenté mercredi à la réunion du conseil des CUPR, les impacts de cette catastrophe sur les forêts et leurs propriétaires.
Grâce à des images satellitaires, il estime que la superficie de forêts détruites dans la région est de 13,48 km2. Les pertes financières pour deux érablières sont chiffrées à 150 000 $ et 975 000 $ pour les dix prochaines années. Les gros arbres, qui sont les plus grands donneurs de sève, ont été déracinés par les grands vents. Il ajoute qu’il est impossible de travailler de manière sécuritaire dans ces boisés où les arbres sont brisés. Le travail professionnel est requis dans ces situations. Les risques de feux de forêt sont aussi plus élevés quand une plantation complètement détruite n’a pas été traitée.
- Saint-Pierre martèle que les impacts environnementaux de ces ravages sont non négligeables et qu’ils affectent tout le monde. Si les forêts restent dans ces états miteux, la régénération naturelle sera plus lente et cela engendrerait une perte importante de séquestration de dioxyde de carbone, qui contribue à contrer les changements climatiques.
Qu’un petit groupe de personnes
Aux yeux du bénévole acharné, les impacts de ces destructions de forêts ne se limitent pas aux propriétaires de terrains boisés. Étant donné que les arbres contribuent à avoir un environnement plus sain, toute la population bénéficierait de forêts en santé.
Après avoir sollicité à de nombreuses reprises les gouvernements provincial et fédéral pour un appui quelconque, sans succès, il se tourne vers les comtés unis. Boisé Est, qui regroupe plus de 200 propriétaires de forêts privés, demande entre 50 000 $ et 75 000 $ de la poche des CUPR pour la réparation de ces forêts.
Même si les membres du conseil se disent sympathisants envers ces personnes, ils sont plutôt prudents de les aider financièrement. Le fait que l’argent des contribuables serait utilisé pour les propriétaires de terrains boisés les freine à offrir un appui.
« De prendre de l’argent des fonds publics au bénéfice d’un certain groupe de gens, c’est difficile pour nous, avance le président des CUPR, Normand Riopel. La province est mieux équipée, mais ils sont plus lents à prendre des décisions. […] Personnellement, j’ai eu 300 000 $ de dommages et je n’ai pas demandé cinq cents à personnes. »
Photo : Normand Riopel, président des Comtés unis de Prescott-Russell. (Simon Séguin-Bertrand, Le Droit)
Le maire de Russell, Pierre Leroux, propose que ces terrains deviennent publics, donc les propriétaires n’auront pas à payer pour leur rétablissement. « On est limité dans les fonds. Ce n’est pas parce que les autres gouvernements ne font rien que ça doit retomber sur nos épaules. Les gens de Prescott-Russell n’ont pas accès à ces terrains-là étant donné que ce sont des terrains privés. Si le but est de préserver l’environnement, il y a toujours l’option de donner ces terrains aux comtés unis, alors ils deviendront publics et ça sera de leur responsabilité. […] Ils utilisent l’environnement comme excuse pour avoir de l’argent de notre part. Nous avons déjà des milliers de kilomètres de forêt. »
Pierre Leroux, maire de Russell. (Patrick Woodbury, Le Droit)
Demande sujette à discussion
Suite à cette rencontre, Boisé Est devra fournir une lettre détaillée de ce qu’il demande aux CUPR. Le conseil débattra ensuite sur cette proposition et la décision sera rendue à la réunion du 11 janvier.
Le conseiller qui semblait le plus ouvert à la discussion mercredi est le maire de Clarence-Rockland, Mario Zanth. Il est ouvert à aidé Boisé Est pour que leurs membres aient les outils nécessaires, un programme, pour les aider à obtenir une aide financière.
Mario Zanth, maire de Clarence-Rockland. (Simon Séguin-Bertrand, Le Droit)
« Lors des inondations, on n’a pas versé une cent pour aider les personnes qui ont été inondées, mais nous avons payé pour les sacs de sable qui étaient un outil pour les aider, compare-t-il. […] Après avoir reçu la lettre de Boisé Est, la première démarche sera de la transmettre à la province pour voir si elle peut aider. Ensuite, si cela ne fonctionne pas, je suis prêt à les aider. Nous allons avoir de plus en plus de vents violents et de catastrophes naturelles et nous avons la responsabilité de penser plus sérieusement à la manière dont on pourrait aider ceux qui sont dans le besoin. »
Une des propositions a été que les CUPR égalent le montant que les membres de Boisé Est sont prêts à débourser.
Photo principale : Les Comtés unis de Prescott-Russell (CUPR) pourraient fournir une aide financière aux propriétaires de petites forêts victimes de la tempête Derecho. (Charles Fontaine, Le Droit)
12 avantages de l’achat local
- Vous offrez un cadeau à l’environnement
Ce n’est pas un secret : « achat local » rime avec « écoresponsabilité » ! En effet, les transports, les émissions de gaz à effet de serre et le suremballage, notamment, sont réduits lorsque l’on mise sur des produits de proximité. Alors que vous donnez des cadeaux à tous ceux qui vous sont chers à Noël, ayez aussi une pensée pour notre planète !
- Vous profitez d’un service hors pair
Que ce soit pour obtenir des conseils sur mesure, des idées-cadeaux dans un domaine que vous ne connaissez pas ou des réponses à vos questions sur tel ou tel produit, par exemple, les commerces locaux sont un rendez-vous incontournable. Pourquoi ? Parce qu’ils sont dirigés par des gens passionnés qui ont à cœur de vous guider. Par ailleurs, le service après-vente est facilité quand vous achetez à deux pas de chez vous !
- Vous savourez des repas délectables
Rien de tel que les produits locaux pour se régaler! En choisissant des pains, des fromages, des vins, des viandes, des légumes et d’autres délices d’ici, vous mettez à tout coup la fraîcheur au menu, que ce soit pour concocter des plats festifs à partager ou des mets réconfortants à souhait. Vos convives — et vos papilles! — seront assurément comblés lors des célébrations !
- Vous donnez des présents uniques
Pour dénicher le parfait cadeau (original, pratique, décoratif ou gourmand, entre autres), vous pouvez compter sur les artistes, les artisans et les diverses entreprises du coin. Avec leur talent
et leur ingéniosité, ils proposent une foule d’articles, d’œuvres ou d’expériences que vous pourrez adapter à la personnalité et aux goûts de ceux que vous souhaitez gâter.
5. Vous réduisez votre niveau de stress
Magasiner dans les commerces de votre région est un moyen imparable de rassembler en un temps record tout ce qu’il vous faut pour vos partys : tenues, cadeaux, jeux, décorations, ingrédients, cartes de vœux, etc. Avec vos marchands locaux, exit le stress engendré par les délais de livraison ou le trafic dans les grands centres.
- Vous stimulez votre économie
Le secret d’une communauté épanouie? Une économie prospère! Et pour ajouter votre pierre à l’édifice, il vous suffit de faire vos emplettes dans vos commerces de proximité, ce qui contribuera à la pérennité des entreprises déjà établies, voire à leur expansion, à la création de nouveaux emplois et à l’intérêt de nouvelles entreprises envers votre région. Bref, tout le monde y gagne !
- Vous faites d’heureuses découvertes
Qui peut se vanter de connaître sa région comme le fond de sa poche? Explorer la vôtre vous permettra sans aucun doute de « tomber » sur de véritables trésors dont vous ne soupçonniez pas l’existence, comme un chocolat raffiné des plus décadents, un panorama étonnant ou un lieu sympathique où passer du bon temps. Attention : nouveaux coups de cœur à l’horizon !
- Vous dynamisez votre quartier
Le temps des Fêtes voit généralement naître une foule d’activités pour petits et grands (marché de Noël, illumination du sapin, heure du conte, concert de chants de Noël, etc.). En participant à celles qui se déroulent dans votre communauté, vous permettez aux organismes et aux établissements locaux de bonifier leur offre de services durant toute l’année. Bref, vous contribuez à créer un milieu riche et vivant !
- Vous gagnez du temps
En allant magasiner, souper, voir un spectacle, visiter un musée, etc., non loin de la maison plutôt qu’à des dizaines de kilomètres de distance, vous récupérez de précieuses minutes dans votre horaire chargé, puisque vous pouvez partir plus tard et revenir plus tôt. Qui sait, avec le temps ainsi gagné, vous pourriez même combiner deux activités ! Et avec les nouveautés qui s’ajoutent sans cesse, vous n’êtes certainement pas près de vous ennuyer.
- Vous réalisez des économies
Privilégier des commerces et des activités de proximité est un moyen sûr d’économiser sur l’essence — et le liquide lave-glace ! —, le cas échéant, voire sur le stationnement, si vous pouvez vous rendre à destination à pied. Selon la fréquence de vos sorties et de vos déplacements, l’économie peut s’avérer considérable sur toute une année !
- Vous obtenez des produits de qualité
Les marchandises fabriquées ici présentent une qualité supérieure. Résultat ? Elles sont plus durables ! Et en les conservant longtemps, vous économisez à long terme, même si le coût à l’achat s’avérait un peu plus élevé. Songez en outre qu’au Québec, les employés travaillent dans des conditions adéquates.
- Vous augmentez votre sentiment d’appartenance
Il ne suffit pas d’habiter un lieu pour l’appeler son chez-soi ! Pour ce faire, il faut s’y créer des habitudes, connaître le voisinage, avoir ses endroits favoris, etc. Participer aux activités municipales et visiter vos commerces locaux, notamment, sont de bonnes façons de prendre part à la vie communautaire, d’y faire pleinement votre place et de vous attacher à votre
petit coin de pays !