Enfants
Ordinateur portable ou tablette : quoi choisir pour un étudiant ?
Vous (ou votre enfant) avez besoin de vous équiper d’un appareil pour pouvoir écrire des textes, faire des recherches et effectuer diverses autres tâches liées à l’école? Vous vous demandez s’il vaut mieux investir dans un ordinateur portable ou une tablette? Faites un choix éclairé grâce aux informations suivantes !
Ordinateur portable
Les ordinateurs portables sont intéressants lorsque vos besoins requièrent un écran de plus grande dimension. Leurs claviers, solidement fixés, ajoutent de la stabilité et du confort pour une utilisation dans les transports en commun. Les ordinateurs portables sont également munis de plusieurs ports qui facilitent le transfert de fichiers et l’impression, en plus de permettre l’usage d’une souris.
Tablette électronique
Les tablettes sont plus fonctionnelles lorsqu’elles sont combinées à un clavier, et leur connectivité permet de les associer à divers appareils (haut-parleur, imprimante, etc.). Elles présentent une excellente autonomie, sont très compactes, se transportent aisément et occupent peu d’espace. De plus, leur caméra intégrée facilite la prise de photos de notes de cours, par exemple. Il est toutefois à noter que certains logiciels ne peuvent être installés sur une tablette.
N’hésitez pas à demander conseil en magasin pour choisir le meilleur appareil selon vos besoins !
4 astuces pour mémoriser les notions à apprendre par cœur
Le parcours scolaire est parsemé de moments où il faut apprendre des informations par cœur, comme des tables de multiplication, des dates importantes ou encore des listes de mots de vocabulaire. Voici quatre astuces pour rendre la mémorisation plus facile !
- Créez un climat favorisant l’apprentissage
Éliminez les sources de distraction et les tentations en éteignant les appareils bruyants et en rangeant l’environnement désigné pour les études. Vous maximiserez ainsi la concentration de votre enfant, ce qui se traduira par une plus grande efficacité.
- Commencez par la compréhension
La bonne compréhension des notions contribue à la mémorisation, à l’école comme à la maison. Lorsque des concepts sont évoqués (en sciences, notamment), demandez à votre enfant de vous expliquer ce qu’il a appris dans ses mots. Si la théorie n’est pas encore bien assimilée, encouragez-le à aller chercher de l’aide auprès du personnel enseignant ou de ses camarades.
- Multipliez les méthodes d’apprentissage
Si chaque jeune dispose de son propre style d’apprentissage, il peut être pertinent de combiner plusieurs méthodes pour maximiser la mémorisation. Vous pouvez, par exemple, travailler une notion à l’oral, à l’écrit puis sur un autre support visuel (jeu en ligne, manipulation de blocs de construction, etc.).
- Établissez un rythme d’apprentissage
Pour que la mémorisation soit optimale, il importe de favoriser la répétition plutôt que d’essayer de tout retenir en une seule fois. Il est également primordial de faire des pauses, de pratiquer de l’activité physique et de dormir suffisamment.
Votre enfant éprouve des difficultés d’apprentissage? Envisagez de rencontrer un orthopédagogue.
Quel est l’impact du sommeil sur la réussite scolaire ?
Le sommeil est essentiel à la santé du corps, y compris celle du cerveau. Mais saviez-vous qu’il jouait aussi un rôle important dans la réussite scolaire ? Voici comment !
Les effets du sommeil profond
Le sommeil profond permet au cerveau d’intégrer les apprentissages du jour. Plus les périodes de ce type de sommeil sont longues et de qualité, mieux les informations sont retenues.
Les impacts positifs
En plus d’optimiser la mémoire, un sommeil de qualité augmente la capacité de réflexion. La communication entre les neurones est plus rapide, ce qui contribue à éclaircir les idées et aide à les développer. Le jugement est amélioré et la prise de décisions, accélérée.
Les astuces gagnantes
Une période de calme devrait précéder l’heure du coucher et un horaire de sommeil régulier devrait être adopté. La chambre doit être confortable et propice au repos. Il peut être pertinent de camoufler l’heure et les autres sources de lumière.
Enfin, pensez à ne pas réserver le temps pour les devoirs immédiatement avant le coucher afin de ne pas trop stimuler le cerveau. Si un problème rend leur achèvement ardu, interrompez la séance et poursuivez le lendemain, lorsque votre enfant sera reposé.
Votre enfant a des difficultés persistantes à bien dormir ? Consultez un professionnel de la santé !
5 spécialistes qui gagnent à être visités avant la rentrée
Que votre enfant commence la maternelle cette année ou qu’il poursuive son cheminement scolaire, plusieurs éléments extérieurs à l’école sont susceptibles d’avoir des répercussions sur sa réussite. Voici une liste non exhaustive de professionnels de la santé que votre enfant pourrait gagner à consulter avant la rentrée !
- L’optométriste : une grande portion de l’apprentissage scolaire passe par le sens de la vue, puisqu’une majorité des notions enseignées le sont au tableau. Que votre enfant présente des problèmes de vision ou ne semble pas en avoir, un rendez-vous annuel chez l’optométriste permet de vous assurer que sa vue est optimale et de déceler d’éventuels troubles. Rappelez-vous que votre enfant n’est pas nécessairement conscient que sa santé oculaire est problématique !
- L’audiologiste : une visite chez l’audiologiste pour un test d’audition n’est pas requise pour tous les enfants. Néanmoins, cet examen est vivement recommandé si votre jeune a des otites à répétition, perd régulièrement l’équilibre ou semble ne pas bien entendre d’un côté. Un rendez-vous est également pertinent si certains membres de votre famille sont malentendants de naissance.
- Le dentiste : les caries peuvent causer des douleurs qui nuisent à la concentration de votre enfant, à son alimentation et à sa réussite scolaire. Une rencontre avec un professionnel de la santé dentaire permet de prévenir et de traiter les caries, en plus de sensibiliser votre enfant à l’importance d’un bon brossage des dents.
- Le psychologue : la santé psychologique de votre enfant a un impact non négligeable sur plusieurs sphères de sa vie, dont l’éducation. S’il semble souffrir d’anxiété ou est très stressé par la rentrée, un psychologue peut lui donner des outils pour mieux faire face aux situations quotidiennes. Des rendez-vous sont également recommandés si votre enfant traverse une période difficile (ex. : deuil, séparation des parents, déménagement).
- Le médecin : la santé et le développement de votre enfant sont très importants. Avec une visite chez le médecin, vous vous offrez la certitude que sa condition physique ne nuira pas à ses apprentissages et pourrez prendre des mesures rapides dans le cas contraire. Profitez de l’occasion pour vérifier que son carnet de vaccination est à jour afin de le protéger lui ainsi que ses camarades de classe et ses enseignants !
Chaque enfant étant unique, il est à votre discrétion de déterminer quels spécialistes le vôtre devrait rencontrer avant la rentrée scolaire afin d’assurer son bien-être et de mettre toutes les chances de son côté pour favoriser sa réussite. Enfin, n’hésitez pas à planifier un rendez-vous avec l’un d’entre eux au cours de l’année si le besoin s’en fait sentir !
Comment favoriser la concentration de votre enfant?
Votre enfant a l’habitude de gribouiller plutôt que de faire ses devoirs ou d’écouter son enseignant ? Il semble être « dans la lune » et ne rien retenir de la matière ? Il se peut qu’il éprouve des difficultés à se concentrer. Voici comment vous pouvez l’aider !
Permettez-lui de dépenser son énergie : votre enfant peut avoir besoin de se défouler un peu pour atteindre un niveau de calme approprié à la période des devoirs. Accordez-lui quelques minutes (15, par exemple) pour jouer, bouger et dépenser son énergie.
Aidez-le à développer sa concentration : lorsque c’est possible, invitez votre enfant à jouer à des jeux ou à pratiquer des activités qui favorisent le développement de la concentration. Les constructions de blocs, les casse-tête, la peinture et les jeux de mémoire sont quelques bonnes idées.
Éliminez les sources de distraction : votre enfant doit pouvoir porter toute son attention sur le travail à accomplir. Pendant les devoirs et les leçons, pensez à éteindre la télévision, à fermer l’ordinateur, à mettre la tablette ou le cellulaire de côté et à réduire le niveau de bruit.
Utilisez des accessoires adaptés : certains enfants sont plus aptes à se focaliser sur une tâche lorsqu’ils peuvent manipuler une balle antistress en classe ou porter un casque antibruit durant les devoirs à la maison, par exemple. Faites quelques tests et encouragez l’emploi des objets qui donnent des résultats.
Si votre enfant éprouve des difficultés de concentration sévères et qu’aucune technique ne fonctionne, consultez un spécialiste qui saura trouver la cause du problème et vous guider vers les meilleures stratégies à adopter.
7 tâches que les enfants peuvent faire au jardin
Le jardinage est une activité idéale pour faire des apprentissages, observer la nature et développer son sens des responsabilités. Impliquez vos enfants dans les tâches du jardin en leur proposant de s’occuper des sept qui suivent !
- Planter des graines : de l’élaboration d’un plan pour déterminer l’emplacement de chaque fruit et légume à la plantation des graines, ces étapes sont le commencement d’une formidable aventure !
- Creuser des trous : ceux-ci peuvent être faits à l’aide d’outils de jardinage afin d’apprendre à les utiliser ou directement avec les mains.
- Composter les feuilles mortes : bien qu’il soit désormais recommandé de garder les feuilles mortes sur le terrain pour profiter de tous leurs bienfaits, en ajouter dans le bac de compost est une excellente initiative.
- Récolter les fruits et les légumes : la récolte d’aliments permet de mieux comprendre comment ceux-ci voient le jour et de maîtriser les connaissances qui permettent de savoir lorsqu’un fruit ou un légume est assez mûr pour être cueilli.
- Retirer les herbes indésirables : arracher des mauvaises herbes avec des gants de jardinage ou avec un outil conçu à cet effet peut être une tâche amusante et stimulante (si vous offrez à votre enfant une récompense proportionnelle à la quantité retirée, par exemple).
- Arroser le jardin : un rapide enseignement suffit pour montrer à un enfant quand et comment bien arroser les différentes plantes.
- Étendre le paillis : les plus jeunes se plairont à disperser le paillis à la main, tandis que les plus vieux apprendront à utiliser le râteau.
Les enfants peuvent vous aider d’une multitude de façons au jardin. Assurez-vous simplement de choisir des responsabilités adaptées à leur âge et de leur fournir le bon matériel !
Dans le temps comme dans le temps Vivre dans les années 50 : La glissade de l’école Ste-Thérèse
En septembre 1953, je commençais ma 1re année à l’école Ste-Thérèse et j’y suis allé jusqu’à la 4e année. Parmi les élèves que j’ai côtoyés durant ces années, je note Albert Timmermans, Pierre Robert, Rachel Thériault, Suzanne Pion, Nicol Poirier, Bernice Charrette, Clodie Paris, Yolande Leclerc, Allen Lamontagne, Raymond Paquin, Pierrette Bond, Luc Leclerc, Adrien Bégin, Denis Laprise, Marcel Marchand, Carol Barrette, Gérald Allard, Normand Narbonne, Louise Vaillancourt, Cécile Collin, Ernest Cloutier, Gaston Baillargeon, Gaétan Lapierre et j’en oublie. Les autorités de l’école avaient fait construire une glissade en bois haute de quinze à seize pieds. En hiver, le concierge arrosait la partie « glissade » du machin afin d’assurer une légère couche de glace sur laquelle on pouvait se laisser glisser. Ce qui n’était pas prévu cependant, c’est que l’eau aussi glissait et s’accumulait au bas de la glissade pour former une « bosse ». Dans les premiers temps, plusieurs élèves venaient à l’école avec des morceaux de carton sur lesquelles ils pouvaient glisser. Lorsqu’ils arrivaient au bas de la glissade à pleine vitesse, ils frappaient la butte de glace et, souvent, se blessaient aux reins ou au dos. Vinrent ensuite les sleighs en bois et les « soucoupe volante » en métal. Celles-ci protégeaient beaucoup mieux contre le choc de la butte de glace au bas de la glissade, mais en même temps nous faisaient sauter et voler pour plusieurs pieds, ce qui réjouissait encore plus les enfants ! Les élèves de la 1re et 2e année étaient généralement satisfaits de suivre les règles établies. Rendus en 3e et 4e année, toutefois, nous étions maintenant les « grands » et on se permettait plus de risques dans nos compétitions. Au courant des premières années, le défi était de se comparer à savoir lequel irait le plus loin avec son machin. Mais en 3e et 4e année, le défi, pour certains, commence à manquer d’attrait et ils conçoivent donc un challenge plus ambitieux. Écoutons-les. (Les paroles de cette partie sont fictives, mais pas les actions.) Albert : Okay, les gars. Y’a-t-il quelqu’un qui est game de faire comme moé et pis de glisser debout ? Le gagnant est celui qui va le plus loin en glissant, mais il faut rester debout. Serge : Moé, j’suis prêt. Adrien : Moé aussi. Albert : Okay, moé je commence. Serge, toé tu viens après et pis Adrien, ce sera toi ensuite. Serge et Adrien : Okay. Albert monte sur la glissade et il se met à glisser debout. Après une vingtaine des pieds, il perd l’équilibre et tombe sur le dos. Il glisse jusqu’au bas de la glissade en continuant d’augmenter en vitesse. Au bas, il frappe la butte de glace et vole dans les airs pour une dizaine de pieds avant de tomber dans la piste de glissage. Il prend deux minutes et se relève en boitant et regarde Serge. Albert : Okay, c’est à ton tour. Serge : Wow, ça d’l’air être le fun ça. Il monte sur la glissade en courant. Arrivé en haut, il regarde la glissade et prend un grand respire. Pour ne pas tomber sur le dos, il se penche un peu en avant et se lance sur la glissade. En pliant un de ses genoux, il réussit à garder l’équilibre jusqu’à la butte de glace au bas de la glissade. Arrivé à grande vitesse, ses deux pieds s’envolent dans les airs avec le restant du corps qui suit. Il se frappe la tête sur la piste et continue à glisser une vingtaine de pieds. Il se lève en titubant puisque la tête lui résonne et aperçoit tous ses amis autour de lui qui rient. Albert : Wow. Ça c’était toute une débarque. Tu t’es pété la tête sur la glace. Es-tu correct ? Serge (encore incertain où il est) : Y’a rien là. Ça fait même pas mal. C’est maintenant au tour d’Adrien. Il vient tout juste de voir ses deux amis prendre des débarques remarquables et c’est maintenant son tour. Il monte les marches lentement et rendu en haut, il regarde en bas de la glissade. Il sait bien qu’il est maintenant trop tard pour refuser son tour. Les autres jeunes ne lui feraient jamais oublier. Il s’accroupit et il se laisse glisser. Au bas de la glissade, il frappe la butte de glace et les deux pieds s’envolent. Il fait une rotation complète dans les airs et retombe sur le ventre où il glisse pour une dizaine de pieds. Il se lève, la tête pleine de neige. Adrien : Wow. C’est tout un kick ça. Albert : Chicken ! Tu ne t’es même pas tenu debout. Deux autres de leurs amis se joignent au groupe. Serge : Okay, Pierre. C’est à ton tour. Après trois ou quatre débarques extraordinaires, c’est encore au tour à Albert. Il avait observé toutes les autres descentes et étudié les stratégies qui fonctionnent. Il monte les marches et une fois en haut, se penche sur la glissade. Il imagine son plan et s’élance. Il plie son genou gauche avec sa jambe droite un peu en arrière pour l’aider à garder son équilibre. Rendu au bas de la glissade, il plie les deux genoux, juste avant de frapper la butte de glace. Ceci coupe la hauteur de son vol. Dans les airs, il plie son genou gauche encore une fois avec sa jambe droite un peu en arrière pour garder son équilibre et étend ses bras dans les airs. Il vole quelques pieds, penchant à gauche et à droite comme un avion dans le vent, mais il réussit à atterrir tout en restant debout. Il glisse une vingtaine de pieds et termine son trajet en courant. Il se retourne et sourit à tout le monde. C’est la glissade parfaite. Il devient automatiquement le héros de la cour de jeu. La glissade debout devient très populaire. Durant sa 3e et sa 4e année, Pierre réussit la descente parfaite à deux ou trois reprises, mais c’est Albert qui demeure le héros de tous. C’est lui qui l’a fait le premier. Lorsqu’ils retournent en classe avec des maux de tête, des poques sur différentes parties du corps, de la neige allant jusqu’à l’intérieur de leur camisole, tous les jeunes sourient et aucun n’ose se plaindre aux autorités et même aux parents, de peur qu’on démantèle la glissade. Quelques années plus tard, la structure de la glissade en bois devient précaire et même dangereuse. Le Conseil des écoles séparées choisit de s’en défaire. Elle n’a jamais été remplacée.
Photo : Vaudreuil-Dorion