Le Fonds de bourse Boréal Hearst reprendra du service en 2023

Les membres du comité Fonds de bourse Boréal relanceront ses opérations au cours de la prochaine année. Après une pause forcée par la pandémie, les instigateurs du projet estiment qu’il est toujours pertinent d’encourager les étudiants qui fréquentent l’institution postsecondaire locale.

Le Collège Boréal accueille toujours des étudiants à Hearst. Au fil des années, la direction s’adapte pour offrir des formations dans les domaines les plus demandés localement. Pour assurer la survie de l’établisse­ment postsecondaire, le Fonds de bourse Boréal Hearst reprendra ses activités.

Après deux années d’absence, la mission sera poursuivie en 2023. « Dans le temps, sous la tutelle de Jean-Marie Blier, le Collège Boréal était tout nouveau à Sudbury et on voulait un campus », indique le secrétaire de l’organisme, Conrad Morin. « Donc, pour attirer les gens à Hearst et surtout les garder à Hearst, un groupe de personnes a créé le Fonds de bourse Boréal Hearst pour donner 250 $ à tous les étudiants de première année, localement. Je ne suis pas certain de l’année, mais je pense que c’est en 1994. »

Pendant la pandémie, le groupe ne pouvait pas se rencontrer et les opérations du Collège Boréal étaient perturbées. « On va reprendre nos activités prochainement avec une rencon­tre du conseil d’administration. On a encore de l’argent en banque et j’ajouterai que l’initiative d’André Rhéaume, la campagne de souscription, fonctionne encore. En fait, on demandait aux gens de signer pour que 5 $ par mois soit sorti automatiquement. On a encore une vingtaine de personnes qui offrent de l’argent de cette manière-là. »

Le conseil d’administration devra se pencher sur une nouvelle activité pour assurer une source de financement annuellement. « Auparavant, on avait les Nevada qui étaient populaires, mais ce n’est plus le cas. On a déjà essayé d’organiser un tirage de 10 000 $ avec des billets à 100 $, mais il y a déjà beaucoup de gros tirages en ville. On a essayé autre chose aussi qui ne rapportait presque rien. Donc, on va faire quelque chose, mais on ne sait pas exactement quoi encore », indique M. Morin.

Actuellement, une trentaine d’étudiants fréquentent l’éta-blissement postsecondaire local. Plusieurs d’entre eux suivent le programme Soins infirmiers auxiliaires. Les centres de santé de la région espèrent être en mesure d’embaucher les finis­sants pour contrer la pénurie de main-d’oeuvre que subit ce domaine.

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