Ma quête pour réduire mon empreinte écologique : le transport semi-actif

Mélissa Mercier se soucie de son empreinte écologique laissée par son véhicule à essence. De plus, avec l’été qui arrive, le prix de l’essence qui monte en flèche et le fait qu’elle a moins de temps pour s’entrainer, Mélissa se disait qu’aller au travail en vélo serait une bonne idée. Malheureusement pour elle, je l’ai un peu découragée avec une publication que j’ai partagée sur les médias sociaux. J’y exprimais ma déception de devoir pédaler pour retourner à la maison après le travail. Oups ! Mélissa habite à 10 minutes de voiture de son emploi. Elle avoue se sentir un peu trop lâche pour braver le vent à son retour à la maison. 

Heureusement, elle a trouvé une solution qui comblait bien ses besoins : le vélo électrique. Le modèle, qu’elle s’est procuré localement, lui permet de pédaler tout en bénéficiant de l’assistance de la batterie pour aller plus vite et faire moins d’efforts. Elle pourrait également uniquement pédaler ou utiliser la batterie. Avec son vélo, Mélissa peut se rendre au travail en 16 minutes sans avoir trop chaud. Cela lui permet donc d’éviter d’avoir à se changer, mais de tout de même faire de l’activité physique. 

Mélissa remarque avoir eu un effet d’entrainement sur ses collègues. Depuis qu’elle a commencé à aller au travail en vélo électrique, trois autres personnes ont emboité le pas, mais sans la batterie. Elle admire beaucoup ses collègues qui doivent pédaler toute la route. « Je me sens un peu mal pour eux, je triche », rigole-t-elle. Son conjoint, Anthony, a également décidé de se rendre du travail à vélo de temps en temps puisqu’il se voyait mal continuer d’utiliser sa voiture alors qu’il a une plus courte distance qu’elle à parcourir. 

Il existe plusieurs modèles de vélos électriques variant de grosseur de pneus, de batterie et de nombre de vitesses. On peut y attacher une remorque, toutefois cela réduit l’autonomie de la batterie. Un support était fourni avec le vélo de Mélissa. Elle s’est procuré un sac qui s’y accroche pour transporter son ordinateur portable et aimerait faire de même avec sa boite à lunch au lieu de la fixer avec des sangles. 

Beau temps, mauvais temps, Mélissa enfourche son vélo depuis trois semaines pour se rendre au travail. La première fois qu’elle est partie, l’organisation a pris plus de temps que la route. Maintenant, la préparation est routinière et se fait plus rapidement. Au cours de la première semaine, elle portait des combines, un cache-cou, un manteau de pluie et des gants pour éviter d’avoir froid. « Ce n’est pas pire que du ski de fond », explique-t-elle. Le fait de pédaler l’aide aussi à se garder au chaud. 

Mélissa souhaite se servir de son vélo électrique comme moyen de transport principal au minimum de mai à septembre. De mon côté, même après avoir essuyé quelques déceptions, je continue de me rendre le plus souvent possible au travail à vélo en utilisant mon « jus de jambes ». Le retour à la maison est de moins en moins pénible. On s’habitue et on y prend gout