Vous demeurez en résidence pour aînés et vous souhaitez ajouter un peu de vie à votre environnement? Voici trois plantes d’intérieur faciles à entretenir qui s’épanouiront dans votre logement !
La sansevière
Souvent appelée « plante serpent » ou « langue de belle-mère » en raison de sa forme, la sansevière n’a pas besoin de beaucoup de lumière. Son arrosage n’a pas non plus à être fréquent, ce qui fait que les oublis ne sont pas dommageables.
Le crassula
Mieux connu sous le nom « arbre de Jade », le crassula nécessite un bon ensoleillement. Une faible quantité d’eau suffit pour le combler, et sa croissance lente est idéale pour les petits espaces.
Le chlorophytum
Suspendue ou déposée sur un meuble ou une tablette, la plante araignée (nom usuel du chlorophytum) est esthétique et très facile d’entretien. En prime, elle produit souvent des bébés, ce qui vous permet de créer de nouvelles plantes à offrir à vos voisins !
En plus d’être décoratives, les plantes d’intérieur ont un effet apaisant et génèrent du bien-être. N’hésitez pas à enjoliver votre logement avec une ou plusieurs espèces parfaites pour la vie en résidence !
Prendre soin d’un animal est bénéfique pour tous, mais particulièrement pour les personnes âgées. Voici six raisons d’emménager dans une résidence qui apprécie les animaux de compagnie !
Les animaux favorisent l’activité physique
Les chiens, par exemple, doivent être promenés chaque jour et les chats aiment jouer fréquemment, ce qui vous aide à rester actif.
Ils encouragent l’interaction sociale
Avoir un animal de compagnie engendre des discussions avec les autres et vous motive à sortir, le cas échéant.
Ils évitent la solitude
Les petites bêtes offrent une compagnie précieuse et peuvent atténuer le sentiment de solitude.
Ils favorisent la routine
S’occuper d’un animal de compagnie nécessite une routine structurée, ce qui procure un sentiment d’utilité et de satisfaction.
Ils améliorent les capacités intellectuelles
La stimulation mentale est essentielle pour garder un esprit vif. Prendre soin d’un animal de compagnie peut contribuer à prévenir la démence et à améliorer vos fonctions cognitives.
Ils diminuent le stress
Il est prouvé que de promener ou de caresser un animal fait baisser la tension artérielle et améliore l’humeur.
Vous ne pouvez pas vous occuper vous-même d’un animal ? Recherchez une résidence qui autorise vos proches à amener des animaux en visite ou qui propose des séances de zoothérapie !
La technologie joue un rôle de plus en plus important dans les résidences pour aînés. Voici quatre avantages de son utilisation au quotidien !
Vous gardez contact avec vos proches
Rien ne peut remplacer les interactions en personne, mais les rencontres en vidéoconférence, les messages textes et les échanges sur les réseaux sociaux vous permettent de rester en contact avec vos proches où qu’ils soient dans le monde.
Vous restez actif mentalement et physiquement
Les tablettes et les téléphones intelligents recèlent de nombreuses possibilités. Des jeux comme Tetris ou le solitaire travaillent la reconnaissance spatiale et la mémoire, tandis que les jeux de logique (sudokus, échecs, etc.) stimulent la résolution de problèmes. Par ailleurs, les jeux vidéo fonctionnant avec des capteurs de mouvements vous motivent à bouger. Ils peuvent notamment contribuer à améliorer votre force, votre équilibre et votre endurance.
Votre sécurité est renforcée
Les montres intelligentes et autres dispositifs de surveillance individuels peuvent calculer vos pas, votre rythme cardiaque, vos habitudes de sommeil et votre niveau de stress, et ce, pour le bien de votre santé. Certains appareils fournissent une option d’urgence qui peut immédiatement contacter un intervenant ou un proche au besoin (ex. : en cas de chute).
Vous profitez de plusieurs commodités
Il est désormais possible de faire tous ses achats en ligne ou avec une application et de se les faire livrer chez soi. C’est idéal si votre mobilité est réduite ou si le mauvais temps vous empêche de sortir.
Apprendre à utiliser les nouvelles technologies est très pratique. Voyez si votre résidence offre des ateliers d’initiation pour mieux les apprivoiser !
Une grande partie du processus menant à un déménagement en résidence pour aînés consiste à faire le tri de vos possessions. Cela implique de vous départir d’une bonne quantité des biens que vous avez accumulés au cours de votre vie pour ne conserver que l’essentiel. Voici quelques conseils pour y parvenir !
Commencez tôt
Le tri de vos effets peut nécessiter beaucoup de temps. Par conséquent, il est préférable de commencer au moins trois mois avant le déménagement. Pour vous guider, vous pouvez d’abord dresser une liste des articles qui vous semblent absolument indispensables dans votre nouvelle résidence.
Procédez graduellement
Pour éviter de vous sentir submergé, désencombrez une pièce à la fois et divisez les éléments en tâches simples à gérer. Par exemple, commencez par trier les espaces faciles à ordonner comme le garde-manger, la salle de bain et le placard de l’entrée. Si vous le pouvez, rendez-vous dans votre future résidence et planifiez l’emplacement des objets afin de visualiser ce dont vous avez besoin ou non.
Vous hésitez à propos d’un article en particulier ? Rappelez-vous qu’idéalement, vous devriez donner ou vendre les objets que vous n’avez pas utilisés depuis plus d’un an.
Engagez des professionnels
Pour avoir la tranquillité d’esprit, retenez qu’il est avantageux d’engager une entreprise de déménagement offrant un service complet pour transporter vos effets de façon sécuritaire dans votre nouveau logement.
Et bien que cela soit difficile au début, le désencombrement peut vous rendre la vie plus facile. Après tout, moins vous avez de biens, moins vous avez d’entretien à faire et plus vous avez de temps et d’énergie pour profiter de votre retraite !
Avec l’âge, vos besoins nutritionnels changent, et votre corps exige quelques vitamines et minéraux en plus grande quantité. Voici une liste non exhaustive de nutriments essentiels pour les aînés :
Calcium : les aînés à risque de perte osseuse ont besoin de calcium, qui se trouve notamment dans les produits laitiers, le tofu et les légumes-feuilles vert foncé. Les hommes de 51 à 70 ans ont besoin de 1000 mg/jour; les femmes de plus de 51 ans et les hommes de plus de 71 ans, de 1200 mg/jour.
Vitamine B6 : présente dans les bananes et les pommes de terre, elle participe à la formation des globules rouges. À partir de 51 ans, 1,7 mg sont nécessaires pour les hommes et 1,5 mg pour les femmes.
Vitamine B12 : elle se trouve dans la viande et maintient la santé des globules rouges et des nerfs. Les aînés peuvent avoir des difficultés à absorber cette vitamine à partir des aliments et ont donc besoin d’un supplément. Visez 2,4 microgrammes (mcg) au quotidien.
Vitamine D : elle aide votre organisme à retenir et à utiliser le calcium et le phosphore. Seuls quelques aliments, comme le poisson, en contiennent. Votre peau produit également de la vitamine D lorsqu’elle est exposée au soleil. Par conséquent, si vous sortez peu, un supplément peut vous aider à obtenir la quantité recommandée, soit 600 unités internationales (UI) pour les 50 à 70 ans et 800 UI pour les 71 ans et plus.
Sodium : cet électrolyte essentiel permet de maintenir l’équilibre des liquides et joue un rôle clé dans le fonctionnement des nerfs et des muscles, notamment. Les hommes et les femmes de plus de 51 ans devraient cependant limiter leur consommation à 2300 mg/jour.
Avant de prendre des suppléments, consultez toujours votre médecin, car certains peuvent avoir des effets secondaires graves selon votre situation.
Lit de camp, logement mal adapté, détresse psychologique; voilà à quoi sont confrontés les résidents du Care Center de Cornwall, après avoir été chassés de leur logement vendredi dernier.
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Charles Fontaine – IJL – Réseau.Presse –Le Droit
« On reste ici, c’est notre maison », lance Albert Gallagher, l’un des sept résidents qui tiennent à demeurer au The Care Center, un chiffre qui inclut ses propriétaires.
Lorsqu’on entre dans la résidence du 510 rue Second Est, des gardes de sécurité nous attendent de pied ferme. « Pourquoi sont-ils encore ici? En bas de dix personnes, je suis conforme au code d’incendie », dit le copropriétaire et administrateur de l’établissement, Dan Orr.
« À la suite de plaintes liées à la sécurité-incendie de l’immeuble, le SIC a effectué plusieurs inspections et a relevé des violations graves du Code de prévention des incendies de l’Ontario », mentionne le Service d’incendie de Cornwall (SIC).
Parmi les 47 résidents, certains ont été envoyés dans des motels, des maisons de retraite ou d’autres immeubles résidentiels. « Ils ont trois repas par jour, soit le même service qu’au Care Center, dit le chef du SIC, Matthew Stephenson. Ils pourront revenir quand la sécurité incendie sera adéquate. »
Peur et isolement
Orr et les résidents restants au centre mentionnent à plusieurs reprises qu’ils forment une grande famille. Une quarantaine de personnes habitent normalement auCare Center.
« Il y a des gens qui m’appellent et qui pleurent au téléphone », raconte une des résidentes restantes, Suzanne Villeneuve.
« Il y a une dame qui a seulement une jambe, elle se déplace en fauteuil roulant, poursuit-elle. Elle partage sa chambre avec une autre dame qui était déjà partie. Elle ne pouvait pas fermer la porte de la salle de bain parce que la commode la bloquait. Ils ont aussi mis des gens sur des lits de camp. Un des hommes a un problème avec sa jambe. S’il touche le côté du lit, il a une infection et doit aller à l’hôpital. Il dort donc sur une chaise qui est tellement basse que ça lui a pris 15 minutes pour sortir de la chaise. »
« Matthew nous a garanti de meilleurs hébergements. Comment cela peut-il être meilleur ? », ajoute-t-elle.
« J’ai un ami en fauteuil roulant qui vit maintenant avec quelqu’un qu’il ne connaît pas dans sa chambre, ajoute Albert Gallagher. Il n’est pas capable de rentrer dans les toilettes, parce que son fauteuil roulant n’entre pas. »
Stephenson rapporte que la ville travaille à obtenir des lits conventionnels et que ces lits de camp sont temporaires. Il n’a pas pu confirmer si ces lits sont sécuritaires pour ces personnes.
Albert Gallagher a décidé de rester dans son logement avec sa femme. Ils sont ensemble depuis 40 ans. Ils se protègent l’un et l’autre. « Ça ne va pas si pire, j’étais stressé pendant un moment. On fait notre possible, on ne mourra pas. On peut se nourrir nous-mêmes, pas comme nos amis qui sont rendus dans des foyers tous démantelés. On est en sécurité ici, on n’est pas nerveux. De ma porte en bas, en moins de 200 pieds, je peux sortir facilement s’il y a un feu. »
« Nous sommes conformes »
« L’alarme à feu est défectueuse et les résidents ne peuvent pas évacuer le bâtiment en cas de feu, pointe Matthew Stephenson. Un certain nombre de gens ne sont pas capables de sortir en raison de leur condition physique. C’est un enjeu de vie ou de mort. C’est ce qui nous a poussés à évacuer les résidents. »
Le copropriétaire réfute les accusations du chef du SIC. « L’alarme à feu fonctionne. Les sirènes se font aller quand les détecteurs de fumée sont activés. […] Lors d’un exercice d’évacuation, il y a une dame en béquille qui a descendu des escaliers sur ses fesses et elle a réussi à sortir. Les gens en fauteuil roulant sont tous sortis. Je dis aux résidents que s’ils ne sont pas capables de sortir en cas de feu, ils ne peuvent pas rester ici, parce qu’on n’offre pas ce service. »
Orr indique que le panneau d’alarme incendie du troisième étage ne peut être réparé pour le moment, car il n’est plus pris en charge par le fabricant. Il mentionne que la Commission de la sécurité-incendie de l’Ontario lui a demandé de s’entendre avec le SIC. « Je voulais les rencontrer et ils ont refusé. Ensuite, ils ont reporté mon inspection annuelle à plusieurs reprises. »
La SIC pointe également l’absence de gicleurs dans l’immeuble. Le copropriétaire répond qu’il n’est pas obligé d’en installer. M. Stephenson indique que M. Orr a jusqu’au 1er septembre pour corriger le système d’incendie.
Trois dossiers en appel
Ce n’est pas la première fois que Dan Orr doit faire face aux autorités. Il a été accusé de méfaits en 2021, car il refusait qu’une dame admise à l’hôpital en raison de la COVID-19 puisse retourner dans son logement. Il exigeait la preuve d’un texte négatif avant qu’elle puisse le faire.
« J’avais vu la pandémie avant tout le monde, dit M. Orr. J’ai fermé mon centre deux semaines avant le confinement, parce que je savais ce qui s’en venait et ces personnes âgées sont à risque. Je fais tout pour les protéger et maintenant on m’accuse. Une seule personne ici a attrapé le virus et c’est parce qu’elle est allée au restaurant avec d’autres personnes qui n’habitent pas ici, c’est tout. »
Il a passé 27 heures en prison pour cet incident.
En 2020, la ville a dû se déplacer au Care Center après que le District de chauffage de Cornwall ait coupé l’eau chaude. Ces derniers et les propriétaires ne s’étaient pas entendus sur un contrat à long terme.
Dan Orr est maintenant en appel pour trois dossiers; la COVID-19, l’eau chaude et la sécurité-incendie.
Photos
Judy McNulty et Albert Gallagher, résidents du Care Center à Cornwall. (Émilie Gougeon-Pelletier, Le Droit)
Dan Orr, propriétaire du Care Center à Cornwall. (Émilie Gougeon-Pelletier, Le Droit)
Si vous tombez malade ou devenez invalide, vous pourriez être dans l’incapacité de prendre vous-même les décisions concernant vos soins de santé, vos finances, etc. C’est pourquoi la planification préalable est essentielle. Voici quelques conseils pour vous préparer à une urgence médicale.
Voyez-y dès maintenant
N’attendez pas pour parler de vos souhaits à vos proches : ayez ces discussions pendant qu’ils peuvent vous aider à prendre des décisions. Désignez un mandataire (procuration, mandat d’inaptitude), puis assurez-vous qu’il accepte son rôle et connaît vos directives.
Rassemblez vos documents
Rangez au même endroit tous vos documents importants : testament, fiducies, directives en matière de soins de santé, dossiers financiers et coordonnées pertinentes (avocat, médecin, conseiller financier, etc.). Indiquez ensuite à une personne de confiance où les trouver.
Mettez vos dossiers à jour
Une fois par an et chaque fois que vous vivez un changement important (ex. : déménagement), passez en revue vos documents et effectuez les mises à jour nécessaires.
Prenez vos dispositions
Donnez à votre médecin et à votre avocat l’autorisation de parler à un aidant désigné en cas d’urgence. Faites aussi le nécessaire auprès de votre institution financière pour qu’une personne de confiance ait accès à votre coffre-fort, par exemple.
Planifiez vos funérailles
Faites vos arrangements funéraires préalables afin de réduire le fardeau (émotionnel et financier) de vos proches.
Même si vous n’êtes pas malade en ce moment, il est essentiel de rassembler le plus d’informations possible et de bien vous préparer pour faciliter la vie de tous en cas d’urgence — et veiller à ce que vos volontés soient respectées !
Vous avez envie de profiter de votre retraite pour parcourir le monde ? Vous ne savez pas exactement vers où vous souhaiteriez vous envoler ? Pour vous inspirer, voici 15 idées de destinations intéressantes pour les aînés, classées en fonction de leurs préférences et de leurs objectifs de vacances.
Pour profiter à fond du soleil
Si vous voulez voyager principalement durant la saison hivernale afin de profiter de températures chaudes toute l’année, vous adorerez sans doute visiter des pays où le soleil est presque toujours au rendez-vous :
Cuba;
Costa Rica;
Maroc;
Hawaï;
Mexique.
Pour se la couler douce
Si vous désirez vous dépayser en douceur, vous installer dans un lieu confortable et découvrir de magnifiques panoramas, ces endroits sont pour vous (même votre pays recèle des merveilles insoupçonnées !) :
Canada;
États-Unis;
Espagne;
France;
Suisse.
Pour vivre des expériences uniques
Si vous désirez vivre des expériences complètement différentes de celles que vous connaissez déjà, vous trouverez certainement satisfaction dans l’une de ces destinations proposant de multiples activités hors de l’ordinaire :
Îles Galapagos;
Brésil;
Afrique du Sud;
Panama;
Thaïlande.
Chacune de ces destinations offre de nombreuses possibilités pour profiter pleinement de votre retraite. Visitez une agence de voyages pour planifier votre séjour et bénéficier d’avantages réservés aux aînés !
Marie-Paule Payeur Gosselin est née en 1933 dans une famille de Coppell où 17 enfants ont vu le jour. Ses parents, Marie-Anna et Trefflé Payeur, venant du Québec et arrivés au village en 1921, ont été des défricheurs, d’où le titre du livre qu’elle a écrit en 2000 pour retracer l’histoire de sa famille : Des défricheurs parmi tant d’autres… mes parents. C’est donc à Coppell qu’elle a été à l’école et passé une bonne partie de sa vie, avant de venir s’installer à Hearst en 1986 avec son mari, Adrien Gosselin, qu’elle avait rencontré au cours d’une danse dans une maison privée de Coppell. Il était bucheron, originaire du Québec. En 1928, avant la naissance de Marie-Paule, une immense tragédie a affecté toute l’existence des Payeur : un incendie à la ferme au cours duquel huit des enfants ont perdu la vie. Parmi eux, seul Odilon, l’ainé alors âgé de 12 ans, a survécu, car il était à l’étable. Marie-Paule écrit dans son livre : « Pour mes parents, ce fut une descente aux enfers. Maman ne voulait plus vivre. Papa se tenait sur une souche près du brasier et pleurait. Avec l’aide du ToutPuissant et des gens autour d’eux, petit à petit ils se sont sortis de cet effroyable cauchemar. Ils étaient habités d’une force surnaturelle pour passer au travers de tant d’épreuves ». Après, il y eut « la deuxième famille », soit huit autres enfants, dont le plus jeune, Rosaire Payeur. Marie-Anna et Trefflé n’ont pas eu le temps de s’apitoyer sur leur sort; leur foi et leur nouvelle famille les ont aidés à se reconstruire. Malgré cela, Marie-Paule a eu une enfance heureuse. Ses parents ont su leur donner du bonheur en dépit des épreuves qu’ils avaient subies. Elle se souvient de s’être perdue dans le bois avec sa sœur et ses frères en voulant aller au camp de son grand-père. Ne les voyant pas arriver pour le souper, son père et plusieurs employés de la compagnie forestière Northern sont partis à leur recherche équipés de lampes de poche. Les enfants ont été retrouvés passé minuit ! Marie-Paule a dû arrêter l’école en 6e année pour aider à la ferme, comme c’était la coutume à l’époque. Elle avait 16 ans lorsqu’elle s’est mariée avec Adrien Gosselin, en 1950. Ils sont allés habiter dans la maison qu’il possédait déjà. Ils ont fait un voyage de noces d’un mois au Québec et le premier bébé est arrivé en septembre 1951. Ils ont eu cinq enfants : Claude (Hearst), Iréné (décédé), Ghislaine (Saskatchewan), Huguette (Hearst) et Gilles (Norvège). Ils ont douze petits-enfants et d’innombrables arrière-petitsenfants. Marie-Paule et Adrien ont continué à défricher et sont restés 36 ans à Coppell avant de déménager à Hearst en 1986. Ils se sont un peu ennuyés de Coppell au début, mais se sont habitués. À Hearst, leur garçon qui faisait des études universitaires faisait le ménage dans deux écoles, Louisbourg et Jogues, pour ramasser de l’argent. Quand il a arrêté, c’est Marie-Paule qui a pris sa place. Comme son mari aimait travailler, elle lui a montré quoi faire et pendant 20 ans, ils ont été concierges d’écoles. Ils sont déménagés en ville pour être plus proches du travail. Marie-Paule a fait beaucoup de bénévolat : paroisse, Comptoir Gamelin, chorale, Filles d’Isabelle, bingo au Foyer des Pionniers, et elle s’est occupée de divertir une dame âgée du Foyer qui n’avait pas de famille à Hearst. Adrien est décédé en 1990 et par la suite Marie-Paule a fait le taxi pour ses amies. Elle a été heureuse à Hearst. Elle invitait ses amies à son camp à Jogues. À travers les épreuves, elle a eu une belle vie, et un bon mari qui pensait aux autres avant de penser à lui-même. Maintenant âgée de 89 ans et résidente au Foyer des Pionniers, elle dit manquer son chez-elle, mais explique que si elle avait refusé d’être admise, il aurait fallu recommencer le processus de demande au risque de perdre sa place sur la liste d’attente. Marie-Paule lit beaucoup et apprécie les activités comme les exercices quotidiens, le bingo et les promenades avec le nouveau bicycle. Elle dit que les employées sont dévouées et mentionne que les résidents sont chanceux d’avoir la dynamique Maureen aux activités. Marie-Paule termine en disant que le secret de sa longévité est d’avoir aimé travailler et de ne pas avoir vu passer le temps.
La maladie de Parkinson est parfois abordée à la blague ou avec des affirmations plus ou moins véridiques, ce qui se transpose en une méconnaissance généralisée de cette condition. Cependant, comme toute affection, celle-ci ne doit pas être prise à la légère. Voici donc la vérité sur trois mythes tenaces.
Le Parkinson est lié au vieillissement
Les aînés ne sont pas les seuls à pouvoir recevoir un diagnostic de la maladie. Environ 1 personne touchée sur 5 obtient le sien avant 40 ans, et certaines manifestent même des symptômes (dépression, perte progressive de l’olfaction, etc.) jusqu’à 20 ans avant d’avoir un diagnostic !
Toutes les personnes touchées ont des tremblements
Bien que ce symptôme soit facilement associé à la maladie, il ne concerne que 30 à 65 % des personnes atteintes. Principalement observé au niveau des mains, le tremblement peut se transposer aux jambes, à la mâchoire inférieure ou, quelquefois, à la tête.
La maladie ne concerne que le mouvement
En comptant la dépression, la perte progressive de l’olfaction et les tremblements, ce sont une cinquantaine de symptômes qui ont été répertoriés pour cette seule maladie. L’insomnie, l’anxiété, la constipation et la détérioration de la parole n’en sont que quelques exemples.
Vous craignez d’être atteint de cette maladie — ou qu’un de vos proches le soit ? N’hésitez pas à en parler à un professionnel de la santé !