Lors de la dernière rencontre du Conseil municipal de la Ville de Hearst tenu hier (mercredi 12 avril), le maire Roger Sigouin a fait connaitre son mécontentement face à la nouvelle du ministre ontarien de l’Environnement, David Piccini, qui consacrera 29 millions $ en quatre ans pour « restaurer, protéger et conserver l’habitat » du caribou boréal et du ministre fédéral de l’Environnement, Steven Guilbeault, indiquant que c’est nettement suffisant. Le maire s’est indigné du fait qu’une somme de plusieurs millions de dollars soit allouée pour sauver les caribous, alors qu’il y a des sans-abris et des gens incapables de payer leur épicerie. Il a par la suite évoqué une conférence qui aura lieu à Thunder Bay prochainement, à laquelle participera le ministre fédéral de l’Environnement, M. Guilbeault. M.Sigouin a mentionné qu’il y sera afin de lui parler. Aéroport Le conseil municipal approuve la poursuite du projet-pilote des techniques de déboisement des arbres et des broussailles à l’aéroport de Hearst. Ce projet-pilote inclut également un projet de développement des terres agricoles sur quelques acres de terrain. Commission de police En résumant la rencontre de la dernière rencontre de comité de police de la Ville de Hearst, le maire Roger Sigouin a souligné l’intervention du directeur général des Médias de l’épinette noire, Steve Mc Innis selon lequel les journalistes devraient être les premiers à être informés par les policiers en cas de situation d’urgence. Le but étant d’offrir la vraie information le plus rapidement à la population. Le maire a ajouté que cette conservation s’est déroulée de manière respectueuse et que tous les points de vue ont été entendus pour faire avancer cette situation. Comité de soccer de Hearst Le conseil municipal de Hearst approuve une résolution visant à autoriser le Comité de soccer local à installer un cabanon sur la propriété municipale. Notons que les responsables ont proposé deux emplacements soit au nord des terrains de tennis ou immédiatement à l’est du terrain de jeu du Centre Éducatôt. La Ville a demandé à ce que le cabanon soit bien construit, qu’il soit installé sur du gravier et qu’il soit bien entretenu une fois la construction complétée.
Dans le budget 2023, le conseil municipal a dédié une somme de 375 000 $ pour la construction d’un bâtiment d’entreposage afin de libérer celui de l’aéroport.
Depuis plusieurs années, la Ville de Hearst souhaite attirer un fournisseur de services aériens à s’installer à l’Aéroport municipal René-Fontaine et le hangar sur place serait potentiellement un espace idéal pour une location.
La Ville de Hearst estime qu’un locataire permanent à l’aéroport augmenterait considérablement les opportunités d’octrois qui contribueraient à financer des projets de réfection des installations aéroportuaires. La Ville confirme avoir été approchée récemment par une compagnie aérienne pour la location du hangar situé à l’intérieur de la zone protégée de l’aéroport.
Actuellement, ce hangar est utilisé à des fins de rangement pour l’équipement municipal. Le camion de collecte d’ordures, les souffleuses à neige, le recycleur d’asphalte, la balayeuse de rues, les équipements du tracteur à trottoir, la chaudière à ponceaux, la génératrice portable, la génératrice de l’aéroport, l’appareil de descente des cercueils, les tondeuses et attachements et les séparateurs de patinoire en aluminium sont, entre autres, entreposés à cet endroit.
Ces équipements ne peuvent être laissés à l’extérieur au gré de Dame Nature 12 mois par année. C’est pour cette raison que le dernier budget comportait une somme attribuée à la construction d’un nouveau hangar sur le terrain du garage municipal.
Le hangar existant est d’une dimension approximative de 13 mètres sur 14 mètres. Il comprend une structure de bois avec enveloppe métallique, un plancher de béton, une porte de garage de quatre mètres et une porte de hangar de 12 mètres. Il peut abriter un avion de taille moyenne.
À la suite d’une rencontre avec un entrepreneur local, deux options ont été proposées au budget en capital, selon les besoins municipaux et les recommandations de l’entrepreneur. Le projet choisi est une extension du garage actuel.
Ainsi, le mur existant serait partagé avec la nouvelle structure, le service électrique pour des prises et lumières serait facilement accessible et le mur qui contient les portes ferait face à l’est, ce qui minimiserait l’intrusion de la pluie et de la neige.
Un appel de soumissions sera lancé pour la construction du bâtiment d’entreposage. La Ville estime les couts à environ 375 000 $.
FRANCOPRESSE – Entre 2018 et 2022, 504 plaintes contre des administrations aéroportuaires fédérales ont été jugées recevables par le commissaire aux langues officielles. Leur tort : ne pas avoir respecté leurs obligations linguistiques en vertu de la Loi sur les langues officielles. Un problème récurrent, alors que l’adoption du projet de loi C-13 se fait attendre.
Camille Langlade – Francopresse
Sur le tarmac, le bilinguisme fait encore défaut. Se faire servir dans la langue officielle de son choix dans un aéroport fédéral est un droit; mais un droit encore loin d’être acquis, comme le montrent les rapports du Commissariat aux langues officielles (CLO).
« Année après année, je reçois des plaintes qui visent autant les institutions fédérales que les entreprises privées assujetties à la Loi [sur les langues officielles (LLO)]. Un grand nombre de ces plaintes proviennent du public voyageur servi par des institutions comme les autorités aéroportuaires, l’Administration canadienne de la sureté du transport aérien ou encore la société aérienne Air Canada », déclare le commissaire dans son rapport annuel 2021-2022.
Nombre de plaintes jugées recevables par le Commissariat aux langues officielles entre 2018 et 2022
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Un problème récurrent
À chaque fois, le constat est le même : selon les plaignants, les communications ou les services assurés par les administrations n’ont pas été fournis dans les deux langues. Des manquements observés sur place, à l’aéroport, mais aussi (et surtout) sur sa toile.
Un grand nombre de plaintes vise les communications destinées au public sur les plateformes numériques des aéroports, que ce soit sur leurs sites internet ou via leurs réseaux sociaux.
Francopresse_Plaintes_aéroports_CLO_2_Tweet_aéroport_Regina_Cr._Capture_d’écran : Sur le compte Twitter de l’aéroport international de Regina, les contenus sont rédigés uniquement en anglais. Photo : Capture d’écran
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« J’ai l’impression que chaque aéroport a des explications différentes. Mais très souvent, c’est une question de ressources, de personnel bilingue. D’autre part, ça dépend de l’interprétation qu’ils font du public voyageur », note le commissaire aux langues officielles.
Côté ressources humaines, les autorités aéroportuaires disent avoir des difficultés à recruter des employés bilingues, surtout dans les régions où il n’y a pas beaucoup de francophones.
« Étant donné le nombre de francophones dans certaines villes du pays, sans parler du nombre de francophones intéressés par une carrière dans les services de sécurité des aéroports, on peut se demander si les attentes fixées pour certains aéroports sont les bonnes, sont réalistes », souligne Rémi Léger, professeur agrégé de sciences politiques à l’Université Simon Fraser en Colombie-Britannique.
« On a mis les attentes très élevées en matière de langues officielles et ça fait 50 ans qu’on échoue à les réaliser. […] Cela ne suffit pas de fixer des attentes, il faut aussi penser aux moyens pour les réaliser. » Selon l’universitaire, il y a souvent de grands débats autour des objectifs, mais moins de passion quand il s’agit d’évoquer les budgets et les outils à mettre en place pour les atteindre.
« Il faut être un peu plus pragmatique, étapiste, ajoute-t-il. Par exemple en fixant un nombre de membres du personnel bilingue atteignable pour dans deux ans, puis augmenter peu à peu ce nombre sur une échéance de cinq ans, puis dix ans, etc. »
Rémi Léger revient en outre sur la nécessité d’accélérer le processus de plainte. « Le commissaire aux langues officielles n’a pas la capacité de traiter des plaintes dans des délais raisonnables. J’ai l’impression que cela a pour résultat que l’on perd espoir. On dépose une plainte et on connait l’issue 18 mois plus tard. On se perd un peu dans la machine administrative. Ce n’est pas un système qui est fait pour appuyer le citoyen ou la citoyenne qui a des droits et qui considère que ces droits ont été lésés. »
Néanmoins, le projet de loi C-13, qui doit moderniser la Loi sur les langues officielles, pourrait changer la donne. C’est du moins ce qu’espère Raymond Théberge : « Je souhaite que la nouvelle approche nous permette d’aller plus vite et d’assurer, en bout de ligne, une meilleure conformité. »
Aujourd’hui, lorsqu’une plainte est jugée recevable dans le cadre d’une enquête, le commissaire émet des recommandations, mais celles-ci ne sont pas contraignantes. « Ceci est toutefois appelé à changer avec le projet de loi C-13 », rappelle le commissaire aux langues officielles.
D’après la mouture actuelle du texte, le commissaire aura la possibilité de conclure des accords de conformité et d’émettre, dans certains cas, des ordonnances et des sanctions administratives pécuniaires dans le domaine des transports.
Reste à savoir quand le projet de loi sera adopté et quand il sera mis en place. « C-13, en tant que projet de loi, ne va pas à lui seul changer la situation dans les aéroports, tempère Rémi Léger. Mais C-13 se veut un morceau de quelque chose de plus large et englobant, censé s’accompagner de règlements, de politiques administratives […] Cela fait 4 ans qu’on cherche à faire adopter C-13. Cela va prendre combien de temps pour développer les règlements et quand vont-ils se développer ? ». Le décollage n’est pas pour tout de suite.
La gestion de l’aéroport municipal René-Fontaine de Hearst était remise à forfait depuis de nombreuses années à Luc Lanoix. Alors que celui-ci se dirige vers la retraite, la Ville n’a eu d’autre choix que de reprendre la gestion des installations aéroportuaires et profiter de l’expérience de M. Lanoix pour former la relève. La Ville utilisera cette période pour ajouter de l’équipement afin de faciliter, entre autres, l’atterrissage de l’avion-ambulance dans n’importe quelle condition.
La gestion d’un aéroport est très particulière. La personne attitrée nécessite des connaissances accrues au sujet des lois fédérales de l’aviation et de divers aspects spécifiques à l’aviation. La Ville de Hearst profitera des dernières années de travail de son entrepreneur responsable de l’aéroport pour apporter des modifications et former une relève. « Ça prend des personnes d’expérience dans l’aviation. Tu ne peux pas juste mettre n’importe qui », assure Roger Sigouin. « C’est très complexe être gérant de l’aéroport et il a un très grand rôle à jouer. »
Le contrat actuel sur la gestion de l’aéroport local se termine le 31 décembre 2022. Le gestionnaire avait déjà mentionné qu’il ne souhaitait pas prolonger son contrat sous la forme actuelle. Il souhaite alléger ses responsabilités et réduire ses obligations puisqu’à la lecture de l’entente, on remarque que la personne responsable doit être de garde 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
La Ville de Hearst a donc décidé de reprendre le collier et d’embaucher des employés municipaux. La méthode choisie consiste à engager un directeur des services aéroportuaires et des préposés à l’aéroport.
D’ici sa retraite, l’actuel gérant occupera le poste de directeur et procèdera à la gestion et à la formation du personnel. « On est chanceux d’avoir un Luc Lanoix qui a ça à coeur », explique Roger Sigouin, maire de Hearst.
Deux postes de préposés seront créés, soit l’un à temps plein et le second à temps partiel. L’employé à mi-temps sera responsable de la gestion des opérations courantes, comme les travaux de conciergerie, d’entretien et de ravitaillement.
La Ville estime également que le directeur aura plus de temps pour soumettre diverses demandes de subventions concernant les projets de l’aéroport et travailler sur le projet touchant le développement économique.
Reprendre le contrôle des opérations de l’aéroport coutera 166 822 $ de plus annuellement à la Ville. Quelques dépenses s’ajouteront également, par exemple l’achat d’une camionnette avec des capteurs spéciaux pour effectuer des essais de la piste, en plus de l’achat d’un nouveau réservoir de carburant pour ravitailler les avions sur le lac.
Histoire
L’aéroport assure les vols de fret et d’aviation générale, y compris l’ambulance aérienne. Les services des incendies de forêt l’utilisent constamment pour effectuer la maintenance des aéronefs. L’aéroport est capable de supporter à la fois ce qu’on appelle des vols à vue et des vols aux instruments. Encore dernièrement, la Ville tentait d’obtenir une subvention pour d’autres instruments plus performants et plus modernes.
La Ville de Hearst a rencontré l’organisation de l’entreprise Ornge, qui se spécialise en sécurité aérienne, afin de connaitre les conditions pour que l’avion soit toujours en mesure d’atterrir et de décoller sur la piste locale. Encore dernièrement, un patient de l’Hôpital Notre-Dame n’a pu être transféré dans un hôpital du sud puisque l’avion ne pouvait atterrir.
Devant plusieurs lacunes apparues récemment avec Ornge, une délégation locale comprenant un médecin, l’administration de l’hôpital, les responsables des travaux publics, l’administrateur en chef et le maire de Hearst a rencontré la direction de l’entreprise d’aviation pour obtenir des réponses.
Les installations aéroportuaires doivent être ajustées pour assurer la sécurité des avions et surtout de l’appareil d’Ornge. « On a eu toute l’information de la personne responsable des pilotes pour connaitre les raisons, pourquoi l’avion ne peut pas atterrir à tout moment à Hearst même s’il fait beau et c’est ensoleillé », précise le maire. « On nous a expliqué que le problème se trouvait dans le ciel. Lorsqu’il y a de la pluie verglaçante, il y a des possibilités que ça gèle, donc ils ne descendent pas. »
Si l’aéroport était muni d’un système pour dégeler les avions, le problème serait en partie réglé. « Avec notre équipe, on est en train d’organiser ça. Il y a justement notre gérant de l’aéroport qui suit actuellement la formation pour accomplir le travail comme il faut, donc ça va nous aider», affirme M. Sigouin.
Pour éviter tout autre problème, les deux groupes se sont entendus pour se parler plus souvent. « Ornge nous a promis de nous rencontrer s’il le faut, une fois par mois, parce que ce n’est pas toujours évident. Il faut faciliter les communications pour s’assurer que tous les transferts entre hôpitaux soient réalisés, pour le bien de la population », conclut le maire.
La mission d’Ornge est de sauver des vies, redonner la santé, accroitre la capacité et préserver la dignité dans la bienveillance, le respect, l’intégrité, la sécurité et le professionnalisme. Les principales activités d’Ornge, outre le rapatriement d’urgence de patients d’un établissement à l’autre, c’est d’intervenir sur des lieux en situation de première urgence, procéder à des transports non urgents en fonction des besoins géographiques et démographiques, et apporter du soutien aux soins de santé dans les communautés éloignées.
L’entreprise compte huit avions, 12 hélicoptères et 13 ambulances terrestres répartis sur 12 bases en Ontario.
Dans le cadre du bilan de mi-saison concernant l’aéroport municipal René-Fontaine de Hearst, la direction indique que les mouvements d’aéronefs sont à la baisse depuis 2015. Plusieurs raisons expliquent cette diminution, comme la perte d’un opérateur local de vols nolisés, un changement de politique au ministère de la Santé démontrant que plusieurs patients semblent se déplacer maintenant avec leur véhicule personnel ou avec un autobus désigné, et finalement l’installation du CT scan à l’Hôpital Notre-Dame qui ne nécessite plus le transfert de patients par avion vers Timmins.
Dans le dernier rapport, il est indiqué que l’aéroport compte trois à quatre mouvements d’aéronefs par jour et que le transfert de patients pour l’Hôpital Notre-Dame demeure le trafic le plus important. Il représente 45 % des mouvements locaux.
Le mois de septembre a été le plus occupé avec 154 mouvements dus à l’exploration minière à 75 kilomètres au nord-ouest de Hearst. C’est qu’un hélicoptère transporte de l’équipement et du personnel matin et soir vers la rivière Nagagami.
Au niveau local, il y a 16 per-sonnes ou organisations qui possèdent leur propre avion dans la région. L’aéroport accueille 13 avions alors que deux hydravions sont stationnés au lac Johnson.
Nouveaux équipements
Pour augmenter la sécurité, l’aéroport sera muni d’un système de dégivrage pour aéronefs. Cette nouvelle acquisition devrait être opérationnelle en novembre, selon la direction. Elle permettra à l’aéroport de fournir le service de dégivrage d’aéronefs durant les périodes de grésil et de verglas.
Grâce à ce service, les avions-ambulances pourront être dégivrés avant le décollage s’ils ont été affectés par du grésil pendant de leur attente au sol.
D’autre part, on parle d’un nouveau système de distribution d’essence depuis déjà un bon moment. Cette semaine, la dernière phase de son installation devait être complétée. Ce projet aurait rencontré plusieurs embuches, ce qui a fait prolonger l’échéancier d’un an. Actuellement, il ne resterait que la balance du projet qui consiste à faire la correction et la calibration des registres du nouveau système d’essence et l’excavation du vieux système.
La vente d’essence représente 70 % des revenus de l’aéroport. Par exemple, en ce qui concerne le projet d’arrosage d’insecticide visant à contrôler la tordeuse d’épinette au Québec, plusieurs avions font l’aller-retour de l’ouest du Canada et utilisent l’aéroport de Hearst pour un arrêt et faire le plein. Plus de cent avions font la transition vers le Québec au printemps et le retour plus tard en été.
Au cours de la saison estivale, un montant de 10 000 $ a été ajouté au budget opérationnel de l’aéroport pour le débroussaillage. Ceci permettra de garder la zone de protection sécuritaire et ainsi être conforme aux normes de Transport Canada.
Une nouvelle méthode de débroussaillage a été utilisée cet été. Les travailleurs se sont servis d’un tracteur D8 avec lame-peigne pour labourer les sections affectées par les broussailles et arbustes. Cette technique devrait ralentir la croissance des broussailles et diminuer le cout opérationnel de l’aéroport à long terme, selon la direction.
La direction de l’aéroport municipal René-Fontaine de Hearst prévoit le remplacement du système de distribution d’essence. Pour réaliser ce projet, la Ville de Hearst doit contribuer financièrement et une demande de financement a été effectuée auprès de la Société du Fonds du patrimoine du nord de l’Ontario.
Lors de la dernière réunion du conseil municipal de Hearst, les élus ont autorisé la signature d’une entente de financement avec la Société de gestion du Fonds du patrimoine du nord de l’Ontario (SGFPNO) pour le projet de remplacement du système de distribution d’essence à l’Aéroport municipal René-Fontaine. La contribution financière de la Ville sera de 98 425 $.
En juin 2021, la Ville de Hearst a conclu une entente avec Northwest Petroleum Equipment Ltd pour entreprendre le remplacement du système de distribution d’essence à l’Aéroport municipal René-Fontaine, au cout de 393 654 $.
Le 20 juillet 2021, le Conseil municipal autorisait la soumission d’une demande de subvention auprès de la Société de gestion du Fonds du patrimoine du nord de l’Ontario (SGFPNO) pour le financement d’une partie des couts du projet, soit la somme de 295 275 $. Le Conseil confirmait son engagement à défrayer sa part des couts du projet, soit la somme de 98 425 $ et les couts qui pourraient excéder la somme envisagée au départ.
La demande de subvention a été acceptée en mars dernier, accordant un financement de 295 275 $ pour le projet de dispensaires à essence à l’aéroport municipal, soit 75 % des couts du projet. L’entente de financement entre la SGFPNO et la Ville de Hearst est maintenant finalisée et prête à être signée.
Le montant de la subvention s’élève à 295 275 $ et la part municipale se chiffre à 98 425 $, dont 30 479 $ financés par le Fonds de la taxe sur l’essence en 2021 et 67 946 $ inclus au budget 2022.
Depuis plusieurs années, l’équipe de lutte contre les incendies du ministère des Richesses naturelles et des Forêts (MRNF) s’assure d’avoir des locaux à sa disposition à l’aéroport local. Cette entente permet d’obtenir quelques milliers de dollars pour le soutien administratif de l’Aéroport René-Fontaine.
Lors de la période estivale, saison des feux de forêt, le ministère utilise les locaux du bâtiment de contrôle des urgences situé à l’aéroport municipal.
L’entente entre la Ville de Hearst et le ministère de l’Infrastructure pour la location annuelle du bâtiment se termine le 31 décembre 2022. L’entreprise qui représente le ministère demande à la Ville de renouveler l’entente sous les mêmes conditions. Cette semaine, les élus ont accepté le renouvèlement de l’entente à la hauteur de 8000 $ pour l’année 2023 et une augmentation de 125 $ par année pour les cinq prochaines années. Ce contrat prend effet le 1er janvier 2023 pour se terminer le 31 décembre 2027.