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Le cygne trompette est une espèce originaire de l’Ontario, mais il y a 40 ans, il avait complètement disparu du pays. C’est grâce aux efforts de restauration et de surveillance, comme celui débuté en 1988 au Marais Wye que 1500 cygnes trompettes habitent l’Ontario et sa population ne fait qu’augmenter. Le Marais Wye accueille 100 à 150 cygnes trompettes en hiver et en été, 12 à 24 cygnes y font leur nidification.

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Alexandra Snider – IJL – Réseau.Presse – Le Goût de vivre

Le 14 mai est désigné journée mondiale des oiseaux migratoires. Pendant 24 heures, des ornithologues à chaque coin du monde font un recensement des oiseaux qui passent dans leur région durant ce qui s’appelle le « Big Day » mondial. Au Marais Wye, à Midland, le « Big Day » mondial est une occasion afin de souligner les efforts des bénévoles qui veillent au bien être des oiseaux et surtout des espèces les plus résilientes, tel que le cygne trompette.

Surveillance nécessaire

Malgré le fait que la population de cygnes trompettes prospère au marais, il faut toujours surveiller la population. Patrick Jackson, directeur de l’intendance au Marais Wye affirme qu’ils «ne sont plus considérés à risque, mais ils sont toujours protégés. Il n’y a pas de saison de chasse pour eux et ils sont toujours surveillés de proche, parce que c’est toujours une population avec laquelle il faut faire attention, car 1500 peut descendre à aucun assez vite. »

Crédit : Alexandra Snider

Les plus grandes menaces pour les cygnes trompettes viennent des humains, tels que le braconnage, l’ingestion de matériel de pêche et des collisions avec des fils électriques et des automobiles. C’est pourquoi un programme de surveillance et des événements comme le « Big Day » mondial sont nécessaires. Au Marais Wye, les cygnes sont étiquetés pour pouvoir identifier de nouveaux cygnes et l’évolution de leur population dans la région.

Impact du bénévolat

Parmi les bénévoles mis à l’honneur pendant le « Big Day » mondial, il y avait Ken et Doreen Gunson qui sont des bénévoles au programme d’alimentation des cygnes trompettes depuis 14 ans. Ken Gunson explique que le bénévolat « est devenu une obligation pour nous. Même si ça avait été la bernache du Canada, on y serait obligé et on ferait toujours notre bénévolat. »

Le bénévolat avec un tel organisme permet au public de participer à la surveillance d’oiseaux. Il existe aussi des applications telles que eBird ou iNaturalist qui permettent au public de prendre en note les oiseaux qu’ils observent et d’envoyer cette information à des organismes qui la traitent. Maëva Mercure, originaire du Québec et stagiaire au Marais Wye dit que « je me rends compte à quel point c’est facile de faire des petits trucs pour aider à la conservation. J’ai déjà regardé au Québec pour comment je pourrais m’inscrire pour faire la surveillance de hiboux. »

Intérêt croissant en ornithologie

Selon Patrick Jackson « l’observation d’oiseaux croît comme un passe-temps récemment. Donc ça peut vraiment aider les gens à se rapprocher de la nature. Les oiseaux sont souvent une façon très accessible pour les gens de s’impliquer avec l’environnement, parce qu’ils sont souvent beaux, colorés et ils ont de beaux chants. » En assistant à la surveillance d’oiseaux, le public peut développer une appréciation pour l’environnement et l’engagement civique, tout en protégeant les espèces, tels que les cygnes trompettes qui avaient disparu du Canada, il y a 40 ans, mais qui prospèrent maintenant au Marais Wye.

Légende : Johanna Rumney, gestionnaire de programme au Marais Wye, tient une chouette effraie lors d’une démonstration d’oiseaux de proie au Marais.

Crédit : Alexandra Snider

Photo principale : Crédit Alexandra Snider