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Dans un rapport rédigé par l’administrateur en chef recommandant de rembourser les frais annuels pour que George Graham demeure un membre de l’Association des forestiers professionnels de l’Ontario. M. Graham offre un appui important à la Ville dans le dossier du caribou, siégeant au comité conseiller pour l’entente de conservation du caribou boréal en Ontario.

Ayant été à l’emploi du ministère des Ressources naturelles et des Forêts pendant plusieurs années, M. George Graham détient de nombreuses connaissances sur la forêt boréale et son habitat.

Afin de mettre à jour ses connaissances dans la matière et d’être en mesure d’appuyer la Ville dans tout dossier de nature forestière, M. Graham doit maintenir son adhésion auprès de l’Association des forestiers professionnels de l’Ontario. Il a donc présenté une demande à la Ville de rembourser ses frais d’adhésion pour l’année 2024, vu son implication dans divers dossiers municipaux.

Toutefois, le comité des finances recommandait plutôt de refuser une telle demande, non prévue au budget, étant donné que la consigne est d’entreprendre les actions nécessaires pour rétablir les finances de la Municipalité.

Avant de faire passer la résolution proposée par le comité de finances, le maire Roger Sigouin a demandé au conseiller Picard de prendre sa place pour qu’il puisse émettre un commentaire.

« Je suis un peu déçu, mais je comprends le comité qui a étudié ça comme ça. Je pense que ça venait autant de moi qu’on lui paye parce qu’il ne charge rien pour aller à l’extérieur de la ville. Il voyage avec moi, il paye ses repas, etc. Il a une certaine expertise sur la forêt que moi je n’ai pas quand on rencontre ces groupes d’intérêts là ou même le gouvernement. George pose des questions que moi je ne pourrais pas poser. Disons par exemple lors de sujets chauds, lorsque George est à la table, je fais la partie politique et il fait la partie technique. Selon moi, la Ville s’en sort à bon prix avec ça, et il n’y a pas d’autres dépenses qui sont incluses pour son travail. »

Quant au conseiller Lemaire, il décrit le travail de M. Graham comme celui d’une personne ressource aussi valable qu’un avocat lorsque vient le temps de demander conseil dans son champ d’expertise. « Le danger de refuser cette demande c’est qu’il décide de ne plus nous aider avec les dossiers forestiers. »

Lors de l’adoption de la résolution, trois membres du conseil ont voté en faveur et trois ont voté contre, la résolution a donc été rejetée. Pour qu’une résolution soit adoptée, il faut un vote majoritaire plus un.