Il y a une autre manière de voter bleu. Mike Buckley, candidat du Nouveau Parti bleu de l’Ontario pour la circonscription de Mushkegowuk-Baie James, se lance en politique pour changer la donne, à sa manière.
Ancien résident de la région, M. Buckley dit avoir travaillé dans le secteur minier de la circonscription pendant une grande partie de sa vie. « Je connais la région et les gens de Mushkegowuk-Baie James ainsi que les défis auxquels on fait face », dit M. Buckey.
Il a décidé de se présenter cette année afin de s’attaquer au « manque d’intégrité » des gens actuellement au pouvoir. « Je me suis senti frustré face aux mensonges et aux voltefaces des promesses électorales », explique-t-il, mentionnant les changements récurrents des mesures sanitaires au cours de la pandémie comme source de frustration.
Il a décidé de s’impliquer au sein du Nouveau Parti bleu, le parti qui représente le mieux ses valeurs. Lorsqu’il a su que la région avait besoin d’un candidat, il a sauté sur l’occasion.
Ce qu’il envisage de faire
Questionné au sujet de ce qu’il planifie faire à l’échelle régionale en tant qu’élu provincial, M. Buckley a énuméré des points de la plateforme de son parti, dont la réduction de la TVH de 3 % et l’élimination de la taxe carbone, qui permettraient de remettre de l’argent aux contribuables, surtout avec le taux d’inflation qui grimpe.
S’il a la chance de se rendre à Queen’s Park, M. Buckley ne prévoit pas avoir la langue dans sa poche. « Les personnes qui me connaissaient là-bas savent à quoi s’attendre de ma part », avertit le candidat.
Anglais, français et cri
Bien qu’il ne parle pas français, M. Buckley s’engage à embaucher au moins un employé bilingue pour travailler à son bureau de circonscription. Il veut également y ajouter une personne qui parle la langue crie afin de mieux communiquer avec les Premières Nations de la région. « Je crois qu’il est important qu’on ait des gens qui parlent les trois langues, pas juste l’anglais et le français », explique-t-il.
Le candidat du Nouveau Parti bleu invite les électeurs à consulter la plateforme de son parti ou celle d’un parti alternatif avant de voter.
Débat le 19 mai
M. Buckley a confirmé lundi qu’il ne fera pas partie du débat régional en français qui se tiendra le 19 mai à 19 h à l’amphithéâtre de l’Université de Hearst.
De même, l’équipe du Parti vert de l’Ontario a annoncé la semaine dernière que sa candidate régionale, Catherine Jones, ne sera pas au débat. Le Nord tente encore de contacter Mme Jones pour lui proposer une entrevue.