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Après deux années à jongler avec des cours en ligne ou en présentiel à cause des nombreuses restrictions reliées à la pandémie de la Covid-19, les équipes des trois campus de l’Université de Hearst pouvaient enfin vivre une vraie rentrée à titre d’institution indépendante. 

On peut lire dans un communiqué de presse que l’Université vient d’ajouter trois chapitres importants à son histoire. Premièrement, c’est la première fois depuis le début de la pandémie que la vie universitaire reprend de plus belle. « Fébriles et enthousiastes, nous sommes heureux d’accueillir la nouvelle cohorte, ainsi que les étudiants et étudiantes qui ont débuté leurs études en virtuel », est-il écrit dans le communiqué. 

La vie étudiante en avait pris pour son rhume au cours des deux dernières années. Le recteur, Luc Bussières a toujours mentionné que la vie étudiante est une partie intégrante importante pour les étudiants. 

Les études virtuelles nuisent aux relations sociales, au travail d’équipe et surtout au sentiment d’appartenance à l’Université. 

À la rentrée lundi dernier, 265 étudiants étaient présents sur les trois campus. Ce chiffre pourrait être revu à la hausse dans les prochaines semaines puisque la direction s’attend à recevoir d’autres inscriptions avant le début du prochain cours en bloc. 

Nouveau diplôme 

Outre accueillir les étudiants, les premiers étudiants au nouveau programme de Diplôme d’études supérieures en psychothérapie sont déjà en classe. Ce programme intensif a été conçu à partir du profil des compétences de l’Ordre des psychothérapeutes autorisés de l’Ontario. 

Il s’agit d’un programme de deuxième cycle axé sur le développement des compétences menant à une carrière en psychothérapie. Les étudiants ayant réussi le programme pourront par la suite entreprendre les démarches afin d’être officiellement admis comme membre auprès de l’Ordre des psychothérapeutes autorisés de l’Ontario. 

Autonomie 

L’institution ne pouvait pas passer à côté de leur première année à titre d’université autonome grâce à une autonomie complète et entière obtenue le 1er avril dernier par le gouvernement ontarien, et ce, après 69 ans d’opération. « Ceci marque le dernier jalon indispensable à notre développement. » 

L’UdeH est maintenant un établissement universitaire ontarien avec les mêmes droits, obligations et responsabilités que les autres universités de la province. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts afin d’obtenir cette reconnaissance attendue depuis six décennies. 

L’institution postsecondaire a eu le temps d’ouvrir deux campus, à Kapuskasing et Timmins, compléter une réforme qui a mené à plusieurs changements, dont les cours en bloc en 2014, créer le Groupe InnovaNor et diplômer 1300 personnes avant de devenir autonome. 

Une célébration publique sera organisée le 16 septembre prochain pour souligner et fêter cette reconnaissance, mais aussi ses 70 ans en action. 

Selon la direction, la cohorte de cet automne accueille autant des élèves diplômés des écoles secondaires de la région et de l’Ontario que des étudiants diplômés des collèges communautaires et des étudiants internationaux provenant de partout sur la planète. 

Projets 

Un projet d’agrandissement est toujours sur les planches à dessin pour augmenter la capacité d’accueillir davantage d’étudiants à Hearst. Selon la direction, les installations actuelles ne permettent pas vraiment d’accueillir plus d’étudiants sur les trois campus. 

Plusieurs changements ont été complétés au bâtiment de Hearst et d’autres travaux de rénovation au campus sont prévus pour l’été 2023. 

Pour marquer officiellement son autonomie, l’équipe de l’Université travaille actuellement sur un relooking de son image de marque, mais pour l’instant, aucune date limite n’a été déterminée. 

Photo principale : Université de Hearst