L’équipe locale de la Ligue junior A du Nord de l’Ontario connait un très bon début de saison. Il ne faut pas se fier à la récente défaite de 5 à 1 contre le Rock. Cette partie n’est pas à l’image des 19 autres rencontres des Lumberjacks. L’organisation estime que tous les éléments sont présents pour connaitre une excellente fin de saison et causer des surprises en série. Nous avons rencontré le président de l’équipe, Patrick Vaillancourt, afin de dresser un bilan du début de saison.
À Hearst, les partisans aiment les équipes gagnantes, peu importe la catégorie. Mine de rien, les Jacks sont toujours les champions en titre puisque le trophée remis à la meilleure équipe du tournoi printanier n’a pas été remis au cours des deux dernières saisons afin de respecter les directives de la pandémie de COVID-19.
Si on se rapporte aux vingt premières rencontres, avec une fiche de 14 victoires, cinq défaites et une défaite en prolongation, l’équipe sera assez forte pour aspirer aux grands honneurs. « On se bat pour la première place avec le Rock et les Voodoos, puis on a un bon noyau de joueurs, on a notre coach, les assistants puis aussi nos bénévoles ! Tout roule à cent milles à l’heure et on espère que ça va continuer », dit Patrick Vaillancourt, président de l’équipe.
La seule chose qui a changé, c’est le nombre de spectateurs dans les estrades. « On a perdu quelques spectateurs. Je n’invente rien, la covid nous a mis des bâtons dans les roues et dans nos billets de saison aussi ! On aurait possiblement été capables de faire comme les autres années, mais ça s’est fait trop tard. Quand le Porcupine Health Unit et le gouvernement ont décidé d’accepter l’aréna à pleine capacité et le retrait de la consigne de distanciation sociale entre les sièges, bien c’était trop tard, nos billets étaient déjà imprimés, donc on a été sur un format d’admission générale », explique le président. Une telle situation complique le budget annuel de l’organisation. Également, on sait que le comité de recrutement mise beaucoup sur l’encouragement des spectateurs lors des parties pour attirer les jeunes joueurs.
Actuellement, on compte la moitié moins de spectateurs comparativement aux statistiques d’avant la pandémie. « On a quand même une bonne foule comparativement à plusieurs autres arénas. Il y a Timmins qui a tout le temps été une rivalité avec nous du côté foule, mais si tu regardes à certains autres arénas, on est là. Puis je pense, pour les jeunes, juste l’idée de voir que les partisans présents les encouragent, que ce soit 200, 250, 300 personnes à un match, je suis vraiment content quand même par la qualité de nos partisans à l’aréna. De bons partisans qui sont impliqués avec leurs Lumberjacks, pis qui sont fiers de leurs Lumberjacks, je suis content », admet-il.
Avant la pandémie, il n’était pas rare de voir plus de 700 spectateurs contrairement à une moyenne d’environ 300 cette saison. Les personnes qui aiment les parties serrées avec du suspense du début à la fin des rencontres manquent un beau spectacle. « Les matchs sont extrêmement serrés, je te dirais même comparativement aux années précédentes, autant contre French River, même Kirkland Lake. Chaque match qu’on entreprend ça veut pas dire que ça va être 10-0, c’est très compétitif », conclut Patrick Vaillancourt.
Il ne reste que 11 rencontres avant la pause de la période des Fêtes, dont cinq au centre récréatif Claude-Larose. Le classement risque de changer davantage au retour des activités en janvier puisque les équipes de l’Ouest s’ajouteront au calendrier. Lors des quatre premiers mois d’activité, les équipes affrontaient seulement des adversaires de leur division.