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Après une pause forcée par la pandémie de la COVID-19, le Club Rotary a relancé la collecte des Enfants du Rotary pour une 24e année. Cette initiative a contribué à aider des centaines d’enfants et leur famille dans le besoin à la hauteur de plusieurs centaines de milliers de dollars, mais plus les années avancent, plus le compte en banque a de la difficulté à augmenter. 

Lors des belles années, les Enfants du Rotary recueillaient facilement des fonds. Le téléthon était attendu à bras ouverts et la vente de billets de loterie Nevada contribuait amplement à l’atteinte des objectifs. 

Encore cette année, bien que les bénévoles de l’organisme communautaire auraient aimé obtenir une trentaine de mille en dons pour suffire à la demande, 14 275 $ ont été amassés. Et, de ce montant, il faut compter une remise à la hauteur de 2 176 $ recueillie lors de la journée du Grand McDon dans le restaurant McDonald’s local. 

Le Club doit s’y faire, car on ne peut pas remettre plus d’argent qu’on en reçoit. « C’est pour aider les enfants de zéro à 18 ans dans la communauté. C’est pour des enfants qui ont des problèmes côté physique, mental ou social. Chaque fois qu’on reçoit des dons, tous les dons retournent dans la communauté. Comme l’an dernier, si on a reçu 30 000 $, le 30 000 $ retourne dans la communauté. Il n’y a rien qui va à l’extérieur, c’est uniquement pour les enfants d’ici », indiquait Hélène Vachon, qui compte 29 ans de service au Club Rotary, lors de son passage à l’émission l’Info sous la loupe en mai dernier. 

Depuis le lancement de cette initiative, les campagnes sont soigneusement organisées de main de maitre par le président, Donald Lemaire. « C’est son bébé, les Enfants du Rotary », souligne Sophie Gagnon, responsable des communications du Club. « Il n’en a pas manqué une. C’est important de pouvoir compter sur des bénévoles fiables et passionnés par ce qu’ils font. » 

Les dons sont de moins en moins importants, mais les Rotariens remarquent heureusement une baisse des demandes au cours des deux dernières années, probablement due à la pandémie, selon eux. « On est chanceux à Hearst, les gens travaillent. Il y a encore de la pauvreté, mais c’est moins pire que ça a déjà été auparavant », avoue Mme Vachon. « Les demandes commencent à entrer de nouveau. » 

Les Enfants du Rotary remettent beaucoup de dons pour les enfants avec des besoins spécifiques ou encore des rendez-vous médicaux à l’extérieur de Hearst, mais le Club va plus loin que ça. « Un enfant qui veut aller au Camp Source de Vie, mais la famille a de la difficulté à joindre les deux bouts, le Club Rotary est là pour aider ces jeunes-là ! », conclut de manière convaincante Hélène Vachon.