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Puisqu’il ne reste que deux jours afin de visiter le musée à la Maison patrimoniale Blais, soit le 19 et 20 aout, le journal Le Nord est aller faire sont tour avant sa fermeture. L’écomusée de Hearst est ouvert depuis la fin juillet 2021, après plusieurs mois de confinement. Les images ci-dessous donne une idée de l’exposition des objets faisant partie des artéfacts de l’Écomusée de Hearst. Les items dans le musée ne peuvent pas être plus jeunes que 1945. Ils retracent la vie quotidienne et les travaux durant les premières années de fondation.

VESTIBULE

L’entrée du musée a servi autrefois de vestibule dans lequel la nourriture était conservée. Les bâtonnets de bois au centre de l’image ont été retrouvés près des sépultures du cimetière autochtone de Mattice. À la gauche, des skis finlandais sont accotés sur le mur pour représenter la forte présence des Finlandais au début du 20e siècle dans le Nord de l’Ontario. Les raquettes étaient utilisées surtout par les Autochtones et les Canadiens français lors des déplacements en hiver.

PHOTOGRAPHIE DE PÈRE RAOUL GUIBORD

À la suite de son arrivée dans la région dans les années 20, père Raoul Guibord a réalisé les plus anciennes images de la ville de Hearst. À l’époque, les photographes prenaient souvent en photo les personnes figées en place, les yeux regardant droit dans le verre de la caméra. Père Raoul, au contraire, a décidé de photographier les gens en mouvement, captant des représentations du quotidien des résidents de la ville.

TÉLÉPHONE À BATTERIE

L’électricité a été fournie par un homme d’affaires, Michel Hallé, de la famille de Mgr Hallé. Par sa génératrice, certains résidents, de familles privilégiées, ont eu accès à l’électricité. D’autres membres de la communauté ont utilisé des batteries gigantesques pour faire des appels téléphoniques, un rappel de l’évolution des technologies et de l’électrification depuis le 20e siècle.

LAVAGE ET COUTURE

Le jupon dans la photographie nous montre à quel point les femmes ont été débrouillardes au début de la fondation de la ville. Il a été confectionné il y a environ 70 ans, par une femme, à partir du tissu en coton des sacs de farine recyclés. Le jupon a été cousu à la main ; le point est parfait. De plus, au centre de l’image, on peut voir des cintres pour bas de laine, conçus afin de préserver la forme originale des bas lors de la période de séchage.

GRENIER DE JOUETS

Les jouets en exposition nous montrent le contraste entre le passé et le présent. À titre d’exemple, la regalia (coiffe autochtone) a été utilisée couramment par des enfants afin d’imiter ludiquement un personnage autochtone. Cette pratique, aujourd’hui considérée de l’appropriation culturelle, a fait partie de la collection de jouets à plusieurs. Le bateau à droite de l’image a été trouvé dans l’ancien magasin général de Hearst, dans un état impeccable.

POUPÉES SLOVAQUES

Confectionnées à partir de feuilles de maïs, les poupées dans le présentoir font partie d’une tradition de fabrication propre aux cultures de l’Est européen, dont celle des Slovaques. Les poupées ont été données au musée par des descendants slovaques, en souvenir du village de la communauté slovaque de Bradlo. Cette dernière a été formée au début des années 30, en pleine dépression économique. La plupart des membres de la colonie ont quitté la région dans les années 50.