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Par Renée-Pier Fontaine et Ellie Mc Innis

Après deux années et demie de travail, Marie LeBel et son équipe ont présenté le fruit de leurs efforts lors du lancement du livre du 100e de la Ville de Hearst. Depuis le temps qu’on en parle, plusieurs curieux avaient vraiment hâte de mettre la main sur l’une des précieuses copies. 

Dans le décor de la scierie patrimoniale, cette soirée a débuté avec des discours de remerciements et d’appréciation de la part des membres du comité, Marie LeBel, Frédérique Blais, Anne Fontaine et Mélissa Vernier. 

La salle était pleine, soit 75 personnes, mais plus de 175 exemplaires du livre se sont vendus au cours de la soirée. « C’était extraordinaire, je n’en reviens pas », indique la responsable du projet, Marie LeBel. « On n’avait pas le droit à plus de 50 personnes, mais on ne le savait pas, donc on a prévu 75 personnes, puis écoutez, on a pété des records. C’était la joie, ç’a été une super de belle soirée. Autant le ciel était gris, autant c’était surprenant. Il y a 175 livres qui se sont vendus en deux heures, c’est du jamais vu. » 

Seulement 400 copies ont été imprimées puisqu’il s’agissait du minimum pour ne pas essuyer de pertes financières. Le livre est vendu au cout de 65 $ l’unité, ce qui correspond au prix de production. Jusqu’à maintenant, 275 copies ont trouvé preneur. « La réponse des gens était incroyable. Après le protocole, ils restaient à l’intérieur pour en parler, c’était effervescent. J’ai vraiment été touchée par cette réponse », indique l’auteure. 

Selon les responsables, il serait surprenant qu’une nouvelle édition soit imprimée lorsqu’il n’y en aura plus. Advenant que ce projet engendre des recettes, les profits iront à l’Écomusée afin de poursuivre la mission de l’organisme. 

Le livre comprend une histoire par année, donc 100 pages qui sont écrites en collaboration avec des membres de la communauté de Hearst. Toutes les histoires sont traduites du français à l’anglais. « La ville de Hearst me fait toujours penser à la chanson La rue principale des Colocs : “ Dans ma petite ville, on était juste 4000, pis la rue principale, a s’appelait St-Cyrille ”. Bon, nous c’est la rue George, mais en anglais, je ne pouvais pas prendre cette chanson-là. Elle n’avait pas la même connotation, donc il a fallu trouver autre chose. Et vous allez le voir si vous achetez le livre par quoi on a traduit la chanson des Colocs pour que les anglophones se sentent rejoints, qu’ils se reconnaissent dans la rue George, en fait tout le monde connait la rue George », explique Mme LeBel. 

Le concept 100 photos, 100 textes passe des sujets sérieux à des éléments plus cocasses. « Ensuite, il y a des textes qui sont très drôles. Souvent les textes drôles, c’est moi qui suis tannante, qui me suis permis des trucs drôles. Mais sinon, la facture est assez classique. C’est un beau livre », conclut-elle. 

Un deuxième lancement du livre du 100e sera effectué lors d’une soirée organisée par le comité organisateur du 100e le mercredi 3 aout. À cette occasion, le groupe S’té Tuned sera sur place pour assurer le divertissement.