Après un an de confinement, il est le temps de bouger ! C’est la pensée qui a traversé l’esprit des organisatrices des mini tournois de t-ball et baseball jeunesse de Hearst. Impatientes de voir les jeunes se relancer dans le sport et l’activité physique, après deux années sans joutes, elles sont passées à l’action par de nouveaux moyens, dont le recrutement virtuel. Malgré les défis de la pandémie, ce fut une saison du tonnerre : le nombre de jeunes a presque doublé à un total de 103 inscriptions.
Cet été, les organisatrices des joutes extérieures, Sophie Laflamme et Véronique Dubé Lemieux, ont croisé leurs doigts à l’arrivée de la saison 2021, souhaitant un retour à la normale et une reprise du baseball jeunesse. Par curiosité et intérêt, elles ont approché la Municipalité de Hearst pour consulter les règles de location de terrain ainsi que les restrictions sanitaires prescrites par la province.
Sachant qu’elles étaient en mesure d’aller de l’avant sans problème, elles ont annoncé le début des inscriptions en ligne. Les formulaires à remplir et à signer électroniquement ont été publiés sur leur page Facebook afin de rendre l’inscription plus simple.
Même après la date limite, les organisatrices ont reçu plusieurs messages leur demandant s’il était encore possible d’inscrire leur enfant. Ne voulant pas en refuser, elles ont ajouté des recrues aux équipes existantes et, par la suite, créé deux nouvelles équipes en vue de réduire la taille des groupes.
Mme Laflamme dit que le mot s’est passé de bouche à oreille, ce qui explique en partie la hausse de la demande. Mais il y avait aussi un désir de sortir dehors, ranger les électroniques et voir ses amis après une longue année de retrait. Le premier soir fut le plus mémorable, raconte-t-elle. Il y avait une énergie chaleureuse entre parents et enfants. Elle a vu beaucoup de sourires, de rires, du plaisir et même un fort esprit compétitif chez les plus vieux.
« C’est juste du positif qui est ressorti de ça », exprime-t-elle. Les organisatrices n’auraient pas pu réaliser leur projet sans l’appui et l’aide des parents bénévoles, en moyenne trois par équipe, dévoués à la gestion des jeunes sportifs et au bon déroulement des joutes. « Si on n’avait pas les parents, ça ne pourrait pas avoir eu lieu », dit-elle.
Avant la prochaine saison, Sophie Laflamme et sa collègue aimeraient obtenir de nouveaux gilets pour les joueurs en allant chercher des commanditaires, une initiative qui est tombée à l’eau avant la pandémie, mais qui reprendra du terrain dans les prochains mois.