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La Maison Arc-en-Ciel ne fermera pas ses portes, du moins pour l’instant. L’équipe du centre de réhabilitation d’Opasatika pour des jeunes souffrant de problèmes de toxicomanie, de dépendance et de santé mentale a appris récemment que l’établissement pourra continuer à offrir ses services jusqu’au mois de septembre. 

En fin février, la Maison Arc-en-Ciel avait reçu une lettre provenant de Santé Ontario signalant son intention de fermer l’établissement et de retirer plus de 500 000 $ destiné au fonctionnement de l’établissement d’ici la fin avril, sans discussion préliminaire. En anticipant sa fermeture potentielle, des avis de cessation d’emploi avaient été remis aux employés à ce moment. 

Le journal Le Nord a tenté de contacter la Maison Arc-en-Ciel pour en connaitre davantage sur la situation actuelle, mais n’a pu joindre la direction générale avant l’heure de tombée de l’article. 

Guy Bourgouin, député provincial de la circonscription de Mushkegowuk-Baie James, a dit avoir appris la nouvelle de l’allongement de service à la suite d’une discussion avec Michael Tibollo, ministre associé délégué au dossier de la Santé mentale et de la Lutte contre les dépendances, lors de son passage dans la région. M. Bourgouin mentionne également que le ministre semblait comprendre l’importance des services résidentiels de la Maison Arc-en-Ciel, ceux-ci étant certains des seuls en leur genre disponibles dans le Nord de l’Ontario. 

Le député raconte que M. Tibollo lui a dit qu’il ne souhaite pas que le centre soit obligé de fermer. « Je pense qu’on est sur la bonne voie, explique M. Bourgouin. On va continuer à mettre de la pression et puis essayer de faire avancer ça pour qu’on ait du succès et pour qu’on garde la Maison Arc-en-Ciel pour les jeunes qui ont des conditions de dépendance et d’autres problèmes. » 

M. Bourgouin rapporte que le ministre et les agences impliquées dans le dossier ont demandé à l’établissement d’Opasatika d’effectuer certains changements, par exemple en offrant ces services également aux jeunes femmes, pour se conformer au nouveau modèle de la province.