Le conseil a demandé au personnel municipal d’évaluer l’intérêt des résidents pour un deuxième volet du programme de gestion des déchets alimentaires en fin d’année 2024. Si la réponse est positive, il faudra inclure la dépense pour l’achat et la distribution de nouveaux appareils FoodCycler au budget 2025.
Au total, la Municipalité a déboursé 10 100 $ envers le projet, ce montant inclut les frais d’expédition.
Lors de la réunion du conseil du 22 mai dernier, la coordinatrice du programme municipal Food Cycle Science a présenté les résultats du sondage lié au programme pilote de 12 semaines visant à calculer le détournement total des déchets.
Selon le rapport fourni, les participants ont utilisé leur appareil en moyenne trois fois par semaine, représentant l’équivalent d’environ 208 kg/année par domicile de matières organiques déviées du dépotoir. Le programme a permis de détourner 27,1 tonnes métriques d’équivalents en CO2 par an, l’équivalent du carbone séquestré de 31, 6 acres de forêt chaque année.
Les résultats du sondage sont révélateurs, avec un taux de satisfaction de 4,4/5 et 98 % des participants déclarant qu’ils continueront à utiliser leur appareil après la période du programme pilote. De plus, la majorité des participants recommanderaient l’appareil et sont d’avis que leurs amis et leurs voisins participeraient si la Municipalité offrait des appareils FoodCycler gratuits ou à faible cout dans le cadre d’un programme de détournement de déchets alimentaires.
Toutefois, ce que le sondage n’indique pas est la difficulté qu’a eue la Municipalité à vendre les appareils restants, après la vente précipitée des 60 premières unités lors du lancement. Le dernier appareil fut vendu le 5 mars 2024, environ 6 mois après le début des ventes. De plus, seulement 50 % des participants ont complété le sondage. La lenteur des ventes est possiblement attribuée au cout des unités (172,30 $ + taxes pour le FC30 et 322,30 $ + taxes pour le ECO-5), malgré les rabais importants (350 $ et 500 $ respectivement).
Il est à noter que le projet a nécessité plusieurs heures de travail de la part du personnel de divers départements municipaux.