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L’inspection effectuée l’été dernier par l’ingénieur Randy Miller sur le pont au bout de la route Maxime-Brisson à Val Côté a permis d’identifier les travaux à faire, certains plus urgents que d’autres. À la suite des recommandations de M. Miller, les employés municipaux ont effectué les trois choses pressantes : réparer l’érosion sur le côté ouest de l’approche, ajouter des panneaux de délimitation et enlever le gravier de la surface de roulement et des bois porteurs.

 

Le problème avec l’inspection du pont c’est qu’il est maintenant catégorisé comme un passage réservé aux véhicules de moins de 5 tonnes. Deux maisons sont situées de l’autre côté du pont, dont une qui dépend entièrement du propane pour le chauffage de l’habitation, mais aussi pour l’eau chaude. Depuis qu’il y a une restriction, le camion livrant le propane ne peut plus traverser le pont et ce résident se retrouve donc dans une position délicate. Guylaine Coulombe a contacté la compagnie qui apporte le propane et leur camion vide dépasse déjà de 7 000 kg la limite permise de 5 tonnes.

 

Pour cette raison, la directrice générale de la Municipalité a préparé un rapport avec les travaux à faire selon l’ingénieur, soulignant ceux qui doivent être faits par des firmes extérieures. Avec un montant total de 15 000 $ prévu au budget 2024 pour suivre certaines recommandations, les améliorations qui pourront être effectuées ne permettront pas au pont d’excéder la limite permise de 5 tonnes.

 

« Si on veut augmenter la capacité de notre pont, il faut aller aux autres recommandations énoncées par l’ingénieur. Il nous disait que si on ajoutait un diaphragme C200 au centre du pont, sa capacité augmenterait à 5 tonnes par essieux. Pour qu’un camion de pompier puisse passer sur le pont, sachant qu’il y a deux résidences de l’autre côté, il faudrait ajouter un diaphragme au 1,7 mètre et le pont mesure environ 40 pieds. Il reste toujours l’option de remplacer complètement le pont ou de mettre deux grosses calvettes. Il suggérait, lui, de réduire à une voie et d’ajouter des panneaux de signalisation pour les ponts étroits », indique Mme Coulombe.

 

Après avoir discuté avec Randy Miller, elle réitère que, selon lui, le remplacement du pont par deux gros ponceaux serait la meilleure solution pour la Municipalité. Les couts reliés aux diverses options sont toujours inconnus, mais dépasseront sans doute le montant de 15 000 $ placé au budget pour le projet.

 

En conclusion, les membres du conseil ont décidé qu’il serait mieux de remplacer complètement le pont au lieu d’investir dans des réparations qui n’en augmenteront pas la capacité. Ils ont demandé que le personnel municipal aille en soumissions pour le prix des ponceaux, puis ramène le sujet au conseil afin de budgéter la suite et que le résident puisse remplir son réservoir de propane le plus vite possible.