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Le gouvernement Ford serait dans le processus de revoir les nouvelles limites du transport des appâts imposées par le ministère du Développement du Nord, des Mines, des Richesses naturelles et des Forêts, confirme Guy Bourgouin, député provincial de Mushkegowuk-Baie James lors d’un entretien, le 8 avril, à l’émission L’info sous la loupe sur les ondes de CINN 91,1. 

M. Bourgouin explique qu’il a reçu, récemment, une lettre du gouvernement provincial concernant ce dossier. Il a appris qu’il semble y avoir un problème par rapport au changement des règlements, mais qu’il y a bel et bien un effort pour revoir les tracés. « Ils sont en train de réviser les frontières », dit-il. 

Il ajoute que le ministère concerné serait prêt à reconsidérer les lignes de zonage. Or, la date de la mise à jour n’a pas été dévoilée. « On espère que ça va se faire rapidement, avant la fin du mois de mai, mais je dois admettre que je suis sceptique, avoue-t-il. Ça veut dire qu’il va falloir prendre notre mal en patience. » 

L’élu a déposé le 7 avril à Queen’s Park des pétitions en vue de changer la règlementation concernant les zones d’appâts du Nord de l’Ontario qui empêche les résidents de certaines municipalités d’acheter des ménés pour faire de la pêche. 

Le député a demandé à l’Assemblée de faire exception pour des communautés du Nord comme Hearst, Wawa et Chapleau, dont les limites du transport des appâts sont à la croisée de multiples zones. Il souhaite que le gouvernement Ford réévalue cette règlementation pour rendre l’achat de ménés moins compliqué. 

La loi en question est en vigueur depuis le 1er janvier 2022 avec comme intention de protéger les lacs des espèces envahissantes et des bactéries. Elle empêche les pêcheurs de traverser de zone en zone avec les ménés. 

À titre d’exemple, pour respecter cette loi, une personne se dirigeant vers un lac à l’ouest de Hearst ou au sud de la route 11 pour y pêcher doit se procurer des appâts à Longlac ou à Hornepayne.