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La Société Économique de l’Ontario (SÉO) et l’Institut des politiques du Nord (IPN) ont sondé des adolescents et jeunes adultes au sujet de l’exode des jeunes du Nord de l’Ontario afin de trouver des solutions pour garder la jeunesse dans la région. 

Plus d’un tiers des francophones impliqués dans l’enquête ont déclaré « qu’il n’y a rien à faire » dans leur communauté. Certains ont suggéré plus de clubs de jeunes, de restaurants ainsi que d’activités sportives et de plein air. « Les campagnes marketing tentant de retenir les jeunes du Nord dans leur région d’origine pourraient être plus efficaces en promouvant un mode de vie sain et actif », est-il écrit dans le document Une raison de rester : Retenir les jeunes dans le Nord de l’Ontario rédigé par André Ouellet et Dr Martin Lefebvre de l’IPN. 

Du côté francophone, 73 % des personnes ayant participé au sondage avaient 18 ans ou moins, tandis que 55 % des participants anglophones avaient 26 ans ou plus. De plus, 80 % des répondants à l’enquête française venaient de la ville de Hearst. 

Questionnés au sujet des possibilités d’emploi dans leur communauté, plus de la moitié des participants francophones et anglophones ont dit qu’il y avait certaines options, mais pas énormément. « Il est particulièrement intéressant de constater que, malgré l’écart d’âge, 30 % des participants francophones ont fourni des réponses similaires. Nous conseillons aux communautés du Nord de trouver un secteur d’activités permettant de conserver les capitaux dans cette région ». 

En ce qui concerne l’entrepreneuriat, 43 % des participants francophones ont montré un intérêt. En outre, en matière d’assistance pour soutenir ces potentiels entrepreneurs, les anglophones ont tendance à vouloir de l’aide financière ou des ressources afin d’élaborer un plan d’affaires, alors que les francophones veulent plutôt du mentorat (26 %) et l’accès à des espaces de travail partagé (17 %). 

Parmi les deux groupes linguistiques, presque la moitié des participants ont dit vouloir rester dans leur communauté. Toutefois, 20 % des francophones affirment vouloir partir. 

Limites du sondage 

Des 186 répondants, seules 40 personnes ont fait partie de l’enquête française. De plus, la plupart des francophones sont des adolescents, ce qui explique en grande partie la divergence. « Les réponses du sondage divergeaient plutôt en fonction de la cohorte d’âges que de la langue choisie pour répondre à l’enquête. » 

De plus, l’échantillon de l’enquête anglaise était mieux réparti géographiquement, tandis que l’enquête française s’est effectuée principalement dans une communauté, Hearst.

Une raison de rester : Retenir les jeunes dans le Nord de l’Ontario rédigé par André Ouellet à gauche et Dr Martin Lefebvre de l’IPN à droite

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