Vous avez un proche aîné dont la conduite vous semble de plus en plus dangereuse ? Qu’il s’agisse d’un parent ou d’un ami, lui faire part de vos préoccupations s’avère plutôt délicat ! Voici quelques conseils pour vous aider dans votre discussion.
Donnez des exemples
Dressez une liste des comportements hasardeux de votre proche (ex. : ne pas faire tous ses arrêts obligatoires, rouler à contresens). Vous pouvez ensuite vous servir de ces exemples pour le questionner délicatement afin de déterminer s’il s’agit d’oublis du Code de la route ou de troubles causés par son vieillissement, telle une diminution de la vue, de l’ouïe ou de ses réflexes. Avec son accord, vous pouvez l’inviter à rencontrer son médecin au besoin.
Adaptez votre discours
L’idée de perdre la possibilité de conduire, et donc une partie de sa mobilité, peut être angoissante pour quelqu’un qui possède son permis depuis des décennies. Abordez le sujet en douceur et choisissez les phrases qui font part de votre ressenti plutôt que celles qui peuvent infantiliser votre proche, par exemple. Faites preuve d’empathie tout au long de votre conversation.
Proposez des solutions
Plutôt que de conseiller à votre proche d’arrêter de conduire sur-le-champ, pensez à lui donner des idées pour rendre ses déplacements plus sécuritaires. Proposez-lui, par exemple, d’éviter de conduire quand les conditions routières sont plus difficiles (pluie, neige, routes glacées, etc.) ou lors de situations stressantes (longs déplacements, routes inconnues, heures de pointe, etc.). Ceci aura pour effet de le rassurer, tout en lui permettant de conserver une part d’autonomie.
Votre proche nie ses difficultés ? Demandez l’aide d’autres personnes de son entourage ou signalez son comportement dangereux.