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Les élus ont adopté un arrêté municipal autorisant la signature d’une entente avec Wessuc Inc. pour l’enlèvement, le transport et l’épandage des résidus de boue de la cellule ouest des lagunes de l’usine de traitement des eaux potables au montant de 281 400 $ + TVH et pour financer le manque à gagner de 168 000 $ qui inclut les dépenses déjà encourues pour la préparation du projet à partir du budget d’eau 2025. 

C’est lors du conseil municipal que le directeur de l’ingénierie et des travaux publics a présenté et expliqué son rapport au comité des travaux publics. Il démontre que la lagune située à l’extrémité de la rue Cessna, dans le quartier Louisbourg, est presque à sa capacité maximale. Avant sa construction de cette section en 2003, le produit du traitement de l’eau était envoyé dans les lagunes d’épuration de Hearst, où il avait tendance à s’accumuler sur le système d’aération et à réduire sérieusement l’efficacité du traitement de l’eau. 

« Nous en sommes maintenant à un point où le maintien de la forme d’élimination des boues est nécessaire avant qu’elle n’atteigne la concentration admissible permise dans le surnageant déversé. La composition des boues dans cette lagune est limitée aux matières organiques présentes dans l’eau de surface de la rivière Mattawishkwia et aux produits chimiques utilisés pendant le processus de traitement des boues. » 

Mise en oeuvre de plans pour évaluer les options 

En juillet 2023, un avis a été envoyé à l’inspecteur des boues du bureau régional de Timmins du ministère de l’Environnement, de la Conservation et des Parcs pour l’informer de l’entretien prévu des bassins de décantation des boues. Initialement, les boues retirées devaient être utilisées pour le recouvrement de la décharge. 

Mais la possibilité d’utiliser ces boues à des fins d’épandage sur les terres du nord est également devenue envisageable pour la Municipalité. 

En novembre 2023, des échantillons prélevés dans les lagunes à boues ont été analysés pour s’assurer qu’ils répondaient aux exigences relatives à l’utilisation dans le dépotoir de Hearst ou de la matière de source non agricole en vue d’une utilisation bénéfique sur les terres agricoles. Les échantillons étaient conformes aux deux exigences. 

Étant donné que les matières de source non agricole constituent une opportunité durable et plus avantageuse que l’option de la mise en décharge, un appel d’offres pour l’enlèvement, le transport et l’épandage des résidus liquides du plan de traitement des eaux a été publié sur le site Web des sollicitations publiques MERX le 31 mai dernier et a pris fin le 27 juin 2024. 

Sur les dix entreprises qui ont téléchargé le dossier d’appel d’offres, un seul soumissionnaire a présenté une proposition, à savoir Wessuc Inc, pour un cout supérieur à 800 000 $ alors que le budget alloué pour ce projet était de 120 000 $. 

Parallèlement au processus d’appel d’offres, un plan de gestion des matières de source non agricole a été soumis au ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de l’Agroentreprise ainsi qu’au ministère des Affaires rurales de l’Ontario (MAAARO) pour l’épandage des résidus du plan de traitement des eaux, avec l’approbation anticipée demandée pour le 1er juillet. Outre la clarification de la classification des odeurs, le personnel municipal n’a toujours pas reçu de réponse du MAAARO et l’épandage ne peut pas commencer avant l’approbation du plan. 

Négociation avec Wessuc 

La politique de passation de marchés autorise « l’achat par négociation lorsqu’une seule offre est reçue dans le cadre de la procédure de passation de marchés ». 

Les discussions avec Wessuc après l’ouverture ont permis de réduire le volume d’enlèvement des résidus, de 18 000 m3 à 7 000 m3, pour un cout de 28 400 $ + TVH. 

Une série d’options ont donc été énumérées par M. Léonard, soit d’annuler le projet et réémettre la proposition en 2025 dans l’espoir qu’un plus grand nombre de promoteurs soient disponibles pour le travail et que le cout unitaire soit moins élevé pour la Municipalité. Sinon, de conclure un accord avec le soumissionnaire pour l’enlèvement, le transport et l’épandage des résidus liquides de la station d’épuration d’environ 7 000 m3, ce qui améliorerait la qualité des effluents, et l’entretien de la cellule ouest ne serait pas nécessaire avant un an. Il y aurait aussi la possibilité d’annuler le projet et de lancer un nouvel appel d’offres pour l’enlèvement et le transport vers le site d’enfouissement, ou bien le statuquo, c’est-à-dire de ne rien faire. 

Le directeur ajoute « qu’il convient également de noter que cette structure tarifaire ne s’applique qu’à la cellule ouest, étant donné qu’elle est davantage influencée par l’action du vent qui remue les boues pendant la période de décharge. La cellule est nécessite également un entretien sous forme d’enlèvement des boues. » 

Selon lui, les deux premières options sont les plus pertinentes et même, l’idéal serait une combinaison des deux, puisqu’elles auront moins d’incidences secondaires. 

La première pourrait être bénéfique si d’autres entrepreneurs démontrent de l’intérêt et font une offre ultérieure moins élevée. Par ailleurs, la deuxième option donne la valeur des travaux en 2024 pour une réduction substantielle du volume des boues, mais l’élimination complète des boues ne sera pas exécutée. Cette option nécessite également un financement supplémentaire de 168 000 $, somme qui comprend les dépenses déjà engagées pour la préparation du projet sur le budget de l’année 2025. 

 

Photo : Renée-Pier Fontaine