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Devant près de 50 personnes, le voyageur en série de Hearst, Jean-Michel Cantin, a fait une conférence sur ses voyages et sur les choses qu’il a apprises en les faisant. L’évènement se déroulait à l’auditorium de l’Université de Hearst. En guise de frais d’entrée, les gens étaient invités à faire une contribution pour le programme d’étudiants réfugiés de l’UdeH.

 

Depuis quelques années, Jean-Michel est en quête d’expériences, se déplaçant un peu partout sur le globe pour voir de nouveaux paysages et s’imprégner de différentes cultures. Plusieurs suivent son blogue personnel The Long Footpath sur les réseaux sociaux. Sa routine, c’est voyager, revenir travailler pour ramasser des fonds et retourner en voyage. Il vit de manière atypique, mais son esprit aventureux le porte vers des endroits montagneux où il laisse les choses arriver.

 

Ayant essayé plusieurs formats de voyage, Jean-Michel a commencé sa présentation en expliquant son évolution vers ce qu’il préfère. Son dernier périple a été le plus long : un an en Nouvelle-Zélande, mais cette fois avec un visa de travail lui donnant la chance de joindre l’utile à l’agréable. Une chose est certaine pour l’explorateur : ce qui le stimule ce sont les randonnées en montagnes et les sensations fortes. Aller à la rencontre des gens locaux, mais aussi d’autres voyageurs du monde, est l’une des plus belles expériences de sa vie. « Une des raisons pourquoi j’ai vécu des expériences comme ça avec des gens de la place, c’est ma façon de voyager. Je marche partout, je campe sur le bord du chemin et je campe n’importe où. Je fais juste du hiking et du pouce », explique M. Cantin. « Si vous faites du backpacking, mais que vous restez dans les hôtels, les locaux sont tellement habitués qu’ils ne remarqueront pas que vous êtes là. Moi en marchant et en faisant du pouce, je piquais leur curiosité. »

 

Il a aussi précisé qu’avec sa stature, sa grandeur et son genre, il est plus « facile » pour lui de dire « acceptez les invitations et allez chez les gens qui vous invitent ». Voyager seule, pour une femme, est probablement complètement différent. Il dit toutefois de suivre son instinct et de ne pas laisser cela nous empêcher de vivre de nouvelles rencontres.

 

Jean-Michel a également donné de judicieux conseils à propos de la planification et l’obtention de visas, de choisir les bonnes assurances, voyager léger avec l’essentiel et la gestion des attentes. Il a aussi parlé de différentes stratégies financières qu’il a découvertes lui-même à travers ses excursions.

 

Il a présenté aussi une application mobile qui permet d’avoir un compte bancaire international et qui convertit les devises au taux de change interbancaire. Sans faire de publicité pour l’entreprise, Jean-Michel a seulement partagé avec le public les meilleures façons d’éviter de se faire avoir avec des frais cachés à l’étranger.

 

Selon Jean-Michel, il faut essayer de faire un voyage seul au moins une fois de notre vie, s’ouvrir aux occasions de fraterniser et accepter qu’il y ait des journées à ne rien faire. Parfois, il devait se mettre à l’abri d’une tempête et rester au même endroit pendant plusieurs jours, alors que d’autres jours il n’avait plus envie de continuer son périple sous la pluie donc a attendu dans sa tente que ça passe.

À l’aide de superbes photos prises lors de tous ses voyages, Jean-Michel a su captiver le public avec ses anecdotes et ses recommandations. Une période de questions à la fin a permis un échange entre lui et la foule. Toute personne désirant s’informer davantage sur ses méthodes est invitée à communiquer avec Jean-Michel, et il affirme que tous les sujets peuvent être abordés.