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La Municipalité de Mattice-Val Côté a mis huit terrains à vendre, certains comportant des bâtisses, d’autres non. Tous ces lots ont un compte de taxes avec des arrérages qui datent parfois de plusieurs années.

En plus de vendre ces terrains, les employés municipaux travaillent sur le dossier. « On a des avocats qui envoient des lettres et on s’en fait repayer tranquillement. Pas autant qu’on aime, mais on s’en fait repayer. Avec la vente des propriétés, l’argent ramassé ira pour les arrérages de taxes. S’il y a un profit qui se fait par exemple, on peut seulement ramasser l’argent pour couvrir les taxes, le reste va à la province », explique le maire Marc Dupuis.

Certaines habitations pourraient être récupérables avec des travaux de réhabilitation. Marc Dupuis ajoute qu’une solution à la pénurie de logements pourrait être qu’au lieu de faire des ventes par appels d’offres, que les Municipalités puissent prendre possession des maisons, les rénover et les louer avec option d’achat. « Après quelques années, la personne rachèterait la maison et la Municipalité recommencerait avec une autre, ça pourrait vraiment aider la situation de logement. »

 

Feux de forêt

Avec la saison des feux de forêt qui débute, chaque municipalité doit rester sur le qui-vive et être prête à envoyer ses effectifs de pompiers si jamais un incendie se rapprochait de son territoire.

La brigade de pompiers avait fait, il y a quelques années, une simulation d’un feu de forêt qui approcherait du village. Ce faisant, un plan a été élaboré dans l’éventualité que ça se produise.

« Le plan comprend la déclaration de l’état d’urgence, comment on va s’y prendre, ce qu’on va faire. On avait préparé cela avec le comité d’urgence et on est prêt. N’empêche qu’on est entouré d’arbres et on espère que les gens vont être prudents, surtout quand il y a de grands vents. »

Capacité des rives

L’étude porte sur la capacité d’installer de nouvelles propriétés sur les rives du lac Shallow, situé au nord du village de Mattice-Val Côté. Le ministère de l’Environnement s’est rendu sur le lac le 24 mai dernier pour analyser la situation.

« Il y a beaucoup de monde sur le lac, et c’est un petit lac. Les gens demandent aussi s’ils peuvent bâtir un chalet ou pas, certains demandent de faire l’ajout d’un autre chalet sur le terrain dans le zonage. Donc, ce qu’on a décidé de faire c’est une étude pour voir si le lac a atteint son maximum d’occupants. »

L’ajout d’habitations augmenterait la demande en eau du lac, mais ce n’est pas le seul point à l’étude. Les fosses septiques et le nombre de bateaux qui circulent sont aussi des enjeux importants liés à sa longévité.